Si le juge d’instruction, qui rendra son ordonnance d’ici quelques semaines, suit l’avis du parquet, Didier Lombard, ancien numéro un de France Télécom (devenu Orange en 2013), son ex-bras droit, Louis-Pierre Wenes, et celui qui fut DRH, Olivier Barberot, comparaîtraient pour « harcèlement moral ». De même pour la société France Télécom, personne morale.
Deux directeurs territoriaux – Nathalie Boulanger et Jacques Moulin –, ainsi que le DRH France de l’entreprise, Guy-Patrick Cherouvrier, et l’ex-directrice du programme Act, Brigitte Bravin-Dumont, devraient répondre, eux, de « complicité de harcèlement moral ».
A l’origine de cette procédure, la CFE-CGC demande, pour sa part, la requalification des faits en « mise en danger de la vie d’autrui » et « homicide involontaire ».
Sources :
Suicides à France Télécom : des dirigeants menacés de poursuites pour harcèlement moral
Crise des suicides à France Télécom : la CFE-CGC demande le renvoi en correctionnelle pour mise en danger de la vie d’autrui et homicide involontaire