Travail et numérique : métamorphoses d’hier et de demain

Hier, des artisans britanniques détruisaient leurs métiers à tisser. Aujourd’hui, des livreurs à vélo font grève un peu partout en Europe. Sous l’impulsion de mutations tout à la fois technologiques et sociales, le monde du travail se métamorphose, se décompose et se recompose.  Cet article très intéressant jette un coup d’œil dans le rétro pour mieux préparer le futur.

Source : Travail et numérique : métamorphoses d’hier et de demain

Les low tech, solution pour un futur soutenable ?

Une passionnante interview de Philippe Bihouix, auteur de l’ouvrage L’Âge des low tech – Vers une civilisation techniquement soutenable, qui interroge notamment la problématique de l’automatisation et de la robotisation sous l’angle de la durabilité.

Si l’on devait remplacer le travail humain par une harde de machines et de logiciels, la dépense en matières premières et en énergie ne serait pas soutenable sur le moyen terme. (…) Nous sommes dans un système qui encourage le remplacement du travail humain par des ressources en matière et en énergie, alors même que celles-ci se raréfient, tandis que l’offre de travail humain devient surabondante. (…) J’appelle de mes vœux un autre imaginaire, celui d’un monde post-croissance, plus sobre dans la consommation, mais riche et épanouissant en emplois et en activités.

Source : Low tech, grande transformation – Entretien avec Philippe Bihouix

Fabio, premier robot-employé d’un supermarché britannique, s’est fait virer

La première expérience, menée en Grande-Bretagne, d’un robot chargé de l’accueil des clients d’un supermarché d’Edimbourg a tourné court : quelques jours seulement après sa mise en service, ses employeurs ont mis fin à sa période d’essai… parce qu’il égarait les clients et les effrayait.

Finalement, dans certaines professions, les humains ont peut-être encore quelques beaux jours eux…

Source : Fabio, le premier robot-employé d’un supermarché britannique s’est fait virer !

Selon McKinsey, les robots vont accaparer entre 400 et 800 millions d’emplois d’ici à 2030

Voilà donc un nouveau rapport qui vient alimenter la réflexion sur cette problématique. Il est l’œuvre du cabinet McKinsey, qui a mené une étude dans 46 pays et sur 800 professions différentes. Selon ses conclusions, de 400 à 800 millions d’actifs (soit un cinquième du total mondial) pourraient se voir remplacés par des robots dans leur emploi, 75 à 375 millions d’entre eux étant même forcés de changer de catégorie de métier et d’apprendre de nouvelles compétences. Ces chiffres varient évidemment en fonction des pays, les économies industrialisées étant les plus touchées, et des professions considérées.

Source : Automatisation : 375 millions de personnes forcées de changer d’emploi d’ici 2030 ?

L’éthique dans l’emploi à l’ère de l’intelligence artificielle

Le think tank Renaissance Numérique et Randstad France viennent de publier une contribution portant sur les enjeux éthiques soulevés par l’utilisation de l’IA dans le monde du travail. Ils y prônent une collaboration étroite entre humains et technologies d’intelligence artificielle.

Source : Emploi : réconcilier l’humain et la machine pour une IA éthique

L’intelligence artificielle, une menace sérieuse pour le journalisme ?

Selon une récente étude du Future Today Institute, le recours à l’IA pour écrire des articles – qui ne se contenteront bientôt plus de mettre en forme des données, mais en dégageront une analyse – « constitue une menace existentielle pour l’avenir du journalisme ».

Source : L’intelligence artificielle est une menace sérieuse pour le journalisme

Selon la CNUCED, les robots menacent désormais les emplois qualifiés dans les pays développés

Dans son dernier rapport, la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement plaide notamment en faveur de l’usage de « robots collaboratifs » dans l’industrie.

Source : Robots : les emplois qualifiés menacés dans les pays développés

Benoît Hamon en a rêvé : les robots vont-ils être taxés à Genève ?

Le Grand Conseil de Genève va débattre cet été d’un projet de loi qui frapperait les distributeurs installant des caisses automatiques d’un impôt mensuel de 10 000 francs suisse, soit l’équivalent des salaires de deux caissiers !

