Il y a deux ans, la Commission européenne lançait en fanfare son projet de marché unique numérique, immense chantier comprenant une vingtaine de textes censés faire sauter les verrous qui empêchent le déploiement des technologies numériques, tout en limitant les risques de piratage, de fraude ou de traitement abusif des consommateurs.
La semaine dernière, le vice-président en charge, l’Estonien Andrus Ansip, a dressé un bilan plutôt mitigé de ce qui a été réalisé depuis 2015, se réjouissant de quelques succès, mais déplorant encore de nombreux sujets de contentieux.