Si les plaintes concernant la surveillance des salariés ne représentent que 16% du total des plaintes enregistrées par la CNIL (en augmentation de 2% en 2015, contre 36% d’augmentation globale, selon le rapport d’activité 2015 de la Commission), les entreprises ont désormais recours à des méthodes de plus en plus diversifiées et sophistiquées, à l’instar des puces RFID qui traquent les salariés de Sanofi sur le site de Gentilly. Le rapport de la CNIL détaille les dispositifs mis en oeuvre :
Ces plaintes concernent pour la moitié des dispositifs de vidéo filmant les salariés sur leur lieu de travail, souvent de manière disproportionnée. Plus généralement, sont mis en cause des dispositifs de surveillance accrue des salariés : géolocalisation des véhicules ou des smartphones, accès à la messagerie, prise de contrôle à distance des postes de travail etc. Les employés sont souvent sommairement informés des dispositifs mis en place par leur employeur.
Source : Vidéosurveillance, géolocalisation… Salariés, souriez, vous êtes surveillés !