La CFE-CGC de SFR assigne l’opérateur pour « escroquerie »

La CFE-CGC reproche notamment à SFR Group de ne pas tenir les engagements sur le maintien de l’emploi pris au moment du rachat de l’opérateur par Numericable. Cet argument ayant alors contribué à faire pencher la balance au profit du cablo-opérateur face à son concurrent Bouygues Telecom, le syndicat attaque le groupe au pénal pour « escroquerie ».

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Source : La CFE-CGC assigne SFR pour « escroquerie »

Quand François Fillon s’enorgueillit d’avoir favorisé le lancement de Free Mobile

« En autorisant Free Mobile, j’ai peut-être fait perdre de l’argent aux opérateurs, mais j’en ai fait gagner aux consommateurs », a fièrement tweeté en début de semaine le candidat à la primaire de la droite pour l’élection présidentielle.

Vous pensez qu’on doit lui parler des plus de 11 000 emplois supprimés par les opérateurs (en attendant le « New Deal » de SFR) depuis 2012, année de lancement de Free ?

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Source : Fillon se pose en chantre du pouvoir d’achat pour avoir épaulé Free Mobile

Vers un nouvel épisode de la série « Consolidation du marché des télécoms français » ?

C’est en tout cas ce que Stéphane Richard a déclaré la semaine dernière à des investisseurs.

Les discussions sur une consolidation du marché français ont repris. Si Orange n’en est pas l’auteur, Orange se dit prêt à jouer le rôle de facilitateur et acquérir alors certains actifs.

A suivre…

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Source : Selon Orange, Bouygues, SFR et Free rediscuteraient mariage

SFR-Numéricable pris en flagrant délit de faux départ ?

Le groupe détenu par Patrick Drahi pourrait écoper d’une amende pour avoir, en 2014, mis en œuvre la fusion entre SFR et Numericable… avant même son acceptation par l’Autorité de la concurrence ! Selon l’enquête menée par cette dernière, ce faux départ se serait matérialisé par des offres commerciales communes lancées à une période où SFR et Numéricable n’en avaient pas encore le droit. La décision de l’Autorité de la concurrence est attendue à la fin de l’année, le montant théorique de l’amende pouvant atteindre 500 millions d’euros !

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Source : SFR pourrait écoper d’une lourde amende à Noël

Irlande : l’affaire Apple, symbole des choix de l’Europe de l’après-Brexit

La décision de Bruxelles d’exiger le remboursement de 13 milliards d’euros d’impôts à l’Irlande met au jour un des principaux défis de l’après-Brexit pour l’UE : celui qui consiste à changer de logique économique et d’accepter la solidarité interne. Un défi très difficile à relever.

Source : Irlande : l’affaire Apple, symbole des choix de l’Europe de l’après-Brexit

Une réflexion très intéressante (voir aussi la petite vidéo en bas de l’article, qui parle plus spécifiquement des GAFA).

Notons en complément que… les GAFA justement, sont particulièrement habiles pour profiter du dumping fiscal (voire le susciter), ce qui accentue évidemment les inégalités concurrentielles avec les autres acteurs de la filière télécoms. Il est évidemment plus facile de se constituer des « trésors de guerre » lorsqu’on débarque sur le territoire européen uniquement pour capter du chiffre d’affaire, sans participer ni au financement des infrastructures, ni aux finances publiques du territoire…

 

Avantages fiscaux d’Apple : l’UE somme l’Irlande de récupérer plus de 13 milliards d’euros

Source : Avantages fiscaux d’Apple : l’UE somme l’Irlande de récupérer plus de 13 milliards d’euros

Un feuilleton qui ne fait que commencer… Amazon, McDo et Starbucks sont aussi dans le collimateur. Il est temps que l’harmonisation fiscale soit au menu de l’Europe.

Sébastien Soriano (Arcep) : « Le manifeste pour la 5G signé par les opérateurs se conclut par un chantage »

 

Ils consentiront aux investissements nécessaires au développement de cette technologie si l’Europe revient sur le principe de la neutralité du Net, explique le président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes.

