IA au travail : les Français plus réticents que leurs voisins

Perte de pouvoir d’achat, diminution des embauches, baisse de la sécurité de l’emploi… Les Français redoutent l’impact de l’intelligence artificielle sur leur travail, selon une étude d’Ipsos pour le Boston Consulting Group. A l’inverse, « les pays les plus avancés » dans le développement de l’IA, comme les Etats-Unis ou la Chine, se montrent les plus positifs quant à ses conséquences sur le travail.

Source : Intelligence artificielle au travail : les Français sont plus réticents que leurs voisins

La justice américaine approuve la fusion AT&T-Time Warner

Condamnée par l’administration Trump, la méga-fusion à 85 milliards de dollars de l’opérateur AT&T et du groupe de médias Time Warner a obtenu le feu vert de la justice américaine. Après l’annonce du projet de fusion entre T-Mobile et Sprint, voilà un autre important mouvement sur le marché américain, en pleine restructuration, des télécoms et des médias. Et ce n’est sans doute pas fini…

Sources :
La justice américaine donne son accord à la fusion d’AT&T et de Time Warner
AT&T et Time Warner : une méga-fusion qui en appelle d’autres

Europe : vers une suspension du Privacy Shield ?

Le Privacy Shield, qui encadre le transfert des données personnelles des citoyens européens vers les Etats-Unis, continue à faire l’unanimité contre lui. En début de semaine, ce sont les membres de la commission des Libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen qui ont appelé Bruxelles à suspendre ce dispositif tant que les États-Unis ne le respecteront pas pleinement.

Source : Privacy Shield : Le Parlement européen appelle les USA à protéger correctement ses citoyens

La neutralité du Net aux Etats-Unis, c’est fini

Suite au vote de la Commission fédérale des communications au mois de décembre dernier, le principe de neutralité du Net aux Etats-Unis a été officiellement enterré hier. Les fournisseurs d’accès américains ont dorénavant les mains libres pour bloquer ou prioriser le trafic dans leurs offres. Mais la polémique autour de cette décision contestée est encore loin d’être éteinte.

Source : Aux Etats-Unis, la neutralité du Net prend officiellement fin

Etats-Unis : le Sénat vote (symboliquement) le maintien de la neutralité du Net

Hier, le Sénat américain a voté en faveur d’un maintien de la neutralité du Net, une décision visant à renverser celle prise par la Commission fédérale des communications (FCC) en fin d’année dernière. Mais ce vote ne devrait être que symbolique, l’annulation de la décision de la FCC devant être validée par la Chambre des représentants, puis par le président Donald Trump… un scénario très peu probable.

Source : Sursaut inespéré aux États-Unis en faveur de la neutralité du net

Fin de la neutralité du Net aux Etats-Unis : c’est pour le 11 juin

A moins d’un contre-vote du Sénat, saisi par les Etats opposés au projet, la fin de neutralité du Net aux Etats-Unis, votée en décembre dernier par la Commission fédérale des communications, devrait entrer en vigueur le 11 juin prochain.

Source : La neutralité du Net expire le 11 juin aux Etats-Unis

Aux Etats-Unis, T-Mobile rachète (enfin) Sprint

Après quatre années de négociations intermittentes et deux tentatives de mariage avortées, T-Mobile US s’est mis d’accord avec son concurrent Sprint pour racheter ce dernier pour un montant de 26 milliards de dollars. Cette consolidation du marché américain de la téléphonie mobile, aujourd’hui contrôlé par quatre grands opérateurs qui concentrent plus de 90% des abonnés, reste soumise à l’approbation, loin d’être acquise, des autorités de la concurrence.

Source : Aux Etats-Unis, Sprint et T-Mobile se disent « oui »

Etats-Unis : T-Mobile et Sprint reparlent encore fusion

Voilà un serpent de mer qui refait périodiquement surface depuis 4 ans : cinq mois après l’échec des dernières négociations, les états-majors des deux opérateurs mobiles américains auraient repris leurs discussions concernant une possible fusion de leurs activités.

Source : Télécoms : aux États-Unis, Sprint et T-Mobile songent (encore) à se marier

Facebook : Mark Zuckerberg a fait face aux sénateurs américains

Auditionné pendant plusieurs heures par le Sénat américain, Mark Zuckerberg s’est expliqué sur l’affaire Cambridge Analytica. Mitraillé de questions sur l’activité de Facebook, il a su se tirer de ce grand oral sans être trop déstabilisé… quitte à parfois botter en touche.

