Le vol de données personnelles sur les réseaux numériques est un fléau du XXIe siècle. Personne, ni entreprise, ni association, ni administration, ni particulier n’est à l’abri de cette délinquance sans visage.
Ce n’est pas une raison pour subir le phénomène avec fatalisme. C’est pour cela que la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a décidé de mettre Orange au pilori au moyen d’un « avertissement public ».
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L’ex-France Télécom explique que « la faille de sécurité serait liée aux risques inhérents à une chaîne de sous-traitance », peut-on lire dans la délibération. C’est bien le problème !
Toutes les grandes entreprises recourent à des armadas de sous-traitants dans de multiples domaines. Mais dans le BTP, comme dans l’énergie ou les télécommunications, le risque est le même : celui d’une dilution de la responsabilité.
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De notre point de vue, ces sous-traitances en cascade non seulement diluent la responsabilité, ce qui en l’occurrence a une incidence sur la sécurité des données de nos clients, mais elles conduisent également à la perte de compétences de l’entreprise sur ses activités, de plus en plus proches du cœur de métier.
Tout cela a évidemment des conséquences sur la sécurité, la qualité des produits, la différenciation des offres… , bref des éléments clefs sacrifiés au nom de la course aux coûts bas et à la flexibilité de l’emploi. Est-ce le monde dans lequel nous voulons vivre ?
Accuser les autres est le B-A BA du métier télécom, la faute est toujours à l’autre extrémité d’un circuit !
La sous-traitance a bon dos, mais si ça peut contenter le bon public c’est plus difficile à avaler en milieu connaisseur parce qu’en principe les sous-traitants qui mettent au point des applications ne devraient travailler que sur des jeux de tests, pas sur des données réelles.