La période post-élection s’annonce compliquée à négocier pour les syndicats de salariés, leur position n’étant pas acquise dans les dispositifs imaginés par les deux candidats encore en lice pour présidence : Marine Le Pen plaide pour ce qu’elle appelle une « véritable liberté syndicale », susceptible de permettre à de nouvelles organisations d’émerger et, donc, de réduire l’influence de celles déjà en place. Emmanuel Macron entend, pour sa part, réformer le code du travail par ordonnances et renouveler le dialogue social en donnant la priorité aux négociations d’entreprises ou de branches.
Voici un débat autour de cette question entre Véronique Descacq, Secrétaire générale adjointe de la CFDT, François Hommeril, Président de la CFE-CGC, et Catherine Perret, Secrétaire nationale de la CGT en charge de la formation initiale et professionnelle.