Source : Benoît Hamon en a rêvé, Genève veut taxer les robots

Robots : vers la fin du travail ?

A travers ce document de travail, Gilles Saint-Paul, économiste français spécialisé dans l’étude du marché du travail, fait entendre sa voix sur l’une des questions les plus débattues du moment. En voici le résumé :

L’histoire économique nous enseigne que si le progrès technique ne profite pas à tous les travailleurs lorsqu’il apparaît, à long terme il est le facteur principal de la hausse extraordinaire des salaires et du niveau de vie que l’économie mondiale a connue depuis la révolution industrielle. Pourtant, les progrès de la robotique pourraient bien remettre en question cet optimisme et donner raison aux cassandre qui prophétisaient la fin du travail. En effet, le champ de ces technologies ne cesse de progresser, au point où la totalité des tâches effectuées par les humains seraient robotisables. Si c’est le cas, l’économie et la société en seraient profondément transformés. On considère cinq scénarios. Dans trois d’entre eux, une classe humaine quasi-oisive se maintient grâce à destransferts prélevés sur la production effectuée par les robots. Ces transferts peuvent s’effectuer à travers l’Etat-Providence, le clientélisme d’une oligarchie possédant les robots, ou le maintien néo-fordiste d’emplois tertiaires dont la fonction essentielle serait le versement d’un salaire qui permettrait le maintien du pouvoir d’achat. En l’absence de mécanismes redistributifs, on envisage deux autres scénarios. Selon le scénario malthusien, le salaire tombe au niveau du salaire de subsistance et la population humaine diminue, ne laissant subsister qu’une classe de rentiers vivant de la possession de robots. Selon le scénario virtuel, le salaire de subsistance lui-même baisse considérablement sous l’effet des nouvelles technologies : la population se maintient en dépit des baisses de salaire.

Source : Robots : vers la fin du travail ?

Microsoft et Facebook vont ils révolutionner le recrutement ?

Big Data, intelligence artificielle et bots s’imposent peu à peu dans les entreprises, y-compris dans le cadre des RH. Les deux géants de l’IT possèdent ainsi toutes les cartes en main pour devenir, à moyen terme, des acteurs majeurs du marché du recrutement.

Source : Microsoft et Facebook vont ils ubériser le recrutement ?

Le premier robot policier entre en service à Dubaï

La police de Dubaï enregistre le renfort d’une recrue d’un nouveau genre : un robot policier. C’est une première étape pour ce pays qui souhaite que les robots représentent 25 % de ses effectifs de police d’ici à 2030. De quoi s’inquiéter, même sans avoir vu Robocop…

Source : Le premier robot policier de Dubaï entre en service : vraie révolution ou fausse bonne idée ?

Robotisation : même les métiers à haute qualification seront touchés

C’est au tour de Gartner de communiquer sur la thématique de la destruction des emplois liée à l’automatisation. Le cabinet tord le cou à l’idée selon laquelle ne disparaîtraient que les emplois qui demandent le moins de compétences : les métiers à haute qualification (médecins, avocats, professions de l’IT) sont également menacés, et ce à horizon 5 ans !

Source : IT, avocats ou médecins, l’IA piquera votre job d’ici 5 ans

Dans les pays en développement, deux tiers des emplois menacés par l’automatisation ?

C’est en tout cas l’estimation terrifiante du président américain de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, qui évoque notamment des taux de destruction d’emplois de 85% pour l’Ethiopie, mais aussi 77% pour la Chine ! Si nous ne disposons malheureusement pas du détail des sources d’où il tire ses prévisions, voilà cependant de quoi alimenter encore le débat sur l’impact de la robotisation sur le marché du travail.

Source : Robots : les propos alarmants de la Banque mondiale sur l’emploi

Une start-up pour laquelle robotisation n’est pas synonyme de destruction d’emplois

Spécialisée dans la vente en ligne de produits en gros, la start-up américaine Boxed a investi plusieurs millions de dollars pour automatiser les opérations de collecte et d’emballage de son principal entrepôt. Mais cette transformation s’est par ailleurs accompagnée d’un vaste plan de formation pour maintenir les 115 emplois attachés à ce centre de logistique.

Source : Dans cette start-up e-commerce, robotisation n’est pas synonyme de chômage