La CFE-CGC Orange et l’Adeas demandent la révocation de Bpifrance du conseil d’administration d’Orange

La CFE-CGC Orange et l’Association pour la défense de l’épargne et de l’actionnariat des salariés estiment incompatible la présence de Bpifrance, via son PDG Nicolas Dufourcq, au conseil d’administration de l’opérateur historique, alors que la banque publique d’investissement est aussi présente au capital de Kosc Telecom, nouvel opérateur concurrent direct d’Orange dans les télécoms d’entreprise. Elles invoquent un risque de conflit d’intérêt.

Le problème, c’est qu’en siégeant au conseil d’administration, Bpifrance a accès à toutes les données du marché entreprise d’Orange, comme les taux de marge.

Source : Orange : des salariés actionnaires veulent chasser Bpifrance du conseil

Les revenus des opérateurs se stabilisent

Confirmant la tendance à une stabilisation relevée dans l’édition 2016 de notre série Les opérateurs télécoms en 5 graphiques, les revenus des opérateurs n’ont baissé que de 0,2% au 2ème trimestre 2017 par rapport à la même période en 2016, selon le dernier Observatoire des marchés de l’Arcep. La démocratisation de la 4G dans le mobile et l’essor des offres Internet fixes à très haut débit expliquent ces « bons » résultats.

Source : Le marché des télécoms retrouve des couleurs

Arcep : vers un nouvel encadrement des tarifs du dégroupage ?

Pour inciter les opérateurs alternatifs à accélérer leur transition technologique vers la fibre, le régulateur se propose de réformer les tarifs d’accès à la boucle locale sur la période 2018-2020, avec d’abord une baisse (9,31€ mensuels par ligne en 2018 contre 9,45€ actuellement), puis une augmentation progressive (9,41€ en 2019 et 9,51€ en 2020). Par ailleurs, afin d’accompagner la migration des abonnements vers le très haut débit, l’Autorité propose également d’abaisser de 15€ à 5€ le tarif des frais de résiliation du dégroupage total.

L’Arcep vient de lancer une consultation publique portant sur ce projet, ouverte jusqu’au 6 novembre. A suivre…

Source : Baisses et hausse en vue pour l’accès à l’ADSL

Orange dégaine à son tour son offre presse

Après SFR et Bouygues Telecom, c’est au tour de l’opérateur historique d’enrichir son offre de contenus avec un kiosque proposant des titres de presse numérique et des bandes dessinées, qui seront accessibles gratuitement pendant 6 mois pour la plupart des abonnés. Ensuite, chacun des deux services sera facturé 9,99€ par mois.

Source : Orange veut convertir ses clients à la presse

Orange Bank, c’est pour le 2 novembre

C’est sous Twitter que Stéphane Richard a officialisé le lancement d’Orange Bank, qui devrait intervenir début novembre, avec quatre mois de retard sur les annonces initiales, le temps qu’il aura fallu à l’opérateur pour peaufiner la mise en place de ce nouveau service qui l’engage dans un nouveau métier.

Source : Orange Bank sera lancée le 2 novembre

Fuite de données personnelles chez Numericable

Des clients Numericable ont reçu la semaine dernière un e-mail les informant que leurs données personnelles avaient été dérobées, un incident qui date du 11 août. Si la transparence du fournisseur d’accès est louable, Numericable n’est, pour l’heure, pas capable de chiffrer le nombre de victimes, pour lesquelles les conséquences pourraient s’avérer assez lourdes, au-delà de la seule intrusion dans leurs données privées.

Les hackers ont dérobé l’intégralité de la vie numérique de ces clients. Cela conduira nécessairement à des démarchages téléphoniques et numériques, mais aussi à du hameçonnage.

