L’État 100% numérique de Macron coûtera 9,3 milliards d’euros

Le Grand Plan d’Investissement 2018-2022, remis par Jean Pisani-Ferry au Premier ministre, prévoit de consacrer 9,3 milliards d’euros, sur une enveloppe de 57 milliards, à la modernisation de l’Etat. Explications.

Source : L’État 100% numérique de Macron coûtera 9,3 milliards d’euros

Un Etat de plus en plus numérique ? pourquoi pas… mais dans le même temps « L’Etat se met en stand-by » concernant le déploiement du haut débit,  :

« …le rapport Pisani-Ferry n’est pas revenu sur l’objectif d’un « très bon débit » pour tous à horizon 2020, un objectif intermédiaire annoncé courant juillet par Emmanuel Macron. Il faut dire que pour y arriver, l’exécutif mise sur davantage d’investissement de la part des opérateurs télécoms. »

Le tout dans un cadre de régulation du secteur des télécoms et d’une fiscalité qui n’incitent pas les opérateurs à investir, sauf par des mesures purement incantatoires, ou éventuellement vexatoires, qui pourraient s’avérer très insuffisantes.

L’Etat aussi veut donc tout avoir sans rien payer.

Qui va donc payer au final ? Les citoyens des zones mal desservies par internet ou mobile faute d’une rentabilité suffisante pour des opérateurs sans cesse contraints de baisser leurs prix pour rester dans la course (la rentabilité de la 4G est déjà compromise par la data illimitée avant même d’être entièrement déployée, tandis que la Fibre est loin de couvrir tout le territoire, et qu’il est mathématiquement impossible de rentabiliser les investissement dans les zones peu denses). Déjà délaissés par les services publics « physiques » qui désertent les mêmes zones, les habitants des zones rurales seront doublement pénalisés par la fracture numérique. La grogne est de plus en plus perceptible chez ces citoyens, que le nouveau gouvernement rend chaque jour un peu plus précaires par ses nouvelles annonces.

De là à penser que notre nouveau Président ne songe qu’à servir les seuls  « bobos des centres ville » qui ont voté pour lui, il n’y a qu’un pas… Alors certes, les prochaines élections ne sont que dans 5 ans, mais si la démocratie ne s’occupe plus de tous les Français, il y a fort à craindre qu’ils aillent la chercher dans la rue avant la fin de la mandature, n’en déplaise à Jupiter…

VIDEO. Travail. « Cash Investigation ». Free, CDI à petit prix

« Chez nous, il y a zéro CDD parce qu’on emploie les gens directement en CDI », affirme Xavier Niel, le fondateur de Free. Pour lui, les contrats de travail de son entreprise, c’est du béton. Pourtant, ses employés peuvent être mis à la porte du jour au lendemain… Extrait du magazine « Cash Investigation » du 26 septembre.

Source : VIDEO. Travail. « Cash Investigation ». Free, CDI à petit prix

Émission à voir demain sur France2, pour lever un coin du voile et comprendre à quel prix on peut devenir la 9ème fortune de France en cassant les prix sur le marché de la téléphonie.

Les consommateurs friands des offres commerciales de Free le seraient-ils aussi de ses offres d’emploi ? C’est la question que chacun pourrait (devrait ?) se poser au moment de souscrire une offre à 2 euros… C’est ce qui s’appelle « être un consommateur responsable ».

Quant aux régulateurs du marché, qu’il s’agisse de l’Arcep, de l’Autorité de la Concurrence, ou encore de nos élus si fiers de s’afficher à l’inauguration de « Station F », où le milliardaire s’offre le luxe d’apparaître comme un bienfaiteur de l’humanité, on se demandera simplement s’ils sont mal informés… ou si la réalité de l’entreprise, la vraie réalité, leur importe peu…

La rigidité des pratiques d’embauche à la française

Source : La rigidité des pratiques d’embauche à la française – The Conversation

Où l’on voit que, plutôt que de critiquer l’école ou le Code du travail, le Medef devrait balayer devant sa porte : il est aussi créateur de rigidités, et non des moindres, à l’embauche.

Si l’on ose s’avancer dans un « décryptage de comptoir », ce que veulent les entreprises, finalement, c’est :

  • disposer d’un vivier formé à leurs besoins pour que les candidats à l’embauche soient immédiatement opérationnels ;
  • le filtrer à leur seule convenance pour recevoir le minimum de candidatures, si possible des « moutons à 5 pattes » ;
  • pouvoir licencier facilement si elles se sont trompées, soit sur le recrutement lui-même, soit sur les prévisions d’activités ou de compétences nécessaires pour l’assurer.

Quand on regarde en parallèle le taux de chômage et les pénuries régulièrement avancées (par les organisations représentant les entreprises) de candidats ad-hoc pour nombre de postes ou de secteurs d’activités dits « en tension », on peut légitimement s’interroger sur la boite noire qu’il y a entre les deux, et les efforts que les employeurs sont prêts à consentir pour leur part dans le but de faire baisser le chômage et de fluidifier le marché du travail, cette fois-ci à l’entrée.

Alors, maintenant que les ordonnances sont signées, ce million d’emplois,  pour lesquels vous avez fait fabriquer une partie de vos pin’s en RépubliqueTchèque (pourquoi faire travailler des salariés français quand c’est moins cher ailleurs) c’est pour quand exactement Monsieur Gattaz ?

