Les cadres doivent maîtriser de plus en plus de compétences transverses

Dans sa récente étude Evolution des métiers et des compétences cadres : quels enjeux ?, l’Apec montre la complexification croissante des métiers des cadres : sur leur cœur de métier, il leur est demandé une spécialisation et une expertise technique de plus en plus poussées. Et, dans le même temps, sous l’impact de multiples facteurs de transformation (numérique, mondialisation, métropolisation, réglementation, innovation, transition énergétique), ils doivent maîtriser de nombreuses compétences transverses.

Source : [Etude Apec] Entre hyper spécialisation et multi-compétences, le métier de cadre se complexifie

Il y a plus de 50 ans, ces ouvrières se sont battues pour des salaires égaux

En 1966, 3000 ouvrières belges, lassées d’être payées moins que leurs collègues masculins, s’arrêtaient de travailler pendant près de 3 mois. Rencontre avec deux actrices de cette lutte féministe historique.

Source : « Assez rigolé » : il y a 52 ans, ces ouvrières se sont battues pour des salaires égaux

Que faire de nos données personnelles ?

Alors que l’idée d’une monétisation des données personnelles a récemment suscité un important débat, voici une discussion entre experts de la question : Isabelle Falque-Pierrotin, présidente de la CNIL, Lionel Maurel, juriste et membre du Conseil d’orientation stratégique de la Quadrature du Net, et Isabelle Landreau, avocate et membre du conseil scientifique du think tank GenerationLibre.

En voulant protéger les entreprises stratégiques, l’Etat mécontente la tech française

Ainsi que Bruno Le Maire l’avait appelé de ses vœux, Edouard Philippe a présenté, il y a une dizaine de jours, de nouvelles mesures pour protéger les entreprises françaises jugées stratégiques. Parmi ces dernières, on trouve un élargissement du décret Montebourg de 2014 aux secteurs de l’intelligence artificielle, du spatial, du stockage des données, des semi-conducteurs et des infrastructures financières.

De nombreuses voix du numérique se sont rapidement élevées contre cette mesure, « erreur magistrale » qui va favoriser « copinage et corruption », « mettre des bâtons dans les roues des start-up locales » et « faire fuir les investisseurs étrangers ».

En ce début de semaine, une tentative de concertation a toutefois été amorcée, via une réunion entre le ministre de l’Economie, Bruno Lemaire, et le secrétaire d’Etat chargé du numérique, Mounir Mahjoubi, d’une part, et les représentants des associations du numérique de l’autre. Tout le monde semble vouloir aller dans le même sens : protéger les secteurs sensibles, sans toutefois dissuader les investissements internationaux indispensables au financement des pépites tricolores. A suivre…

Sources :
Philippe présente un plan pour protéger les entreprises stratégiques françaises
Investissements étrangers : le numérique s’inquiète d’un contrôle par l’État
Extension du décret Montebourg : ce que proposent les lobbies de la tech

Orange Bank a séduit près de 100 000 clients en 4 mois

50 000 clients fin décembre, près du double deux mois plus tard : le lancement d’Orange Bank est une réussite, dont s’est félicité Stéphane Richard lors de la présentation des résultats annuels du groupe.

Source : Orange Bank a séduit près de 100 000 clients en 4 mois

Stéphane Richard vers un 3ème mandat à la tête d’Orange

C’est la grande information de la semaine écoulée pour l’opérateur historique : le conseil d’administration a donné son feu vert au renouvellement du mandat de Stéphane Richard à la tête d’Orange. Prochaine étape le 4 mai prochain, lors de l’assemblée générale des actionnaires du Groupe, qui devrait valider définitivement cette décision.

Sources :
Les prochains défis de Stéphane Richard à la tête d’Orange
Stéphane Richard : les coulisses d’une reconduction

Conflit Orange-TF1 : les derniers développements

Comme aux Galeries Lafayette, il se passe toujours quelque chose dans le bras de fer qui oppose le groupe de médias et l’opérateur historique… Après une grosse semaine de pause, voici un petit récapitulatif des derniers événements.

