THD fixe et mobile : le gouvernement dévoile sa feuille de route

Hier, lors d’une conférence sur l’aménagement numérique des territoires, le Premier ministre Edouard Philippe a présenté son plan d’action sur le Très haut débit. Côté Internet fixe, le gouvernement a obtenu l’engagement, de la part d’Orange et SFR, d’une accélération de la couverture des villes moyennes, sans renégociation de l’accord de répartition entre les deux opérateurs. En revanche, la négociation concernant la couverture 4G du territoire reste toujours dans l’impasse, les opérateurs souhaitant obtenir des contreparties avant de mettre en oeuvre les lourds investissements qui leur sont demandés.

Source : L’exécutif dévoile ses plans pour le très haut débit

Gemalto rejette l’offre de rachat d’Atos, qui persiste

Le spécialiste français de la sécurité numérique Gemalto a annoncé hier qu’il rejetait l’offre de rachat « non sollicitée et conditionnelle » de 4,3 milliards d’euros présentée par le groupe Atos. Il estime notamment que cette offre « ne propose pas de stratégie convaincante par rapport aux perspectives de Gemalto en tant qu’entreprise autonome » et « sous-estime de manière significative la valeur de Gemalto »

Ne se laissant pas décourager, Atos a confirmé sa proposition.

Source : Gemalto rejette l’offre de rachat d’Atos qui persiste

Loi travail : l’Assemblée vote la ratification des ordonnances

Les différentes ordonnances qui vont permettre de réformer le Code du travail ont été votées ce mardi par l’Assemblée nationale, à une large majorité. Le projet de loi doit désormais être examiné par les sénateurs, sans doute pas avant janvier.

Source : Les députés donnent leur feu vert à la réforme du droit du travail par ordonnances

Pas facile d’être une femme dans le milieu de la tech !

Le sujet n’est, hélas, pas une nouveauté. Ainsi, fin 2013, Fleur Pellerin, alors ministre de l’Économie numérique, dénonçait « Le sexisme insidieux du numérique ». Mais, longtemps tabou, il a été mis sous l’éteignoir, avant que ne se déclenche, en 2017, un mouvement salutaire de libération de la parole initié aux Etats-Unis, sous l’effet de plusieurs scandales qui ont touché la Silicon Valley et, plus récemment de l’affaire Weinstein.

En France, des étudiantes de l’école 42, ont témoigné sur le malaise qu’elles ressentent dans le cadre de leurs études à l’institut de formation informatique, entre machisme ambiant et comportements ou remarques déplacés de leurs congénères. Cette école n’a toutefois pas l’apanage du sexisme : en 2013, un mémoire en sociologie évoquait déjà ce fléau au sein de l’école Epitech. Par ailleurs, les premiers résultats d’une étude menée actuellement par la start-up Social Builder, auprès d’étudiants d’une vingtaine de formations aux métiers du numérique, sont tout simplement accablants.

Alors que le pourcentage de femmes dans les filières high-tech est en diminution, le sexisme étant un des facteurs expliquant cette tendance à la baisse, il est désormais temps d’AGIR !
Pour les formations incriminées, l’instauration d’une tolérance zéro vis-à-vis de ces comportements intolérables apparaît comme une évidence.
Des initiatives de promotion de la mixité dans le secteur du numérique existent déjà : à l’intérieur même des écoles (code[Her] à l’école 42, E-mma à Epitech), dans le cadre d’associations dédiées, comme StartHer ou  Women in Games, et bien sûr, sous l’égide de l’Etat, à l’instar du trop éphémère plan d’action « Sexisme, pas notre genre » mis en place en septembre 2016 par le secrétariat d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes. Il convient de les multiplier pour faire sortir les femmes de la position de « minorité visible » où elles sont confinées dans le monde de la tech.

Personne ne peut prétendre avoir la solution miracle et instantanée pour résoudre ce problème, qui commence à affecter réellement les entreprises et les recruteurs, et pas seulement pour des raisons « politiquement correctes »: s’il n’y a pas assez de femmes dans l’univers du numérique, il est aussi à craindre que les services offerts manquent la cible des femmes, qui pour le coup pèsent souvent bien plus lourd dans la balance économique, notamment parce que se sont souvent elles qui décident des dépenses des ménages.

Il va de soi qu’un engagement de la société dans son ensemble est nécessaire pour faire bouger les choses, depuis l’éducation des jeunes enfants, pour faire savoir aux filles comme aux garçons qu’elles sont légitimes partout et qu’elles méritent d’être accueillies partout avec le même respect que les hommes. Toutes les initiatives qui vont dans le sens d’une meilleur équité méritent donc toute notre attention, car pour le moment personne ne connaît « la » solution, et c’est plus probablement un éventail de solutions qui doit être déployé. Nous les suivrons donc dans ce blog. N’hésitez pas à nous faire part des actions efficaces dont vous avez connaissance !

