N’avoir « rien à cacher » n’est pas une raison pour accepter la surveillance de masse

« Je n’ai rien à cacher, je n’ai rien de fait de mal ni d’illégal, donc peu importe si on m’espionne. » C’est l’argument auquel se heurtent systématiquement les défenseurs de nos libertés numériques. Mais n’avoir « rien à cacher », et accepter de livrer toutes ses données à Facebook, Google et à une multitude de services « gratuits » tout en sachant, de façon plus précise depuis les révélations d’Edward Snowden, que ces données alimentent directement la surveillance de masse, est-ce vraiment un raisonnement tenable sur le long terme ?

Diffusé en salles depuis quelques mois, le documentaire « Nothing to Hide » de Marc Meillassoux, désormais en ligne sous licence Creative Commons, constitue une réponse passionnante à cette question cruciale pour notre avenir.

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