L’Etat joue aujourd’hui un rôle majeur dans le paysage français des télécoms. Aussi, l’élection d’un nouveau Président suscite forcément de nombreuses questions quant à sa ligne de conduite dans ce domaine, alors qu’il va être amené à trancher sur plusieurs dossiers structurants pour l’avenir du secteur. Citons la poursuite du plan Très haut débit, la possible consolidation du secteur et… la vente (ou pas) de sa participation de près de 23 % au capital d’Orange. Sur ce dernier sujet, voici un extrait de l’interview donnée par Emmanuel Macron le 13 avril dernier au site Electron Libre.
Orange n’est ni une entreprise du secteur nucléaire ou de la défense, ni une entreprise assurant un service public en monopole. Conformément à la doctrine de l’État actionnaire que j’ai souvent exposée lorsque j’étais ministre de l’Économie, la participation de l’État dans une entreprise comme Orange peut évoluer. Cependant, l’État joue chez Orange un rôle de stabilisation de l’actionnariat dans un contexte où le secteur connait des évolutions importantes.
Sources :
Télécoms : les dossiers chauds du président Macron
L’Etat pourrait réduire sa part dans Orange