Le futur sera-t-il géré sans les Etats ?

Alors que le chiffre d’affaire cumulé des GAFA équivaut au PIB d’un Etat moyen et qu’on commence à reconnaître le pouvoir diplomatique des géants du numérique, il est légitime de se demander si le futur sera géré sans les Etats… C’est la question de laquelle ont été invités à débattre les intervenants d’une conférence du festival de l’innovation et des économies numériques Futur.e.s, qui s’est déroulé fin juin. Autour de la table, Paula Forteza, députée LREM, Judith Rochfeld, professeure de droit privé à la Sorbonne, et Henri Verdier, directeur de la Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’Etat.

Source : Comment gouverner à l’ère du numérique ?

« Dark patterns » : comment les technologies nous manipulent

Les entreprises technologiques usent et abusent de techniques pour nous rendre accros à leurs services ou nous inciter à certains choix qui n’en sont pas vraiment. Mais la révolte gronde, y compris dans les rangs des géants du Web.

Source : Les « dark patterns » : comment les technologies nous manipulent

Quand Google permet à ses partenaires de scanner vos mails

Comme il s’y était engagé il y a un an, Google aurait bien cessé de scanner les e-mails des utilisateurs de Gmail à des fins publicitaires. Mais, selon le Wall Street Journal, ses partenaires développeurs ont les mains libres pour le faire, pour peu que les utilisateurs du service de messagerie aient accepté les conditions d’utilisation de leurs applications.

Source : Gmail permet à des développeurs de lire les e-mails de ses utilisateurs

Données personnelles : les GAFA « manipulent » (encore) les utilisateurs

Conséquence du Règlement général sur la protection des données, entré en vigueur le 25 mai dernier, nous avons vu fleurir, sur les écrans de nos ordinateurs et smartphones, des pop-ups nous invitant à vérifier, voire à modifier, les paramètres relatifs à nos données personnelles.

Mais quand on y regarde de plus près, comme l’a fait l’agence norvégienne de défense des consommateurs, on s’aperçoit que certaines entreprises, au hasard Facebook, Google et Microsoft, font tout (paramétrages par défaut, designs orientés, termes flous, messages inquiétants, labyrinthes de navigation) pour « pousser les utilisateurs à choisir des options intrusives pour la vie privée ».

Source : Données personnelles : Facebook, Google et Microsoft accusés de « manipuler » les utilisateurs

Europe : vers une suspension du Privacy Shield ?

Le Privacy Shield, qui encadre le transfert des données personnelles des citoyens européens vers les Etats-Unis, continue à faire l’unanimité contre lui. En début de semaine, ce sont les membres de la commission des Libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen qui ont appelé Bruxelles à suspendre ce dispositif tant que les États-Unis ne le respecteront pas pleinement.

Source : Privacy Shield : Le Parlement européen appelle les USA à protéger correctement ses citoyens

RGPD : crispations entre Google et les acteurs français de la pub

Les principales associations françaises d’annonceurs et de régies publicitaires reprochent à la firme de Menlo Park d’avoir fermé le robinet publicitaire pour certains médias jugés non-conformes avec le Règlement général sur la protection des données, sans concertation et sans avertissement préalable.

Source : RGPD : le torchon brûle entre Google et les acteurs français de la pub

Facebook partage les données de ses utilisateurs avec des fabricants de smartphones

D’après une enquête publiée par le New York Times ce week-end, Facebook partagerait les données personnelles de ses utilisateurs avec au moins 60 fabricants de smartphones et d’appareils électroniques ! Evidemment, la firme de Mark Zuckerberg se défend mais, après l’affaire Cambridge Analytica, on va quand même tout droit vers un nouveau scandale.

Source : Facebook partage les données de ses utilisateurs avec des fabricants de smartphones

Orange-Google : un tandem pour financer l’innovation en AMEA

L’opérateur de télécommunications et le géant américain du Net ont signé la semaine dernière un accord pour co-financer des startups dans les domaines des nouvelles connectivités, de l’Internet des Objets, de la cybersécurité, des fintech ou encore du cloud. À visée internationale, ce partenariat s’adresse aux jeunes pousses basées en Europe, mais aussi au Moyen-Orient et en Afrique.

