Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) a remis hier à Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État au numérique, un rapport accablant sur l’état des violences faites aux femmes en ligne. Le HCE affirme ainsi que 73% des femmes en sont victimes, notamment sous la forme d’un harcèlement sexiste et sexuel via la publication d’images ou de propos insultants, dénigrants ou menaçants, mais aussi d’un cyber-contrôle par leur conjoint. « Pour en finir avec l’impunité des violences faites aux femmes en ligne », le HCE formule de nombreuses recommandations.
Il faut que la société prenne conscience que ces violences s’inscrivent dans un continuum avec les violences faites aux femmes. La stratégie de l’agresseur en ligne est la même que hors ligne, son désir d’emprise identique, et le traumatisme pour les victimes aussi grave.
Euh’ je n’appellerais pas cela des « violences faites aux femmes en ligne » ça fait plus que bizarre… voire ridicule. Parlons d’insultes verbales, de sexisme sur le net… de violences verbales, je ne sais pas moi, mais franchement, là, ça ne va pas.
Bonjour, nous vous remercions pour votre lecture et votre commentaire.
Concernant cette formulation, j’ai repris celle du HCE qui, c’est vrai, heurte un peu la langue, mais a l’avantage, contrairement à un terme plus édulcorant comme « cyberviolence », de conserver le caractère tangible de ces faits graves.