Le e-commerce serait-il dopé par la crise?
C’est le motif principal invoqué par Kelkoo, commanditaire de l’étude, et cela fait partie des explications plausibles : les consommateurs ont pu chercher via ce canal à obtenir de meilleurs prix, ou encore à s’éviter des déplacement inutiles et coûteux.
D’autres facteurs sont certainement à prendre en compte :
- développement de l’accès un peu partout en Europe, et en particulier de l’accès haut débit,
- maturité des utilisateurs de plus en plus familiarisés avec l’usage des services en ligne,
- levée des freins liés à la sécurité des paiements, qui constituaient il y a encore cinq ans un facteur de défiance majeur à l’égard du commerce en ligne, et sur lesquels tant les banques que les sites de commerce ont fait un travail non négligeable, de sécurisation comme de pédagogie.
Quoiqu’il en soit, les chiffres sont là, et la France y est en très bonne place :
- en 2009, les ventes en ligne ont augmenté de 33% par rapport 2008, pour atteindre un chiffre d’affaires de 24,7 milliards d’€, soit 17% du CA européen du commerce en ligne, ce qui place la France en 3ème position européenne sur le plan du CA, derrière le Royaume-Uni (42,7 milliards d’€) et l’Allemagne (33,4 milliards d’€),
- les cyberacheteurs français ont un panier moyen de 995 € (moyenne européenne: 872 €) par commande et un prix moyen de 50 € (moyenne européenne: 44 €) par produit,
- pour 2010, le rapport prévoit 32,5 milliards d’€ de CA pour le e-commerce français, soit une augmentation de 31%, correspondant à 6,3% de toutes les ventes de détail nationales (4,7% en 2009).
Pour en savoir plus, on peut consulter:
- l’analyse du Monde,
- le communiqué de presse de Kelkoo, qui communique très régulièrement sur les chiffres clefs du marché dans son espace presse.
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