Sources :
Facebook : sous pression des sénateurs américains, Mark Zuckerberg fait face
Audition du PDG de Facebook, Mark Zuckerberg : une discrète revanche de l’Europe
Facebook : les questions auxquelles n’a pas répondu Mark Zuckerberg

YouTube visé par une plainte pour ciblage publicitaire des enfants

23 organisations américaines de défense des droits numériques et de protection de l’enfance viennent de déposer une plainte auprès de la Federal Trade Commission, le régulateur du commerce aux Etats-Unis. Elles y accusent YouTube – et sa maison-mère Google – de collecter, à des fins publicitaires, des données personnelles concernant les jeunes utilisateurs de la plateforme vidéo, enfreignant ainsi le Children’s Online Privacy Protection Act, une loi fédérale qui encadre les sites à destination des moins de 13 ans.

Google amasse ses informations sans en informer au préalable les parents et Google les utilise pour cibler des publicités vers les enfants partout sur internet.

Source : Publicités : YouTube accusé d’avoir illégalement ciblé des enfants

L’affaire Cambridge Analytica plonge Facebook dans une crise historique

A son corps défendant, Facebook a animé le feuilleton à scandale de la semaine, dont voici un court résumé, par articles interposés : le réseau social a en effet été indirectement mis en cause par deux enquêtes, parues en fin de semaine dernière dans le Guardian et le New York Times. Ces dernières accusent Cambridge Analytica, société spécialisée dans le data mining, d’avoir exploité les données Facebook de 50 millions d’utilisateurs américains et britanniques, dans le cadre de la campagne de Donald Trump aux Etats-Unis et de celle en faveur du Brexit au Royaume-Uni.

Si la contribution réelle de Cambridge Analytica à la victoire de Trump semble assez relative, Facebook traverse, depuis ces révélations, la pire crise de son histoire : confronté à la chute de son action en Bourse et à des appels au boycott et autres menaces de class actions, la firme de Menlo Park devrait bientôt sacrifier son chef de la sécurité. Muet pendant plusieurs jours, Mark Zuckerberg, son P-DG est finalement sorti de son silence pour se dire « vraiment désolé », reconnaître des « erreurs » et promettre des améliorations, sans toutefois remettre en cause son modèle économique. Pas sûr que cela suffise à lui permettre de regagner la confiance (?) de ses utilisateurs…

Altice USA a profité de la réforme fiscale américaine

Altice USA fait partie des gagnants de la réforme fiscale mise en oeuvre par le gouvernement Trump fin 2017 : la baisse des taux d’imposition sur les sociétés lui aurait permis d’économiser 2,4 milliards de dollars ! La filiale américaine du groupe de Patrick Drahi a ainsi pu dégager un bénéfice net de 2,25 milliards de dollars au quatrième trimestre 2017. Elle devrait profiter de cette manne pour accélérer dans le déploiement de la fibre optique.

Source : Altice USA peut remercier Trump

Etats-Unis : levée de boucliers contre l’idée d’un réseau 5G financé par Washington

Hier, le Wall Street Journal évoquait une idée circulant à la Maison-Blanche d’un réseau 5G financé par l’Etat fédéral américain. Face aux fortes ambitions de la Chine dans ce domaine, l’objectif de ce projet serait de créer un réseau « sûr ». Cette perspective n’a cependant pas tardé à faire l’unanimité contre elle, du président de l’organisme de régulation américain aux intervenants du secteur.

Source : Etats-Unis : l’idée d’un réseau 5G financé par Washington provoque une levée de boucliers

Apple profite d’un cadeau fiscal pour rapatrier son magot aux Etats-Unis

Depuis de nombreuses années, les bénéfices réalisés par Apple hors des Etats-Unis, soit un total estimé en 2017 à plus de 250 milliards de dollars, restaient stockés à l’étranger. La firme à la pomme refusait en effet de s’acquitter des 35% d’impôts prélevés par le gouvernement américain sur les fonds des multinationales rapatriés aux États-Unis.

Mais l’administration Trump a offert à ces dernières un beau cadeau de Noël, sous la forme d’une réforme fiscale limitant ce prélèvement à 15,5%. Apple s’apprête donc à rapatrier son trésor de guerre aux Etats-Unis, moyennant un impôt de 38 milliards de dollars seulement. La firme de Cupertino en profite pour rappeler son attachement à son pays natal, mettant en avant les investissements qu’elle va y réaliser… grâce à l’argent économisé en impôts. Quant à Donald Trump, il peut se gargariser de l’efficacité de sa politique.

Bref, tout le monde est content de cette happy end, qui appelle quand même une question : quelle part de cet impôt aurait dû être versé aux pays européens ?

Source : Apple va payer 38 milliards de dollars en « impôt de rapatriement »