Source : Fuite de données personnelles chez Numericable

Quatre orientations pour l’aménagement numérique du territoire

Le gouvernement a publié la semaine dernière les grandes orientations de sa stratégie d’aménagement numérique des territoires. Ces dernières s’appuient sur quatre grands axes : garantir à l’ensemble des foyers un accès au « bon haut débit » dès 2020, accélérer la dynamique du plan France Très Haut Débit, généraliser une couverture 4G rapide et de qualité pour tous les Français, simplifier les déploiement via une adaptation de la réglementation et mieux informer les utilisateurs.

Source : Très haut débit : 4 orientations pour remettre la France sur les rails

Stéphane Richard : « Les télécoms doivent devenir multiservices »

La santé de l’opérateur historique, le déploiement du très haut débit et l’initiative solitaire de SFR, l’évolution des marchés français et européen des télécoms, ou encore son avenir à la tête d’Orange : Stéphane Richard fait le point, interviewé par Les Echos.

Stéphane Richard : « Les télécoms doivent devenir multiservices »

Très Haut Débit : l’UFC Que choisir dénonce un objectif « illusoire »

Alors que le gouvernement Macron poursuit toujours l’objectif d’une généralisation du Très Haut Débit en France d’ici à 2022, mais ne paraît visiblement pas prêt à investir pour cela, l’UFC-Que Choisir rend publique une étude dans laquelle elle affirme que l’objectif du plan France Très Haut Débit est complètement « illusoire », et que le rythme de déploiement actuel des réseaux ne permettrait de l’atteindre qu’en 2035, soit… avec 13 ans de retard.

Source : Transition vers le très haut débit L’inadmissible amplificateur de la fracture numérique !

L’État 100% numérique de Macron coûtera 9,3 milliards d’euros

Le Grand Plan d’Investissement 2018-2022, remis par Jean Pisani-Ferry au Premier ministre, prévoit de consacrer 9,3 milliards d’euros, sur une enveloppe de 57 milliards, à la modernisation de l’Etat. Explications.

Source : L’État 100% numérique de Macron coûtera 9,3 milliards d’euros

Un Etat de plus en plus numérique ? pourquoi pas… mais dans le même temps « L’Etat se met en stand-by » concernant le déploiement du haut débit,  :

« …le rapport Pisani-Ferry n’est pas revenu sur l’objectif d’un « très bon débit » pour tous à horizon 2020, un objectif intermédiaire annoncé courant juillet par Emmanuel Macron. Il faut dire que pour y arriver, l’exécutif mise sur davantage d’investissement de la part des opérateurs télécoms. »

Le tout dans un cadre de régulation du secteur des télécoms et d’une fiscalité qui n’incitent pas les opérateurs à investir, sauf par des mesures purement incantatoires, ou éventuellement vexatoires, qui pourraient s’avérer très insuffisantes.

L’Etat aussi veut donc tout avoir sans rien payer.

Qui va donc payer au final ? Les citoyens des zones mal desservies par internet ou mobile faute d’une rentabilité suffisante pour des opérateurs sans cesse contraints de baisser leurs prix pour rester dans la course (la rentabilité de la 4G est déjà compromise par la data illimitée avant même d’être entièrement déployée, tandis que la Fibre est loin de couvrir tout le territoire, et qu’il est mathématiquement impossible de rentabiliser les investissement dans les zones peu denses). Déjà délaissés par les services publics « physiques » qui désertent les mêmes zones, les habitants des zones rurales seront doublement pénalisés par la fracture numérique. La grogne est de plus en plus perceptible chez ces citoyens, que le nouveau gouvernement rend chaque jour un peu plus précaires par ses nouvelles annonces.

