Muriel Pénicaud lance une mission sur la valorisation des parcours syndicaux

Suite à la publication, en août, du rapport sur la valorisation des parcours syndicaux rédigé par Jean-Dominique Simonpoli, Directeur général de l’association Dialogues, ce dernier a été mandaté par la ministre du Travail Muriel Pénicaud, pour réfléchir à un plan d’action dans ce domaine, en collaboration avec Gilles Gateau, ancien adjoint de Manuel Valls, aujourd’hui DG ressources humaines d’Air France.

Source : Valorisation des compétences syndicales : un tandem chargé de réfléchir à un plan d’action

Comment les syndicats contribuent à réduire les inégalités de revenus

Source : Comment les syndicats contribuent à réduire les inégalités de revenus

Une intéressantes compilation d’études, qui battent en brèche un certain nombre d’idées reçues, tant sur l’utilité des organisations syndicales que de la santé économique des entreprises induite par une répartition plus égalitaire des profits.

Travail: syndicats et patronat attendent les premiers arbitrages

La concertation entre dans sa dernière ligne droite: les partenaires sociaux découvriront à partir de mardi les premiers arbitrages du gouvernement sur la réforme du code du travail, premier grand chantier social du quinquennat Macron qui doit entrer en vigueur fin septembre.

Source : Travail: syndicats et patronat attendent les premiers arbitrages sur Orange Actualités

Valorisation du parcours syndical : parution du rapport Simonpoli

A la demande de la ministre du Travail Muriel Pénicaud, Jean-Dominique Simonpoli, Directeur général de l’association Dialogues, a rédigé un rapport, dans lequel il égrène des pistes permettant de valoriser les compétences et les carrières des salariés qui font le choix de l’engagement syndical. Les recommandations figurant dans ce rapport « auront vocation à se trouver dans les ordonnances » de la future réforme du Code du travail, a précisé la ministre.

Source : Des pistes remises à Pénicaud pour favoriser l’engagement syndical

Réforme du Code du travail : la CFE-CGC inquiète

Dans un communiqué signé par la confédération et l’ensemble de ses fédérations, la CFE-CGC affirme redouter « que des dispositions nouvelles de précarisation du travail introduites par la future loi ne dégradent un peu plus la situation de l’emploi et de l’économie ».

Il apparaît, à ce stade, que le projet de l’Exécutif est de reprendre un grand nombre des dispositions abandonnées, parce que trop clivantes, des lois Rebsamen et El Khomri. Et de les amplifier encore.

Source : Quel avenir pour l’entreprise et ses salariés ?

Quelle valorisation pour les représentants syndicaux ?

De nombreuses études montrent une forte discrimination à l’égard des représentants syndicaux dans les entreprises. Dans ces conditions, comment peuvent-ils espérer négocier à égalité, s’interroge un collectif de chercheurs.

Dans une autre tribune, Jean-Pierre Clamadieu, P-DG du groupe belge de chimie Solvay, estime que le dialogue social ne peut se développer que si l’entreprise reconnaît et valorise la fonction des représentants des salariés.

Sources :
« Dans les entreprises, l’action des représentants des salariés est loin d’être considérée comme légitime »
« Renforcer le dialogue social, c’est aussi contribuer à faire des représentants syndicaux des interlocuteurs solides »

Quels contours pour la future réforme du Code du travail ?

En milieu de semaine dernière, la ministre du Travail Muriel Pénicaud a présenté le projet de réforme du Code du travail au Conseil des ministres, puis à la presse.

Parmi les surprises qui s’y sont glissées, c’est le CDI de projet, cher au Medef, qui a fait le plus parler, notamment condamné par François Hommeril, le président de la CFE-CGC.

Sources :
« Il y a une continuité entre la loi El Khomri et la réforme Macron du code du travail »
Réforme du code du travail : le « CDI de projet » est-il une arnaque?
Projet d’extension du contrat de chantier : « un scandale » pour la CFE-CGC

Quelles évolutions dans l’engagement des salariés syndiqués ?

La Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) a publié en mars une étude sur les formes et implications de l’engagement syndical en France. Si l’on peut déplorer qu’elle s’appuie sur des chiffres datant de 2013, cette étude apporte un éclairage très intéressant sur l’évolution, au cours des années, des modalités et de l’intensité de la participation des adhérents à la vie syndicale. Voici son résumé :

En 2013, 11 % des salariés âgés de 18 à 65 ans déclarent adhérer à une organisation syndicale, 30 % d’entre eux participent régulièrement aux activités de leur syndicat, alors qu’un peu plus de 50 % n’y ont jamais pris part ou très rarement.