La « taxe YouTube » devient réalité

Le décret publié hier au Journal officiel permet de taxer les services, français ou étrangers, qui assurent le « stockage de contenus audiovisuels » mis à disposition du public en France. Les fonds collectés contribueront au financement de la création hexagonale. YouTube, Netflix, Dailymotion ou encore iTunes sont visés par cette mesure.

Source : La « taxe YouTube » devient réalité : à quoi sert-elle ?

Muriel Pénicaud lance une mission sur la valorisation des parcours syndicaux

Suite à la publication, en août, du rapport sur la valorisation des parcours syndicaux rédigé par Jean-Dominique Simonpoli, Directeur général de l’association Dialogues, ce dernier a été mandaté par la ministre du Travail Muriel Pénicaud, pour réfléchir à un plan d’action dans ce domaine, en collaboration avec Gilles Gateau, ancien adjoint de Manuel Valls, aujourd’hui DG ressources humaines d’Air France.

Source : Valorisation des compétences syndicales : un tandem chargé de réfléchir à un plan d’action

Fusion CE-CHSCT-DP : quelles conséquences sur la santé au travail ?

Gregor Bouville, Maitre de conférence à l’Université Paris Dauphine, explique pourquoi la disparition programmée des CHSCT, dénoncée par la CFE-CGC au début de l’été, fait courir le risque d’une accélération de la dégradation de l’état de santé des salariés français dans les années à venir.

Source : Fusion CE-CHSCT-DP : quelles conséquences sur la santé au travail ?

Réforme du Code du travail : vraiment une « loi El Khomri XXL » ?

Les Décodeurs du Monde ont comparé les ordonnances qui seront présentées aujourd’hui en Conseil des ministres aux principales mesures de la Loi Travail du précédent quinquennat. Et, de fait, la parenté est forte entre les deux textes, la nouvelle loi allant parfois plus loin que celle portée par la ministre du gouvernement Valls.

Source : La réforme du code du travail est-elle vraiment une « loi El Khomri XXL » ?

Quand Google s’engage dans la lutte contre le piratage

Le géant du web, le ministère de la Culture et l’Association française de lutte contre la piraterie audiovisuelle (ALPA) ont signé, en début de semaine, un accord de lutte contre le piratage. Il devrait notamment permettre un blocage plus rapide des contenus vidéo publiés illicitement sur YouTube et une meilleur collaboration entre Google, propriétaire de la plateforme de vidéos, et les ayants droit, qui dénoncent régulièrement le manque à gagner causé par le piratage.

Source : Google et l’audiovisuel français signent un accord pour lutter contre le piratage

Le CNNum rejette le Privacy Shield

Un peu plus d’un an après son adoption par la Commission européenne, le Privacy Shield, qui encadre le transfert des données personnelles des citoyens européens vers les Etats-Unis, reste très contesté. Cette fois, c’est le Conseil national du numérique qui réclame sa renégociation.

Source : Privacy Shield : vers une vraie protection des données personnelles européennes aux USA ?

Réforme du Code du travail : un Français sur deux soutiendrait la contestation

Selon une enquête BVA – La Tribune, 50% des Français, essentiellement ceux qui sont les plus fragiles sur le front du travail, apportent leur soutien à la contestation face à la réforme du Code du travail, un taux comparable à celui enregistré lors des actions de mobilisation contre la loi El Khomri menées au 1er semestre 2016. L’instauration possible d’un « CDI de projet » et le plafonnement des indemnités prud’homales sont les mesures les plus décriées.

Source : Réforme du Code du travail : un Français sur deux soutient la contestation

Selon la CNUCED, les robots menacent désormais les emplois qualifiés dans les pays développés

Dans son dernier rapport, la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement plaide notamment en faveur de l’usage de « robots collaboratifs » dans l’industrie.

Source : Robots : les emplois qualifiés menacés dans les pays développés

Mobile : l’Arcep entend (toujours) inciter les opérateurs à investir davantage

Le régulateur des télécoms a publié hier, sur le site monréseaumobile.fr, de nouvelles cartes interactives permettant de connaître, de manière plus fine, la couverture mobile d’une zone donnée. Avec ce nouvel outil, l’Arcep, qui espère un « choc de la transparence », veut aider les consommateurs à mieux choisir… et surtout inciter les opérateurs à investir pour déployer plus d’antennes.

En parallèle, et avec ce même objectif, l’Arcep milite pour une « stagnation » des redevances versées à l’Etat par les opérateurs pour l’utilisation des fréquences mobiles.

Il ne s’agit pas de faire de cadeau aux opérateurs mais de les soutenir alors qu’ils contribuent déjà largement au budget de l’Etat. L’effort demandé doit porter sur l’investissement plutôt que d’éventuelles redevances.

Source :
Comment l’Arcep veut booster les investissements dans le mobile
L’Arcep plaide pour une « stagnation » des redevances pour les fréquences mobiles

La CFE-CGC Orange aurait apprécié que ces cartes existent plus tôt, notamment lorsque l’Arcep prétendait que la couverture de Free Mobile répondait aux exigences de son cahier des charges…