Le traité de paix avait-il seulement été signé ?
Source : Télécoms : Free et Bouygues relancent la guerre des prix
Le traité de paix avait-il seulement été signé ?
Source : Télécoms : Free et Bouygues relancent la guerre des prix
Plan de départs dans la distribution, lancement de SFR Presse, rattrapage sur le très haut débit mobile… L’opérateur de Patrick Drahi bataille sur plusieurs fronts pour tenter de retrouver la confiance de ses abonnés et renouer avec les bénéfices.
C’est Gervais Pellissier, Directeur général adjoint d’Orange en charge des opérations européennes, qui l’affirme selon un article du Financial Times : de nouvelles fusions-acquisitions d’opérateurs ne sont plus à l’ordre du jour en Europe « pour les 12, 18 ou 24 prochains mois ».
Source : La consolidation du marché européen des télécoms au point mort
Confronté au morcellement de l’activité distribution de SFR, le nouveau DG Michel Paulin a décidé d’une réorganisation de cette dernière, autour de deux structures autonomes adressant respectivement le marché grand public et le marché BtoB. Cette transformation ne sera évidemment pas sans impact sur l’emploi, comme il l’a annoncé aux salariés dans une lettre interne.
Cette restructuration aura nécessairement des impacts sur le volume d’emploi des deux nouvelles entités et donnera lieu pour celles-ci à un plan de départ volontaire.
De quoi accentuer encore la tendance à la baisse des emplois dans le secteur des télécoms…
Source : SFR va restructurer sa distribution et annonce un futur plan de départs volontaires
Le Ministre de l’Economie redoutait, en mars dernier, la dilution de la participation de l’Etat au capital d’Orange, et sa position a largement contribué à l’échec de l’opération. Se voulant « pragmatique », Emmanuel Macron se dit désormais vendeur lorsque les conditions de marché seront « propices », à savoir quand l’opérateur historique aura mené à bien sa politique d’aménagement du territoire en fibre optique et antennes 4G, et vu le cours de ses actions remonter suffisamment. De fait, le gouvernement, qui va devoir trouver plusieurs milliards d’euros pour recapitaliser EDF et Areva, envisage de revendre une partie de ses participations les moins stratégiques, catégorie dans laquelle entre visiblement Orange.
Prenant le contrepied de l’opinion de Stéphane Richard qui faisait le « pari » d’une remontée des prix dans le secteur des télécoms, le P-DG de Bouygues Telecom Olivier Roussat, interviewé par France Info, « ne pense pas que les prix augmentent à court terme dans le mobile […] pas plus chez nous que chez les autres, parce que nous sommes très concurrentiels sur le marché français ».
En marge de l’article du JDD sur l’éphémère réouverture des discussions entre Orange et Bouygues Telecom, figure un encart intitulé « Et si Orange rachetait Free ? ». Un article plus étayé de ZDNet analyse les tenants et les aboutissants de cette invraisemblable opération, dont l’hypothèse a été démentie ce jour par une source « très bien placée ».
Source : Orange qui rachèterait Free : le nouveau scénario improbable
Il y a un mois, l’opérateur, avec SFR et Free, a rouvert les négociations avec Bouygues pour aboutir à un accord. Sans succès.
La CFE-CGC est ouverte au progrès technologique… s’il s’accompagne d’un progrès social. Notre organisation y réfléchit régulièrement, notamment au travers de ses séminaires et Universités d’été, et sortira dans les prochaines semaines un Livre Blanc sur les « Enjeux de la numérisation de nos vies ».
L’accord « portant sur l’accompagnement de la transformation numérique chez Orange » est malheureusement porteur de trop dérives aliénantes pour les personnels du Groupe… sans que ni la pertinence ni l’efficacité économique des outils et méthodes proposées n’aient été démontrées par la Direction.
La CFE-CGC Orange, avec Sud et la CGT (représentant ensemble plus de 53% des personnels d’Orange), ont donc décidé de faire valoir leur droit d’opposition à l’accord signé la CFDT et FO (représentant un peu moins de 39% du personnel), dont la mise en œuvre comporte de nombreux dangers pour les personnels.
Source : CFE-CGC groupe Orange | Droit d’opposition sur l’accord numérique | Communiqués de Presse
Une analyse intéressante de l’intégration à SFR des médias de NextRadioTV et Altice Media Group France.
Source : Téléphoner dans un autre pays de l’UE devient beaucoup moins cher
Cette mesure, adoptée sous la pression de la Commission européenne, semble a priori un bonne nouvelle pour le consommateur. Mais elle comporte un revers de taille : dans les zones touristiques, les investissements, permanents ou saisonniers, pour améliorer la capacité du réseau à écouler les appels, étaient jusqu’alors financés par le roaming. Il est donc à craindre que les déploiements dans ces zones soient désormais ralentis, ou leur couverture saisonnière amoindrie.
Dans certaines zones où la population double ou triple pendant les périodes de fréquentation touristique (exemple typique en France : Lacanau), des infrastructures mobiles viennent compléter les réseaux permanents pour faire face à l’augmentation du trafic. Le financement de ces infrastructures supplémentaires était assuré par les recettes du roaming. S’il sera donc, sur le papier, moins cher pour les touristes de téléphoner depuis ces zones vers leur pays d’origine, dans la pratique, ce ne sera peut-être plus possible d’appeler en raison de la saturation des réseaux, car il n’y aura plus suffisamment de recettes pour financer l’effort de densification des relais.
Notons également que les migrations touristiques se font essentiellement des pays à fort pouvoir d’achat vers les pays à plus faible pouvoir d’achat. Ceux qui sont déjà les plus privilégiés feront donc des économies au détriment des territoires qui avaient besoin de ces ressources pour améliorer leurs infrastructures.
« Toujours plus pour les riches », devise de la Commission européenne ? C’est en tous cas ce que produit sa politique sans discernement, obnubilée par la « concurrence pure et parfaite » (un mythe) sous couvert d’une défense des consommateurs dont les visions sont souvent très « court-termistes »… comme toutes celles exclusivement gouvernées par des approches purement financières.
Source : Le déploiement de la 4G et de la fibre dans le viseur du Sénat, High tech
Dans le cadre de l’examen de la loi sur le numérique d’Axelle Lemaire…
Pour une fois une bonne nouvelle sur le plan de l’emploi dans la filière télécoms !
Elle nous vient de l’Observatoire des Réseaux d’Initiative Publique (RIP), réalisé par l’Idate pour le compte de la Fédération des industriels des réseaux d’initiative publique et de la Caisse des Dépôts. Cette étude nous montre que les RIP, qui se chargent de couvrir en réseaux Très Haut Débit les zones les moins denses du territoire en déléguant la construction et l’exploitation à des opérateurs privés, ont mobilisé environ 6 000 emplois directs équivalents temps plein (ETP) en 2015. En croissance de 17% par rapport à 2014, ces effectifs devraient doubler d’ici à fin 2017, pour atteindre 12 000 emplois ETP.
Source : Très haut débit : les réseaux d’initiative publique au service des emplois
De très intéressants graphes interactifs qui permettent de mieux (ré)appréhender le paysage télécoms français, du point de vue de la puissance économique, des effectifs, des nombres d’abonnés, des équipements, et de la taille des réseaux commerciaux des quatre opérateurs.
Source : Infographie : Les télécoms français après le non de Bouygues à Orange