De là à penser que notre nouveau Président ne songe qu’à servir les seuls  « bobos des centres ville » qui ont voté pour lui, il n’y a qu’un pas… Alors certes, les prochaines élections ne sont que dans 5 ans, mais si la démocratie ne s’occupe plus de tous les Français, il y a fort à craindre qu’ils aillent la chercher dans la rue avant la fin de la mandature, n’en déplaise à Jupiter…

Mobile : l’Arcep entend (toujours) inciter les opérateurs à investir davantage

Le régulateur des télécoms a publié hier, sur le site monréseaumobile.fr, de nouvelles cartes interactives permettant de connaître, de manière plus fine, la couverture mobile d’une zone donnée. Avec ce nouvel outil, l’Arcep, qui espère un « choc de la transparence », veut aider les consommateurs à mieux choisir… et surtout inciter les opérateurs à investir pour déployer plus d’antennes.

En parallèle, et avec ce même objectif, l’Arcep milite pour une « stagnation » des redevances versées à l’Etat par les opérateurs pour l’utilisation des fréquences mobiles.

Il ne s’agit pas de faire de cadeau aux opérateurs mais de les soutenir alors qu’ils contribuent déjà largement au budget de l’Etat. L’effort demandé doit porter sur l’investissement plutôt que d’éventuelles redevances.

Source :
Comment l’Arcep veut booster les investissements dans le mobile
L’Arcep plaide pour une « stagnation » des redevances pour les fréquences mobiles

La CFE-CGC Orange aurait apprécié que ces cartes existent plus tôt, notamment lorsque l’Arcep prétendait que la couverture de Free Mobile répondait aux exigences de son cahier des charges…

SFR : les salariés préoccupés après le départ de Michel Paulin

Le départ de Michel Paulin a été la goutte d’eau qui fait déborder le vase : les représentants des salariés de SFR au Comité Central d’Entreprise attendent des explications quant à la stratégie de l’opérateur, mais aussi des actions concrètes.

Source : SFR : blocage au Comité Central d’Entreprise ?

Risque de privatisation d’Orange : la CFE-CGC monte au créneau

Suite aux déclarations du ministre de l’Economie Bruno Le Maire au début du mois, la CFE-CGC et l’Association pour la défense de l’épargne et de l’actionnariat des salariés de l’opérateur historique s’inquiètent de la possibilité d’une cession des 23% détenus par l’Etat dans le capital du groupe. Dans une lettre ouverte adressée au Premier ministre, elles lui demandent d’éclaircir la position de l’Etat quant au caractère stratégique d’Orange et des participations au capital qu’il prévoit de conserver.

Source : Privatisations : la CFE-CGC d’Orange monte au créneau

SFR perd son cinquième patron en cinq ans

Entré chez SFR en janvier 2016, le Directeur général Michel Paulin quitte son poste avec effet immédiat. L’opérateur a choisi de ne pas lui désigner de successeur direct, mais de partager ses champs d’activité entre deux hommes : Alain Weill, DG des activités médias d’Altice et DG de SFR Media, s’occupera de « l’intégration des actifs télécoms et médias », tandis que Michel Combes, le PDG de SFR et DG d’Altice, prendra directement en charge la « transformation de l’entreprise et le rétablissement de la performance opérationnelle ».

Source : SFR perd son cinquième patron en cinq ans

Très Haut Débit : l’AVICCA fermement opposée au projet de SFR

Après la réaction sceptique du secrétaire d’Etat au Numérique Mounir Mahjoubi au projet de SFR de fibrer seul l’ensemble du territoire, l’Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel (AVICCA) réagit plus vivement en s’opposant catégoriquement à cette initiative. Dans le cadre des 43 propositions qu’elle a adressées au gouvernement pour l’aider à préparer sa feuille de route en matière de Très Haut Débit, elle estime que « se fier aux seules annonces d’acteurs privés compromettrait gravement l’atteinte des objectifs fixés », et entend signifier aux opérateurs « qu’ils franchiraient une ligne rouge en dupliquant des réseaux FttH et en déstabilisation des projets et RIP FttH ».

De son côté, SFR ne se laisse pas impressionner par ces retours peu favorables, affirmant même que « les déploiements sont en cours ».

Source : Plan THD : l’AVICCA est fermement opposée à SFR et son projet de fibrer la France seul