Les syndiqués les plus engagés sont plus âgés, moins diplômés et plus souvent ouvriers, que la moyenne des salariés adhérents. En dépit d’un taux de syndicalisation moins élevé que dans la fonction publique, les syndiqués du secteur marchand sont en proportion plus engagés.

Les salariés syndiqués participent plus souvent aux élections professionnelles et aux conflits du travail. Cette plus grande implication dans des causes collectives dépasse les limites de l’entreprise. Ils déclarent plus souvent être membres d’associations caritatives, de défense des droits et intérêts communs, de protection de l’environnement ou de partis politiques. Ils participent plus fréquemment à des activités bénévoles.

Entre 1983 et 2013, la part des adhérents qui participe régulièrement aux activités syndicales a sensiblement diminué dans un contexte de repli de la syndicalisation et l’adhésion intervient de plus en plus tardivement au cours de la carrière. Cette moindre attractivité pour l’engagement syndical va de pair avec un fort recul de l’adhésion à d’autres associations qui marquent un engagement citoyen. Pour autant, les syndicats de salariés comptent plus d’adhérents que la plupart des autres organisations.

Source : De l’adhérent au responsable syndical – Quelles évolutions dans l’engagement des salariés syndiqués ?

Réforme du Code du travail : priorité à la concertation ?

En début de semaine, le Premier ministre, Edouard Philippe et la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, ont envoyé aux partenaires sociaux un « programme de travail » pour réformer le Code du travail. Et pour éviter de connaître les difficultés qui ont marqué la mise en œuvre de la Loi travail par le précédent gouvernement, l’exécutif mise sur la concertation avec les organisations syndicales et patronales.

Prudent dans sa réaction face à un projet aux contours encore assez flous, François Hommeril, le président de la CFE-CGC, estime que « c’est au résultat qu’on devra juger ».

Sources :
Code du travail : comment le gouvernement veut éviter l’incendie
Réforme du Code du travail : la CFE-CGC prévient que c’est « au résultat qu’on devra juger »

Code du travail : l’accord d’entreprise doit-il primer ?

Depuis quelques jours, Emmanuel Macron et son premier ministre rencontrent les partenaires sociaux pour préparer le terrain à une réforme du Code du travail. L’axe majeur de leur projet serait le renforcement de la primauté des accords d’entreprise sur les accords de branche et les dispositions législatives. Les défenseurs de cette inversion de la hiérarchie des normes considèrent qu’une telle souplesse est nécessaire pour mieux répondre aux besoins des entreprises, et donc pour développer l’emploi. Ses opposants y voient au contraire une façon de fragiliser les salariés en favorisant le dumping social.

Gilbert Cette, économiste français spécialisé dans l’étude du marché du travail, des temps de travail et de la productivité, et Emmanuel Dockès, professeur en droit du travail, débattent de de cette question.

Réforme du code du travail : ce que veut faire Emmanuel Macron

Assouplissement du temps de travail, flexibilité pour les entreprises, ordonnances… Le président de la République reçoit, ce mardi 23 mai, les partenaires sociaux pour évoquer les pistes de sa réforme.

Source : Réforme du code du travail : ce que veut faire Emmanuel Macron

Présidentielle : les syndicats ont-ils tout à perdre ?

La période post-élection s’annonce compliquée à négocier pour les syndicats de salariés, leur position n’étant pas acquise dans les dispositifs imaginés par les deux candidats encore en lice pour présidence : Marine Le Pen plaide pour ce qu’elle appelle une « véritable liberté syndicale », susceptible de permettre à de nouvelles organisations d’émerger et, donc, de réduire l’influence de celles déjà en place. Emmanuel Macron entend, pour sa part, réformer le code du travail par ordonnances et renouveler le dialogue social en donnant la priorité aux négociations d’entreprises ou de branches.

Voici un débat autour de cette question entre Véronique Descacq, Secrétaire générale adjointe de la CFDT, François Hommeril, Président de la CFE-CGC, et Catherine Perret, Secrétaire nationale de la CGT en charge de la formation initiale et professionnelle.

Forfait jours, astreintes : la CGT et la CFE-CGC saisissent le Conseil de l’Europe

La réglementation issue de la loi « Travail » expose les salariés en « forfaits-jours » à des durées de travail déraisonnables et prive également ceux assujettis à des astreintes d’un véritable temps de repos.

Source : La CFE-CGC et la CGT saisissent le Comité européen des droits sociaux sur le forfait-jours et astreintes