Source : Sébastien Soriano (Arcep) : « Le manifeste pour la 5G signé par les opérateurs se conclut par un chantage »

Bouygues Telecom renégocie les RTT

La filiale télécoms de Bouygues est en pleine réorganisation du temps de travail. Les jours de RTT pourraient être payés aux salariés qui le souhaitent.

Source : Bouygues Telecom renégocie les RTT – Le Figaro

Pas de licenciement programmés donc chez Bouygues Telecom (ouf)… mais, comme on peut s’y attendre partout où il y a forte compression des effectifs, l’employeur a besoin de faire travailler plus ceux qui restent pour assurer l’ensemble de l’activité.

Une idéologie économique qui conduit inéluctablement à la destruction des emplois

Le phénomène n’est évidemment pas surprenant, et toutes les mesures prises ces dernières années sapent progressivement tous les acquis sociaux des salariés, dans un processus très pervers qui se déroule cependant toujours à peu près selon les mêmes étapes. Dans le secteur des télécoms, nous venons de le rappeler dans notre tribune :

  • on crée les conditions d’une concurrence effrénée, en théorie au bénéfice du consommateur final ;
  • la guerre des prix qui s’ensuit, alors que le marché n’a pas la capacité d’absorber 4 opérateurs dans des conditions optimales de rentabilité et d’investissement dans la durée, rogne les marges, tandis qu’il est difficile de se développer (et même de se maintenir) sans continuer d’investir dans les réseaux ;
  • les acteurs en présence compriment tous leurs coûts de fonctionnement, dont évidemment les salaires, que certains tendent d’ailleurs trop souvent à considérer comme des dépenses et non comme un investissement indispensable à la dynamique de développement de l’entreprise ; cela se traduit par des destructions massives d’emplois, par tous les moyens possibles (et il en existe de plus en plus avec la promulgation de la Loi Travail) ;
  • enfin, une fois que les effectifs ont été réduits jusqu’à l’os, on s’aperçoit que les ressources humaines sont insuffisantes pour traiter toute l’activité.

Une pression accrue sur ceux qui travaillent

Que se passe-t-il alors ? On pourrait évidemment embaucher… C’est non seulement délicat après un plan de départs (volontaires ou contraints), mais c’est surtout contraire à l’idéologie patronale : le chômage est une modalité de partage du travail qui lui convient, car elle permet de faire pression à la baisse sur l’ensemble des variables du coût du travail, et d’obtenir des salariés plus dociles. Nous devons donc nous attendre à ce que tout y passe :

  • augmentation du temps de travail de ceux qui ont un poste, souvent déjà effective, notamment pour les cadres qui dépassent allègrement leur temps de travail théorique grâce au forfait jour qui fait l’impasse sur l’horaire effectif journalier, et ce sans compensation salariale (ou une compensation incomplète du travail supplémentaire demandé) ;
  • suppression des RTT, qui rappelons le ont compensé une intensification du travail conséquente depuis leur mise en place, et qui devaient permettre aux entreprises d’optimiser les plages d’activité de leurs équipes, pour mieux répondre aux attentes de la clientèle (extension des horaires d’ouverture par exemple) ou mieux utiliser l’outil industriel (faire tourner les machines quasiment 24 x 7) afin d’améliorer leur efficacité globale et donc leur rentabilité, ce qui a souvent été le cas ;
  • baisse de la rémunération chaque fois qu’elle est possible, très facilement via l’intéressement et la participation, ou au travers de toutes les rémunérations variables dont il est toujours possible de faire varier les paramètres pour verser moins aux personnels, et demain sous d’autres formes encore, rendues possibles par la Loi Travail ;
  • gel ou quasi gel des augmentations salariales, régime sous lequel nous vivons depuis déjà plusieurs années, et qui, de plus en plus, s’accompagne également d’un gel des promotions / évolutions de carrière, les nouvelles compétences que les salariés sont contraints d’acquérir de plus en plus vite n’étant plus considérées comme valorisables pour lesdits salariés (seule l’entreprise en tire profit) ;
  • dégradation des conditions de travail, à la fois par l’intensification de la pression aux résultats et des rythmes de travail qui s’accélèrent, mais aussi – et cette question ne devrait pas être négligée par les employeurs s’ils veulent conserver des salariés motivés, et donc efficaces – sentiment de plus en plus amer que les efforts consentis ne sont plus reconnus à leur juste valeur.

