Le futur sera-t-il géré sans les Etats ?

Alors que le chiffre d’affaire cumulé des GAFA équivaut au PIB d’un Etat moyen et qu’on commence à reconnaître le pouvoir diplomatique des géants du numérique, il est légitime de se demander si le futur sera géré sans les Etats… C’est la question de laquelle ont été invités à débattre les intervenants d’une conférence du festival de l’innovation et des économies numériques Futur.e.s, qui s’est déroulé fin juin. Autour de la table, Paula Forteza, députée LREM, Judith Rochfeld, professeure de droit privé à la Sorbonne, et Henri Verdier, directeur de la Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’Etat.

Source : Comment gouverner à l’ère du numérique ?

Objets connectés au travail : pour le meilleur ou pour le pire ?

Les objets connectés connaissent un succès croissant en France comme dans le reste du monde. Tous les secteurs sont concernés, et les entreprises s’adaptent aussi à cette révolution numérique. Si l’objectif affiché est l’amélioration de la qualité de vie au travail, il ne fait pas oublier les dérives potentielles autour d’une surveillance accrue des salariés.

Source : Objets connectés au travail : révolution ou surveillance ?

« Dark patterns » : comment les technologies nous manipulent

Les entreprises technologiques usent et abusent de techniques pour nous rendre accros à leurs services ou nous inciter à certains choix qui n’en sont pas vraiment. Mais la révolte gronde, y compris dans les rangs des géants du Web.

Source : Les « dark patterns » : comment les technologies nous manipulent

Comment est contrôlée la rémunération des grands patrons ?

Comme l’a encore montré la récente polémique autour de l’indemnité de départ de l’ancien P-DG de Carrefour Georges Plassat, les salaires et bonus des dirigeants des grandes entreprises ne cessent d’augmenter, et ce malgré la tentative d’autorégulation mise en place par le code AFEP-Medef.

Source : Comment est contrôlée la rémunération des grands patrons ?

Europe : vers une suspension du Privacy Shield ?

Le Privacy Shield, qui encadre le transfert des données personnelles des citoyens européens vers les Etats-Unis, continue à faire l’unanimité contre lui. En début de semaine, ce sont les membres de la commission des Libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen qui ont appelé Bruxelles à suspendre ce dispositif tant que les États-Unis ne le respecteront pas pleinement.

Source : Privacy Shield : Le Parlement européen appelle les USA à protéger correctement ses citoyens

La neutralité du Net aux Etats-Unis, c’est fini

Suite au vote de la Commission fédérale des communications au mois de décembre dernier, le principe de neutralité du Net aux Etats-Unis a été officiellement enterré hier. Les fournisseurs d’accès américains ont dorénavant les mains libres pour bloquer ou prioriser le trafic dans leurs offres. Mais la polémique autour de cette décision contestée est encore loin d’être éteinte.

Source : Aux Etats-Unis, la neutralité du Net prend officiellement fin

Bientôt un plafonnement du prix des communications entre pays européens

Après la suppression des frais de roaming, la Commission européenne s’attaque à la surfacturation des communications entre pays de l’UE. Les négociateurs du Parlement européen sont ainsi parvenus à un pré-accord qui entérine le plafonnement du prix des appels et SMS d’un pays à l’autre, à compter du 15 mai 2019.

Les opérateurs télécoms historiques européens n’ont pas manqué de critiquer cette décision, la qualifiant d’« écran de fumée politique », cachant l’échec de l’UE à s’accorder sur des mesures beaucoup plus importantes.

L’objectif principal de la proposition initiale de la Commission européenne était d’améliorer sensiblement le climat d’investissement pour le déploiement de nouveaux réseaux et d’habiliter les utilisateurs de tous les services de communication. (…) Cette occasion unique en dix ans… a été manquée.

Source : UE : vers un plafonnement du prix des appels entre pays

Faut-il vraiment revendre nos données personnelles ?

Au début de l’année, le rapport du think tank GénérationLibre nous proposait de nous réapproprier nos données personnelles en les monétisant, ce qui avait suscité un important débat.

Mais, dans la pratique, comment pouvons-nous estimer la valeur de nos profils et des traces que nous laissons sur Internet ? Et surtout, le jeu en vaut-il la chandelle ? Cet article nous apporte des pistes de réponse.

Source : Faut-il vraiment revendre nos données personnelles ?