Il y a 10 jours, on apprend qu’Orange a décidé d’annuler ses campagnes publicitaires prévues chez TF1. Dans la foulée, Gilles Pélisson, le P-DG de TF1 tente de calmer le jeu et clame sa volonté de trouver « un accord dans des délais proches ».

Dans le même temps, la CFE-CGC Orange sollicite les trois ministres concernés par cette affaire (Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de la Culture, Secrétariat d’Etat au Numérique), pour les inviter à prendre les mesures nécessaires pour faire cesser ces « troubles manifestes ».

En milieu de semaine dernière, la présentation des résultats des opérateurs français offre de nouvelles tribunes d’expression : Stéphane Richard se dit « optimiste » quant à la possibilité d’un accord, mais reste ferme sur la position d’Orange : « les chaînes gratuites sont gratuites. Nous avons obligation de les transporter sans faire payer pour leur transport, nous n’allons pas payer pour le faire. » De son côté, Martin Bouygues, dont la posture, pour le moins schizophrène, a sans doute été rendue plus facile suite à l’accord signé entre Bouygues Télécom et le Groupe TF1 fin janvier, prend officiellement position, évidemment en faveur de TF1 : « Si vous souhaitez acheter une voiture de luxe au prix d’une Lada, forcément cela peut poser problème ».

Quand un feuilleton est bon, on ne s’en lasse pas. Mais là, la série commence à traîner en longueur…

La révolution de la data est-elle vraiment engagée en France ?

Une très intéressante tribune de Frédéric Charles, de Green.SI, qui pose les bonnes questions au sujet de la data, le fameux « or noir du XXIème siècle », dont les entreprises françaises semblent encore peiner à extraire la valeur.

Source : La révolution de la data est-elle vraiment engagée en France ?

Les prochains défis réseaux d’Orange

Alors que cette année s’annonce cruciale pour les déploiements de réseaux en France, entre les premiers tests sur la 5G, la poursuite de la couverture du territoire en 4G, une technologie également envisagée comme alternative à la fibre, voici une interview de Laurent Benatar, directeur technique d’Orange.

Source : 4G, 5G : les prochains défis réseaux d’Orange

Le gouvernement affiche sa détermination à réformer vite et fort

Source : Le gouvernement affiche sa détermination à réformer vite et fort

Dans la newsletter des Échos, cet article figure sous le titre « Macron prend de front les syndicats ». Et c’est absolument la réalité : toutes les réformes en cours, à commencer par les ordonnances sur le code du travail, démontrent cette volonté de les sortir du jeu. C’est un calcul politique, et les Français peuvent peut-être suivre, au moins un temps : on leur bassine tellement que les syndicats sont un club de ringards que certains peuvent finir par le croire.

Mais qu’en sera-t-il quand les citoyens prendront conscience que, pour la plupart d’entre eux, les promesses ne sont pas tenues et qu’ils se retrouvent finalement fragilisés ? C’est déjà le cas en ce qui concerne le basculement d’une partie des charges sociales vers la CSG. En soi, l’idée n’était pas mauvaise. Le problème, c’est d’une part que le plein effet sur le pouvoir d’achat est différé (ce qui bénéficie aux salariés est toujours pour demain, mais nous l’avons déjà dit ici), d’autre part que les calculs sont incompréhensibles pour le commun des mortels. On attend toujours le gouvernement qui sera capable de préparer une mise en œuvre simple,  compréhensible, et réellement conforme aux promesses faites, des mesures qu’il annonce.

