Fournir l’outil digital ne suffit pas

E-mails, pièces jointes et autres disques réseau… Le chimiste Solvay souhaitait encourager ses collaborateurs à abandonner ces outils « anciens ». Le…

Source : Fournir l’outil digital ne suffit pas – Digital Strategy

Quelques bons conseils dont tout le monde pourrait s’inspirer… car non, le numérique n’est pas magique, et ne s’apprend pas en 1 clic 🙂

SFR tombe dans le rouge au premier semestre et perd des abonnés

L’opérateur SFR, filiale du groupe de médias et télécoms Altice, affiche une perte une perte nette de 84 millions d’euros au premier semestre de 2016. Une contre-performance qui contraste avec le bénéfice net de 828 millions d’euros constaté un an plus tôt. Pour autant, il s’agit de résultats meilleurs qu’attendus ce qui permet au titre SFR de bondir de plus de 5 % en début de séance à Paris.

Source : SFR tombe dans le rouge au premier semestre et perd des abonnés

Après l’annonce du gigantesque plan de départs qui va concerner 5 000 salariés, le cynisme des marchés boursiers est toujours aussi consternant.

Dans les télécoms, des réorganisations à la hache

La décision de supprimer 5.000 postes chez SFR illustre la perte de valeur ajoutée dans un secteur où une concurrence exacerbée oblige à réduire encore les coûts. La question de la responsabilité de l’État est posée.

Source : Dans les télécoms, des réorganisations à la hache | Slate.fr

Une analyse qui recoupe assez largement les nôtres…

EU Bid to Protect Telecom Companies From Chinese Rivals Flounders

A European Union plan to help shield the bloc’s telecommunications-equipment companies from a rush of Chinese rivals is floundering, according to EU and industry officials, compounding the European industry’s troubles amid weak demand for its mainstay wireless products.

Source : EU Bid to Protect Telecom Companies From Chinese Rivals Flounders – WSJ

Une fois de plus, la suspicion pèse sur la loyauté de la concurrence chinoise en matière d’équipements de télécommunications : entre subvention des exportations de Huawei et ZTE, barrage des équipementiers européens Ericsson et Nokia (qui a absorbé Alcatel Lucent), voire espionnage des télécommunications occidentales via les équipements implantés par les entreprises chinoises, nombre de questions se posent.

Les Etats-Unis, comme souvent, se montrent beaucoup plus protectionnistes que les européens, et ont notamment interdit les équipements Huawei dans leurs réseaux de télécommunications, arguant justement des risques d’espionnage. Ce n’est peut être que du protectionnisme économique… mais il serait urgent que la Commission européenne prenne des mesures pour préserver nos derniers équipementiers européens, qui sont fort à la peine.

Il en va non seulement du maintien des emplois dans la filière, qui en détruit à tours de bras depuis plus d’une décennie, mais surtout de notre souveraineté numérique, enjeu bien plus important que le libre échange pour la préservation de notre autonomie économique et de nos démocraties.

« Un plan de départs volontaires comme celui de SFR, c’est de l’horlogerie suisse », estime Xavier Tedeschi

Dirigeant de Latitude RH, Xavier Tadeschi accompagne depuis de nombreuses années des entreprises dans leur transformation. Il est l’auteur de « Et moi je fais quoi ? Plaidoyer pour une saine restructuration » aux éditions du Palio. Un titre qui nous a conduit à lui demander son analyse sur le plan de départs volontaires de SFR. Selon lui bon nombre de questions doivent être encore posées.

Source : « Un plan de départs volontaires comme celui de SFR, c’est de l’horlogerie suisse », estime Xavier Tedeschi

Vécu du travail : reconnaissance, conflits de valeurs, insécurité et changements dans le travail

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Enquêtes Conditions de travail
Ce numéro de Synthèse.Stat’ présente des indicateurs relatifs à la reconnaissance et l’évaluation du travail, aux (…)

Source : Vécu du travail : reconnaissance, conflits de valeurs, insécurité et changements dans le travail – Synthèse.Stat’ – Synthèse.Éval’ – Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social

Dernière publication de la DARES, avec les données téléchargeables pour ceux qui souhaitent travailler dessus.

Enquête sur l’impact de l’utilisation des outils numériques sur les conditions de travail

Secafi et l’Université de Toulouse Jean Jaurès réalisent actuellement une étude sur l’impact du numérique sur les conditions de travail, et notamment sur la charge mentale.
Contribuez à cette recherche nationale en partageant votre expérience et donnez votre avis sur l’utilisation des outils numériques dans le cadre professionnel.  Toute réponse est correcte, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse.

Les résultats de l’étude seront publiés sur le site de Secafi courant octobre.

Et pour participer à l’enquête, c’est là : http://www.numerique-au-travail.com/

SFR : direction et syndicats d’accord sur un plan de départs volontaires

Ces départs devraient intervenir entre cet automne et l’été 2017. La direction du groupe s’est par ailleurs engagée maintenir les effectifs du pôle télécoms au-delà des 10.000 emplois jusqu’à mi-2019.

Source : SFR : direction et syndicats d’accord sur un plan de départs volontaires – La Tribune

A noter : la CFE-CGC SFR n’a pas signé le plan de départ. L’hémorragie des personnels pourrait en effet s’avérer fatale pour la pérennité de l’entreprise, qui aura d’autant plus de mal à reprendre l’offensive sur le marché avec des effectifs réduits d’un tiers.