La vigilance des syndicats de plus en plus nécessaire

Alors que tous ces éléments sont, de plus en plus, renvoyés à la négociation dans les entreprises, il importe que les représentants syndicaux des salariés ne bradent pas le travail de leurs collègues.

Pour cela, ils doivent à la fois continuer de s’armer pour faire des analyses pertinentes permettant de démonter les argumentations fallacieuses qu’on leur oppose régulièrement, mais aussi réfléchir sérieusement aux moyens de restaurer un rapport de force qui rétablisse l’équilibre : aujourd’hui, et quoiqu’ils en disent, ce rapport de force est clairement du côté des employeurs, qui ont parfaitement réussi leur lobbying jusqu’à convaincre un gouvernement dit « de gauche » de prendre des mesures anti-sociales et d’adopter les idées les plus destructrices de l’idéologie néo-libérale.

Ce n’est pas toujours simple, car nous sommes tous attachés à la pérennité de nos entreprises, dont les difficultés économiques peuvent être bien réelles, et la plupart des salariés, syndicalistes compris, sont prêts à faire des sacrifices pour les sauver. Mais nous ne devons pas pour autant tout accepter : si la croissance est en berne, les inégalités sont en hausse. Il est donc plus que jamais nécessaire de défendre l’intérêt des travailleurs, ceux qui sont en poste comme ceux qui voudraient bien l’être.

En l’occurrence, les études économiques sérieuses montrent que les mesures les plus efficaces pour lutter contre le chômage ont été… celles de la réduction du temps de travail (revoir ici, et par exemple). Si nous voulons faire notre job de syndicalistes, ce n’est donc sans doute pas le moment d’accepter un recul sur ce plan.

Emploi dans les télécoms: arrêtons la casse

Face aux conséquences d’une politique de dérégulation outrancière qui n’a pas fini de produire ses effets catastrophiques, il est donc temps que la puissance publique se saisisse des dossiers. Il faut préserver l’emploi et appuyer le déploiement de l’innovation française, qui ne cesse de décliner, faute d’une régulation adéquate. Par Sébastien Crozier, président de la CFE-CGC Orange, Hélène Marcy, vice-présidente de l’ADEAS (Association pour la Défense de l’actionnariat salarié des opérateurs de télécoms)

Source : Emploi dans les télécoms: arrêtons la casse – La Tribune

 

Comme c’est notre tribune, je me permets d’en restituer le texte intégral :

 

La loi 96-659 du 26 juillet 1996 de réglementation des télécommunications, telle que rappelée sur le site de l’Arcep, indique explicitement que :

   II. – Le ministre chargé des télécommunications et l’Autorité de régulation des télécommunications veillent, dans le cadre de leurs attributions respectives :

[…]

   « 3 Au développement de l’emploi, de l’innovation et de la compétitivité dans le secteur des télécommunications ; […] ».

À ce titre, la CFE-CGC demande régulièrement depuis 2009 que l’attribution des licences mobiles, en vertu desquelles les opérateurs exploitent des fréquences appartenant au domaine public, soient assorties d’engagements pérennes sur l’emploi en France. L’application de telles contraintes à tous les opérateurs n’engendrerait aucune distorsion de concurrence.