Plus globalement, évacuer les médiateurs sociaux que sont les syndicats est toujours un mauvais calcul sur le moyen terme, pour au moins deux raisons :

  • Les syndicat connaissent très concrètement leur contexte, les attentes des salariés qu’ils représentent, le degré d’acceptabilité des mesures proposées, et les problèmes concrets de mise en œuvre. Ils sont donc des garde-fous, mais ils sont aussi capables, quand on les traite bien et que les mesures vont dans le bon sens, de participer activement à l’explication et donc à la meilleure acceptation des mesures prises. Les passer à la trappe est toujours suspect, et laisse forcément penser qu’en réalité les mesures annoncées ne sont pas exactement telles qu’on veut bien nous les présenter. Les ordonnances sur le travail en sont un exemple flagrant.
  • La disparition des médiateurs sociaux signifie également la disparition du dialogue. Et donc la fin de la démocratie. On peut utilement réécouter les cours de Pierre Rosanvallon au Collège de France à ce propos. Quant aux mouvements sociaux sans médiateurs, ils sont en général beaucoup plus violents et difficiles à régler qu’en présence d’organisations syndicales.

Nous ne pensons pas que les Français aient voté pour une dictature. Et s’ils se sentent floués cette fois encore, ce qui sortira des urnes ne sera pas forcément ce qui est espéré par ceux qui sont aujourd’hui à la manœuvre.

Orange porté par son retour à la croissance en France

Source : Orange porté par son retour à la croissance en France

Devinez qui gagne le gros lot ?

Orange confirme par ailleurs le versement d’un dividende de 0,65 euro par action pour 2017, et annonce une hausse à 0,70 euro par action pour l’exercice 2018, dont 0,30 euro par action versé début décembre.

Malheureusement, comme la CFE-CGC l’a rappelé dans un communiqué, le résultat net par action ressort à 0,62 €, et l’entreprise versera donc plus aux actionnaires qu’elle n’a réalisé de bénéfices.

Au détriment du désendettement, de la prudence, des capacités d’investissement… et bien sûr de la négociation annuelle sur les salaires, qui s’annonce cette année encore particulièrement indécente.

Réforme de la formation professionnelle : Pénicaud braque les syndicats et le patronat

Source : Réforme de la formation professionnelle : Pénicaud braque les syndicats et le patronat

Comme d’habitude, dès qu’il s’agit de renforcer les droits des salariés, c’est « circulez, y’a rien à voir ».

Le gouvernement Macron qui prétendait vouloir favoriser le dialogue social, le ramener au plus près des entreprises, « libérer & protéger » tout à la fois révèle chaque jour un peu plus son vrai visage.

A chaque réforme du droit du travail, on nous dit « on va commencer par flexibiliser parce que c’est tellement nécessaire pour la compétitivité, on sécurisera ensuite ». Mais le « ensuite » est toujours pour demain, comme les coiffeurs qui rasent gratis. Quant au dialogue social, parlons-en ! Après des ordonnances qui en réalité font absolument tout pour évacuer les organisations syndicales des entreprises et continuer de précariser les salariés, c’est maintenant le dialogue entre patronat et centrales syndicales qui est jeté aux orties.

Avec une ancienne DRH au Ministère du travail, et de si beaux discours sur le dialogue social en entreprise, certains leaders syndicaux avaient pu croire à des jours meilleurs. L’illusion de la « méthode douce » aura été de courte durée. Les déclarations d’intérêts de la Ministre et les investigations de la presse avaient dévoilé une face assez peu noble du personnage. La brutalité cynique s’affiche un peu plus à chaque nouvelle réforme.

Que compte donc faire le gouvernement pour les salariés ? Pour le moment, rien de bon. Au rythme où vont les choses, nous serons bientôt revenus au temps des Maîtres de Forges, voire à celui des Guildes…

Vers des applications d’intelligence artificielle accessibles à tous ?

« Démocratiser » l’IA, c’est un des objectifs que s’est fixés le Responsable des technologies avancées de l’opérateur américain AT&T. Une initiative parmi d’autres, auxquelles s’intéresse cet article.

Source : Vers des applications d’intelligence artificielle accessibles à tous ?