« Ce qui est bon pour General Motors est bon pour l’Amérique », entendait-on dans les années 1950. Plus d’un demi-siècle plus tard, il conviendra de notre côté de l’Atlantique de dire : « Ce qui est bon aujourd’hui pour la FNAC sera peut-être bon demain pour Canal+, G7, AccorHotels ou d’autres. » Car en annonçant en cette mi-juillet qu’elle autorisait le rachat de Darty par la FNAC et qu’elle n’exigeait, pour valider cette OPA, que le nouvel ensemble ne cède qu’une poignée de magasins à des rivaux et non plusieurs dizaines comme certains s’y attendaient, l’Autorité de la concurrence a admis que la révolution numérique entamée il y a une vingtaine d’années n’était plus un phénomène marginal mais bien un élément central de la vie des entreprises comme des consommateurs.
Source : Nouveau monde, nouvelles règles
La prise en compte du commerce électronique par l’Autorité de la Concurrence pour évaluer un marché avant de valider une opération de fusion-acquisition est une première. D’importance, comme le souligne cet édito des Échos.