Des tarifs ultra-compétitifs

D’ailleurs, la concurrence est plus que féroce dans le secteur des télécoms français : le prix des accès internet comme des communications mobiles y est le moins cher des principaux pays européens, comme l’ont confirmé, en 2016 et en 2015, les régulateurs belge[1] et britannique[2]. L’Europe fait par ailleurs partie des régions du monde où les communications internet et mobile sont les plus abordables, selon les analyses de UIT[3] (Union Internationale des Télécommunications, organisation des Nations Unies). La France se distingue en particulier pour ses offres de « bundle » comportant de l’Internet fixe illimité, où elle se place en tête de palmarès pour les débits offerts[4].

Au prix d’une hécatombe sur les emplois !

Plus de 30 000 emplois détruits en 10 ans… et ce n’est pas terminé !

Chez les opérateurs de télécommunications :

–        + de 8 000 emplois détruits en 10 ans, après une courte embellie liée à la négociation d’embauches supplémentaires chez Orange entre 2010 et 2012, dont les 22 000 suppressions de postes des années 2006 à 2012 incluses avaient débouché sur la crise sociale que l’on sait. Après 2012, les destructions ont recommencé de plus belle, chez tous les opérateurs : – 11 300 emplois entre fin 2012 et fin 2015[5].

–        Désormais, le rythme annuel des destructions oscille entre 3 et 4 000 emplois… et s’aggravera nettement en 2016-2017 : SFR prévoit 5 000 suppressions de postes[6]. Chez Orange, les chiffres seront du même ordre : + de 10 000 départs en retraite sont prévus sur ces deux années, dont à peine un sur deux sera remplacé. Souhaitons que Bouygues Telecom, qui a supprimé plus de 1 000 postes les deux dernières années, n’ait pas d’annonces à faire en la matière[7].

Chez les sous-traitants, tous les chiffres ne sont pas connus, loin s’en faut. Si l’on s’en tient aux seuls centres d’appels, les récents arrêts de contrats signifiés par SFR menacent 3 000 emplois dans les prochains mois[8].

Chez les distributeurs, plusieurs enseignes ont mis la clef sous la porte après l’arrivée du 4ème opérateur mobile : Tel & Com (760 salariés)[9], The Phone House (1200 salariés)[10], sans compter les distributeurs indépendants, mono ou multimarques, qui ont disparu du paysage. Les opérateurs eux-mêmes ferment nombre de leurs boutiques propriétaires, à l’instar d’Orange qui en a supprimé + de 150 depuis 2012… et ne s’en tiendra pas là. Les petites villes sont progressivement abandonnées, au détriment des clients qui ont sans doute le plus besoin d’accompagnement… même s’ils ne sont pas les plus rentables.

Quant aux équipementiers, que reste-t-il des fleurons français des technologies de communication ? Alcatel-Lucent a supprimé des milliers d’emplois et se trouve maintenant sous pavillon Nokia, qui annonce à nouveau de mauvais résultats. Sagem n’est plus que l’ombre de ce qu’il fut.

Rationalisations dévastatrices

La baisse drastique des prix imposée par la concurrence entre opérateurs suppose en effet de « rationnaliser les coûts », comme on l’écrit froidement dans les présentations financières. Mais cette expression apparemment inoffensive signifie qu’en réalité, chaque opérateur « digitalise » à toute allure la relation client pour limiter le nombre de boutiques et de conseillers clients par téléphone, et achète des équipements fabriqués en Asie, qu’il s’agisse des réseaux de télécommunications ou des terminaux vendus aux clients.

Globalement, les pertes d’emplois se chiffrent en dizaines de milliers… dans un secteur déclaré comme porteur de croissance !!

Comment le gouvernement et le régulateur peuvent-ils s’en satisfaire ?

Comment envisager « d’inverser la courbe du chômage » lorsque l’on s’interdit systématiquement d’intervenir sur la protection de l’emploi lors de l’attribution des licences ? Que l’on privilégie une concurrence folle qui met tous les acteurs à genoux ? Que l’on ne vérifie pas la viabilité économique des projets de rachat ? Ni que les engagements sur l’emploi concernent bien tout le personnel des entreprises cédées[11] ? Quand l’État prélève sans complexe taxes (et dividendes chez Orange) sur les opérateurs de télécommunications ?