Télécharger le communiqué du SNT CFE-CGC : CDP-CFE-CGC-PDV-NCSFR

La relance budgétaire revient en grâce, mais la zone euro l’ignore

L’air du temps change fondamentalement durant cet été 2016 : les limites de l’orthodoxie budgétaire et de son complément monétaire deviennent si patents que l’idée d’une relance par la dépense publique revient en force. Mais pas en zone euro, où l’on croit encore à la vertu budgétaire.

Source : La relance budgétaire revient en grâce, mais la zone euro l’ignore – La Tribune

Un petit cours d’économie tout à fait intéressant pour ne pas bronzer idiot 🙂

SFR : « l’impuissance » du gouvernement dénoncée par la CFE-CGC

Le syndicat estime que l’exécutif n’a pas les moyens d’empêcher un plan de départ massif.

[…] la CFE-CGC demande à ce que « le gouvernement conditionne l’octroi des licences aux opérateurs au maintien des emplois sur le sol français », arguant du fait que « cette mesure simple n’est ni une entrave à la concurrence et encore moins la marque d’une « économie administrée » comme le prétend Myriam El Khomri ».

Source : SFR : « l’impuissance » du gouvernement dénoncée par la CFE-CGC

Le conditionnement des licences au maintien des emplois sur le territoire français est une revendication de la CFE-CGC depuis 2009, et elle n’a cessé de la réitérer auprès de la puissance publique.

Dans la mesure où cette contrainte s’appliquerait à l’ensemble des opérateurs, ce ne serait aucunement une distorsion de concurrence. Cela permettrait en revanche :

  • de sécuriser une partie de l’emploi dans le secteur des télécoms, ce dont notre pays a bien besoin, alors que les mesures actuelles de lutte contre le chômage ne produisent pas les effets attendus ;
  • de maintenir nos compétences dans une activité stratégique pour l’ensemble de l’activité économique et pour le bien-être des citoyens, de plus en plus demandeurs de réseaux efficaces sur l’ensemble du territoire ;
  • de préserver la qualité des réseaux, mais aussi de la relation client des opérateurs (si nos concitoyens veulent des services de télécommunications qui marchent, ils attendent aussi d’être bien conseillés et accompagnés dans une révolution technique sans précédent… ce qui passe par la possibilité de dialoguer avec des humains) ;
  • d’éviter une gestion purement spéculative des opérateurs de télécommunications, dont la vocation première n’est pas d’enrichir des propriétaires sur le court terme, mais d’assurer la qualité, la modernité et la pérennité des infrastructures de télécommunications françaises sur le moyen-long terme.

La loi 96-659 du 26 juillet 1996 de réglementation des télécommunications, dont les dernières modifications sont rappelées sur le site de l’Arcep, indique explicitement que :

II. – Le ministre chargé des télécommunications et l’Autorité de régulation des télécommunications veillent, dans le cadre de leurs attributions respectives :

« 1 A la fourniture et au financement de l’ensemble des composantes du service public des télécommunications ;

« 2 A l’exercice au bénéfice des utilisateurs d’une concurrence effective et loyale entre les exploitants de réseau et les fournisseurs de services de télécommunications ;

« 3 Au développement de l’emploi, de l’innovation et de la compétitivité dans le secteur des télécommunications ;

« 4 A la définition de conditions d’accès aux réseaux ouverts au public et d’interconnexion de ces réseaux qui garantissent la possibilité pour tous les utilisateurs de communiquer librement et l’égalité des conditions de la concurrence ;

Malheureusement, le volet « emploi » est systématiquement sacrifié à « Sainte Concurrence », qui a certes fait de notre pays le champion des prix bas en matière de télécommunications… mais dans quelles conditions ?

Chez les seuls opérateurs de télécommunications, 3 à 4 000 emplois sont désormais détruits chaque année. Et ne parlons pas de l’hécatombe de ces dernières années dans le reste de la filière (disparition des réseaux de distribution indépendants, catastrophes en séries chez les équipementiers…).

Est-ce vraiment pour le profit du pays et l’intérêt collectif des citoyens ?

Plan de départs chez SFR : des frictions entre les syndicats et la direction

La conclusion, cette semaine, d’un accord sur la réduction des effectifs s’annonce difficile.

Source : Plan de départs chez SFR : des frictions entre les syndicats et la direction

Extrait :

« Ils sont en train de tuer SFR ! »

Pour quel motif et sur quel métier ? Mystère. Les syndicats craignent en réalité que la direction utilise ce procédé pour sous-traiter des licenciements. « Cela veut dire que les 5 000 postes supprimés, c’est un plancher minimum ! », se désole Sana Iffach, déléguée syndicale centrale CFE-CGC. « Nous n’avons aucune garantie sur cette partie », corrobore Fabrice Pradas. La direction a promis de « reconstituer le volume d’effectifs » s’il était détruit ailleurs. Manifestement, cet engagement ne suffit pas à rassurer les représentants du personnel.

Le calendrier inquiète aussi. « Où est le volontariat quand il s’agit de faire partir 4 000 salariés en six mois ? Ils sont en train de tuer SFR ! Nous voulons revoir ce chiffre à la baisse et faire inscrire les garanties sur l’emploi dans les licences accordées à SFR. Nous avons dit à la ministre que nous ne pouvions pas accepter l’accord », poursuit Sana Iffach. « On veut s’assurer que c’est l’organisation qui va s’adapter et non l’inverse. Par le passé, on a mis en place des organisations cibles. Et certains salariés qui avaient choisi de rester se sont retrouvés avec un emploi fictif, pas du tout à la hauteur de leurs compétences », complète le délégué de l’UNSA. Autant dire qu’une signature de l’accord cette semaine paraît difficilement réalisable.