Tech for Good : Emmanuel Macron a reçu les géants du numérique

Après Versailles en début d’année, c’est à l’Elysée et à Matignon qu’Emmanuel Macron avait convié hier une soixantaine d’acteurs de la high-tech mondiale pour les convaincre de s’engager en faveur des « biens communs » (éducation, emploi, santé…) sur le sol français, dans le cadre de l’opération « Tech for Good ». De nombreuses annonces y ont été faites, à l’instar de l’engagement d’IBM de créer 1800 emplois en France… où il a enchaîné trois plans sociaux entre 2013 et 2016, supprimant ainsi plus de 1600 postes.

Au-delà des susceptibilités des acteurs français non invités à cet évènement, il est difficile de ne pas adhérer au discours de ceux qui reprochent au Président français de servir la soupe aux géants américains du Net, via une belle opération de communication. Ces derniers ne sont, d’habitude, pas si pressés de servir le bien commun, mais plutôt leurs propres intérêts, s’enrichissant dans notre pays sans véritable contribution, ni à la création d’emplois ni à la création d’une quelconque richesse pour l’Etat, comme en témoigne leur ingéniosité pour pratiquer l’évasion fiscale.

Source : Sommet Tech for Good : les annonces des grands patrons reçus par Emmanuel Macron

Hello Jobs : Orange entend séduire ses futurs employés

Alors que la concurrence fait rage sur le marché de l’emploi du numérique, l’opérateur historique a lancé aujourd’hui une opération séduction, matérialisée par un vaste forum de recrutement organisé simultanément dans onze villes françaises. L’occasion pour Orange de faire découvrir ses métiers en exhibant ses plus belles innovations.

Si Sébastien Crozier, Président de la CFE-CGC Orange, salue cette initiative, il pointe du doigt une absence de schéma directeur en matière d’emploi dans le Groupe, ainsi qu’un certain Paris-centrisme.

Ces métiers ne sont pas le gros des emplois proposés. (…) C’est très bien de proposer des emplois. C’est positif. Mais au bout de quelques années, on va offrir quoi à ces nouvelles recrues comme évolution de carrière ? Elles quitteront l’entreprise à défaut de perspectives. Les métiers qui recrutent sont essentiellement des services adhérents : boutique, intervention clients, service réseau pour déployer la fibre… Pour aller plus loin, il faut rejoindre Paris. Les régions ont aussi droit à des emplois plus qualifiés.

Source : Orange offre 2500 postes en CDI

Les entreprises peuvent-elles se contenter de faire du profit ?

Alors que la loi PACTE, présentée début juin au Conseil des Ministres, devrait définir le rôle des entreprises dans la société, on peut se demander si les entreprises ne servent qu’à dégager du profit – comme il le semble, à la lecture du récent rapport d’Oxfam – ou si elles peuvent être un levier au service du bien commun. Blanche Segrestin, professeure à Mines Paris Tech, Emery Jacquillat, PDG de la Camif, Alain Bloch, professeur au CNAM et directeur de HEC Entrepreneurs, et Carole Peychaud, consultante en droit de l’environnement et RSE, débattent de cette question.

Fin de la neutralité du Net aux Etats-Unis : c’est pour le 11 juin

A moins d’un contre-vote du Sénat, saisi par les Etats opposés au projet, la fin de neutralité du Net aux Etats-Unis, votée en décembre dernier par la Commission fédérale des communications, devrait entrer en vigueur le 11 juin prochain.

Source : La neutralité du Net expire le 11 juin aux Etats-Unis

Projet de loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » : présenté, brocardé

En fin de semaine dernière, la ministre du travail, Muriel Pénicaud, a présenté au conseil des ministres son projet de loi visant à transforme en profondeur l’assurance-chômage, la formation professionnelle et l’apprentissage. Non content de mécontenter les partenaires sociaux et de soulever nombre de questions de la part des acteurs de terrain, ce projet s’est attiré les foudres du Conseil d’Etat, qui pointe des difficultés, en particulier sur le volet consacré à l’assurance-chômage, et invite le gouvernement à revoir sa copie.

Sources :
Ce que contient la loi Formation, apprentissage, assurance chômage présentée ce 27 avril
Formation, apprentissage : le projet de loi Pénicaud 2 soulève encore beaucoup de questions
Réforme de l’assurance chômage : le gouvernement doit retoucher sa copie