Source : La rigidité des pratiques d’embauche à la française – The Conversation
Où l’on voit que, plutôt que de critiquer l’école ou le Code du travail, le Medef devrait balayer devant sa porte : il est aussi créateur de rigidités, et non des moindres, à l’embauche.
Si l’on ose s’avancer dans un « décryptage de comptoir », ce que veulent les entreprises, finalement, c’est :
- disposer d’un vivier formé à leurs besoins pour que les candidats à l’embauche soient immédiatement opérationnels ;
- le filtrer à leur seule convenance pour recevoir le minimum de candidatures, si possible des « moutons à 5 pattes » ;
- pouvoir licencier facilement si elles se sont trompées, soit sur le recrutement lui-même, soit sur les prévisions d’activités ou de compétences nécessaires pour l’assurer.
Quand on regarde en parallèle le taux de chômage et les pénuries régulièrement avancées (par les organisations représentant les entreprises) de candidats ad-hoc pour nombre de postes ou de secteurs d’activités dits « en tension », on peut légitimement s’interroger sur la boite noire qu’il y a entre les deux, et les efforts que les employeurs sont prêts à consentir pour leur part dans le but de faire baisser le chômage et de fluidifier le marché du travail, cette fois-ci à l’entrée.
Alors, maintenant que les ordonnances sont signées, ce million d’emplois, pour lesquels vous avez fait fabriquer une partie de vos pin’s en RépubliqueTchèque (pourquoi faire travailler des salariés français quand c’est moins cher ailleurs) c’est pour quand exactement Monsieur Gattaz ?