Loi travail : comme une lettre à la Poste ?

Alors que le projet de loi sur la réforme du code du travail sera voté solennellement aujourd’hui par l’Assemblée nationale, la contestation parait s’être essoufflée depuis la rentrée. Habileté politique d’Emmanuel Macron ? Désunion syndicale ? Lassitude de la population ?

Jean-Marie Pernot, chercheur à l’Institut de Recherches Economiques et Sociales, Brice Couturier, journaliste, et Philippe Manière, fondateur et dirigeant du cabinet de conseil Footprint, en débattent.

Cible d’un piratage, Uber aurait acheté le silence des cybercriminels

Uber vient de révéler avoir fait l’objet, en octobre 2016, d’un grave piratage ayant exposé les données personnelles de 57 millions de clients et de 7 millions de chauffeurs. Ayant caché l’incident pendant plus d’un an, Uber aurait payé pas moins de 100 000 dollars aux pirates pour qu’ils gardent le silence sur cette affaire. De quoi établir un précédent qui pourrait donner des idées aux hackers…

Un épisode qui vient clôturer (?) en beauté cette annus horribilis, au point que des voix se font désormais entendre demandant de « liquider Uber ». Mais si on y ajoute un modèle économique qui n’a pas encore fait ses preuves, Uber peut-il tout simplement survivre sur le long terme ?

Source : Des hackeurs ont piraté Uber et dérobé les informations de 57 millions de clients

Altice exclut toute levée de fond et redresse (un peu) la tête en Bourse

Soucieuse de retrouver la confiance des marchés, la maison-mère de SFR a assuré qu’elle ne préparait aucune levée de fonds, espérant ainsi apaiser ceux qui redoutent une dilution prochaine de son capital. Elle a également précisé sa stratégie de désendettement, autour de la cession de certains « actifs non-stratégiques », en particulier ses milliers de pylônes de téléphonie mobile.

Source : Altice veut lever les inquiétudes sur sa dette et sa stratégie

L’action Altice continue sa chute libre, Drahi tente de rassurer

Malgré sa reprise en main par son fondateur, Altice n’arrive pas à enrayer la chute de son action en Bourse.

Mardi, Patrick Drahi s’est efforcé de rassurer les salariés du groupe, défendant sa stratégie et demandant à ses collaborateurs de tout mettre en oeuvre pour améliorer la relation client, martelant notamment le besoin de « simplification ». Et hier, il s’est présenté devant un parterre d’analystes télécoms pour tenter de rassurer les marchés, mettant notamment en avant une nouvelle politique d’économies : « Nous arrêtons les acquisitions. Nous revenons aux fondamentaux et nous nous concentrons sur l’allègement de la dette », a-t-il déclaré.

Sources :
Altice continue sa chute libre, Drahi tente de rassurer ses troupes
Face à la chute du cours d’Altice, l’acte de contrition de Patrick Drahi

Le prélèvement à la source confirmé pour début 2019

Le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, l’a confirmé en début de semaine : le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu entrera en vigueur le 1er janvier 2019.

Voici quelques articles évoquant les modalités d’application de cette réforme.

Sources :
Le prélèvement à la source confirmé pour début 2019, avec quelques modifications
Prélèvement à la source au 1er janvier 2019 : mode d’emploi
Impôts : cinq questions pratiques sur le prélèvement à la source prévu en 2019

Les chauffeurs britanniques d’Uber bientôt considérés comme des employés ?

Sale temps pour Uber au Royaume-Uni, son plus important marché européen : quelques semaines après le non-renouvellement de sa licence par l’autorité de régulation des transports du Grand Londres, le tribunal d’appel vient de confirmer une décision rendue en octobre 2016 par le tribunal du travail : d’après ce jugement, un chauffeur travaillant pour Uber doit être considéré comme un employé et non comme un travailleur indépendant, et par conséquent toucher le salaire minimum en vigueur. Une décision qui fragilise un peu plus le modèle économique d’Uber.

Source : Au Royaume-Uni, Uber devra salarier ses chauffeurs

Fibre optique : alliance inédite entre Orange et Free

Orange vient de remporter l’appel d’offres pour l’équipement en fibre optique du département de la Mayenne, devant cinq concurrents. Une des raisons de cette victoire a été la présence aux côtés de l’opérateur historique de… Free, dans le cadre d’un partenariat noué pour l’occasion. « Les habitants auront donc le choix dès le début entre deux opérateurs nationaux, Orange et Free, une première en France », a souligné Olivier Richefou, le président du Conseil départemental de Mayenne.

Source : Fibre optique : alliance inédite entre Orange et Free