Quelle innovation peut-on attendre dans le domaine du numérique si l’on étouffe les « chefs de file », qui fournissent les infrastructures nécessaires au développement des services qui nécessitent couverture et débit ? Quid des compétences qui disparaissent au fil des suppressions de postes ? D’où viendra l’innovation demain, si ce n’est d’acteurs nord-américains ou asiatiques, qui ont déjà pris une bonne longueur d’avance ?

Les télécommunications sont stratégiques pour notre pays

Des suppressions d’emplois aussi massives dans un secteur porteur d’avenir constituent évidemment un scandale, pour ceux qui les subissent comme pour les citoyens qui s’interrogent sur le futur de notre économie.

Il apparaît pourtant fondamental de préserver nos compétences et nos moyens d’action dans un domaine stratégique. Tous les indicateurs le démontrent : nos concitoyens veulent des réseaux performants et une couverture optimale sur l’ensemble du territoire, mais aussi du conseil et de l’accompagnement pour tirer le meilleur profit d’une révolution technologique sans précédent, et des services de plus en plus pointus. Ce n’est pas sans personnel qu’il sera possible de répondre à ces attentes.

Face aux conséquences d’une politique de dérégulation outrancière qui n’a pas fini de produire ses effets catastrophiques, il est donc temps que la puissance publique se saisisse des dossiers, d’abord pour préserver l’emploi, et pour appuyer le déploiement de l’innovation française, qui était très en pointe à l’aube de l’an 2000 dans le domaine des télécoms… mais qui ne cesse de décliner depuis, faute d’une régulation adéquate.

Sauver ce qui peut encore l’être

Dès 2012, la CFE-CGC a formulé 10 propositions au Ministère de l’Économie Numérique[12]. Certaines ont été partiellement mises en œuvre, mais beaucoup reste à faire ! On peut citer notamment :

–        Créer un fonds commun de soutien à l’emploi dans la filière Télécoms, financé par les opérateurs et les industriels et géré paritairement, pour garantir aux salariés en cours de licenciement des moyens de reconversion, de création d’entreprise et d’accompagnement. Le fonds serait géré paritairement.

Dans l’immédiat et dès à présent, il importe de se préoccuper activement du devenir des 5 000 salariés qui vont quitter SFR[13], afin non seulement qu’ils retrouvent un emploi, mais également que leurs compétences continuent de profiter aux télécommunications françaises.

–        Assortir tout droit d’utiliser des fréquences à des obligations d’emplois en France

–        Étendre le service universel aux mobiles et au très haut débit et faire contribuer tous les acteurs de la chaine de valeur au financement des réseaux et pas seulement les opérateurs.

–        Développer une fiscalité qui favorise l’investissement dans les infrastructures de nouvelle génération, et l’appliquer à tous les acteurs de la chaine de valeur.

–        Garantir la sécurité des infrastructures de télécommunications françaises et les données qu’elles transportent, par des normes techniques (sur les matériels et les applications) garantissant aux utilisateurs finaux la maîtrise de leurs données, mais aussi en imposant que l’actionnariat des opérateurs reste majoritairement français, afin que la France conserve sa souveraineté numérique.

[1] http://www.fftelecoms.org/articles/economie-des-telecoms-le-regulateur-belge-confirme-l-attractivite-des-tarifs-francais et pour 2015 http://www.latribune.fr/opinions/20150210trib9f2d3208e/la-france-a-les-meilleurs-prix-telecoms-d-europe.html

[2] http://www.fftelecoms.org/articles/economie-des-telecoms-la-france-propose-les-meilleurs-tarifs-selon-le-regulateur

[3] http://www.itu.int/en/ITU-D/Statistics/Documents/publications/misr2015/MISR2015-w5.pdf

[4] http://www.itu.int/en/ITU-D/Statistics/Documents/facts/ICTFactsFigures2016.pdf