Source : Financement des startups : Orange main dans la main avec Google

RGPD : premières plaintes contre les géants du Web

Il n’aura pas fallu attendre longtemps. Sitôt le Règlement général sur la protection des données (RGPD) entré en vigueur, NOYB (pour None of your business), l’ONG de défense de la vie privée de l’activiste autrichien Max Schrems, a déposé quatre plaintes contre des entreprises du numérique, auprès des autorités de protection des données personnelles de Belgique (pour Instagram), d’Allemagne (WhatsApp), d’Autriche (Facebook) et de France (Android). L’ONG estime que ces entreprises forcent les internautes à consentir à leurs politiques de confidentialité.

En France, La Quadrature du Net a déposé des plaintes collectives, rassemblant les noms de près de 12 000 personnes, contre Google, Apple, Facebook, Amazon et LinkedIn, les accusant d’exploiter de manière illégale les données personnelles de leurs utilisateurs.

Et ce n’est sans doute que le début…

Source : RGPD : de premières plaintes ont été déposées

Face aux GAFAM, les Français sont inquiets pour leurs données

Au moment où le Règlement général sur la protection des données va entrer en vigueur, le récent sondage de BVA nous montre que les Français sont très peu rassurés concernant la sécurité de leurs données personnelles. Assez logiquement, ils s’inquiètent en particulier de l’utilisation que peuvent en faire les grandes entreprises du numérique.

Source : Observatoire de la vie quotidienne des Français : les Français et les données personnelles

Tech for Good : Emmanuel Macron a reçu les géants du numérique

Après Versailles en début d’année, c’est à l’Elysée et à Matignon qu’Emmanuel Macron avait convié hier une soixantaine d’acteurs de la high-tech mondiale pour les convaincre de s’engager en faveur des « biens communs » (éducation, emploi, santé…) sur le sol français, dans le cadre de l’opération « Tech for Good ». De nombreuses annonces y ont été faites, à l’instar de l’engagement d’IBM de créer 1800 emplois en France… où il a enchaîné trois plans sociaux entre 2013 et 2016, supprimant ainsi plus de 1600 postes.

Au-delà des susceptibilités des acteurs français non invités à cet évènement, il est difficile de ne pas adhérer au discours de ceux qui reprochent au Président français de servir la soupe aux géants américains du Net, via une belle opération de communication. Ces derniers ne sont, d’habitude, pas si pressés de servir le bien commun, mais plutôt leurs propres intérêts, s’enrichissant dans notre pays sans véritable contribution, ni à la création d’emplois ni à la création d’une quelconque richesse pour l’Etat, comme en témoigne leur ingéniosité pour pratiquer l’évasion fiscale.

Source : Sommet Tech for Good : les annonces des grands patrons reçus par Emmanuel Macron

Mark Zuckerberg au Parlement européen : beaucoup de questions, peu de réponses

Appelé à témoigner devant le Parlement européen suite au scandale Cambridge Analytica, le fondateur de Facebook a (encore) présenté ses excuses, mais a surtout botté en touche sur de nombreuses questions, bien aidé par un format d’audition, semble-t-il, inadapté. Il a néanmoins annoncé un renforcement des investissements de Facebook dans la sécurité, et une augmentation des effectifs de la société en Europe.

Par ailleurs, Mark Zuckerberg a annoncé que son réseau social était « apte à respecter pleinement » le Règlement général sur la protection des données, qui entrera en vigueur ce 25 mai. [Mise à jour du 25 mai 2018] A l’inverse de Microsoft et Apple, Facebook n’avait a priori pas pour projet d’appliquer le RGPD de façon mondiale, mais il a finalement décidé in extremis de s’aligner.

Source : Face au Parlement européen, Facebook se dit compatible avec le RGPD

Facebook fait (enfin) le ménage dans ses applications tierces

Pour éviter un nouveau scandale Cambridge Analytica et regagner la confiance des internautes et des investisseurs, Facebook s’est lancé dans un grand audit des applications tierces qui utilisent les données personnelles de ses utilisateurs. 200 applications suspectées d’avoir détourné des données ont déjà été suspendues.

Source : Données personnelles : Facebook fait enfin le ménage dans ses applis tierces