[5] http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/07/28/la-casse-sociale-s-amplifie-dans-le-secteur-des-telecoms-en-france_4975983_3234.html et https://old.telecoms-media-pouvoir.net/index.php/nos-analyses/les-operateurs-telecoms-en-5-graphiques-actualisation-avec-les-donnees-2015/

[6] http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/07/27/sfr-souhaite-supprimer-5-000-emplois-soit-un-tiers-de-ses-effectifs_4975460_3234.html

[7] http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2014/09/24/bouygues-telecom-prevoit-finalementla-suppression-de-1404-postes_4493633_1656994.html

[8] http://www.silicon.fr/3000-emplois-menaces-prestataires-sfr-152121.html et http://www.en-contact.com/resiliation-des-contrats-par-sfr-arvato-et-sitel-touches-b2s-et-teleperformance-epargnes/

[9] http://www.channelnews.fr/tel-and-com-tire-le-rideau-23592

[10] http://www.franceinfo.fr/actu/economie/article/phone-house-va-fermer-en-france-1-200-salaries-concernes-249203

[11]http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/social/20160705.OBS4018/sfr-les-promesses-de-drahi-disparaissent-au-lavage.html et http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0211183280765-sfr-trouve-un-accord-avec-deux-syndicats-sur-les-suppressions-de-postes-2018791.php#xtor=RSS-38

[12] http://www.cfecgc-orange.org/201211163459/communiques-de-presse/les-10-propositions-de-la-cfe-cgc-au-ministere-de-l-economie-numerique.html

[13] http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0211183280765-sfr-trouve-un-accord-avec-deux-syndicats-sur-les-suppressions-de-postes-2018791.php#xtor=RSS-38

Dans les télécoms, des réorganisations à la hache

La décision de supprimer 5.000 postes chez SFR illustre la perte de valeur ajoutée dans un secteur où une concurrence exacerbée oblige à réduire encore les coûts. La question de la responsabilité de l’État est posée.

Source : Dans les télécoms, des réorganisations à la hache | Slate.fr

Une analyse qui recoupe assez largement les nôtres…

EU Bid to Protect Telecom Companies From Chinese Rivals Flounders

A European Union plan to help shield the bloc’s telecommunications-equipment companies from a rush of Chinese rivals is floundering, according to EU and industry officials, compounding the European industry’s troubles amid weak demand for its mainstay wireless products.

Source : EU Bid to Protect Telecom Companies From Chinese Rivals Flounders – WSJ

Une fois de plus, la suspicion pèse sur la loyauté de la concurrence chinoise en matière d’équipements de télécommunications : entre subvention des exportations de Huawei et ZTE, barrage des équipementiers européens Ericsson et Nokia (qui a absorbé Alcatel Lucent), voire espionnage des télécommunications occidentales via les équipements implantés par les entreprises chinoises, nombre de questions se posent.

Les Etats-Unis, comme souvent, se montrent beaucoup plus protectionnistes que les européens, et ont notamment interdit les équipements Huawei dans leurs réseaux de télécommunications, arguant justement des risques d’espionnage. Ce n’est peut être que du protectionnisme économique… mais il serait urgent que la Commission européenne prenne des mesures pour préserver nos derniers équipementiers européens, qui sont fort à la peine.

Il en va non seulement du maintien des emplois dans la filière, qui en détruit à tours de bras depuis plus d’une décennie, mais surtout de notre souveraineté numérique, enjeu bien plus important que le libre échange pour la préservation de notre autonomie économique et de nos démocraties.

Itinérance : Free Mobile réduira progressivement les débits

D’ici à 2020, Free Mobile se libèrera progressivement du contrat d’itinérance qui la lie à Orange. Si le calendrier était connu, les modalités ne l’étaient pas encore. C’est désormais le cas : à partir du 1er septembre 2016, le quatrième opérateur va progressivement limiter les débits dans les zones couvertes par Orange plutôt que par son propre réseau 2G/3G. Dans un courrier électronique envoyé à l’ensemble de ses abonnés, Free Mobile détaille les échéances :

Source : Itinérance : Free Mobile réduira progressivement les débits