On aimerait que ce soit vrai… A suivre !
concurrence
Bras de fer à Bruxelles sur la concurrence dans les télécoms
Depuis plusieurs mois, Günther Oettinger, le commissaire à l’Economie numérique, plaide pour une consolidation des télécoms à l’échelle européenne. A contrario, Margrethe Vestager, son homologue à la Concurrence, balaye l’idée, craignant que les consommateurs en fassent les frais.
Source : Bras de fer à Bruxelles sur la concurrence dans les télécoms
Macron n’est pas opposé à un retour à trois opérateurs – Business – Numerama
Des rumeurs évoquant un rachat de Bouygues Telecom par Orange ont émergé cette semaine. Interrogé sur ce point, le ministre de l’économie Emmanuel Macron a fait comprendre qu’il n’était pas absolument contre un retour à trois opérateurs.
Source : Macron n’est pas opposé à un retour à trois opérateurs – Business – Numerama
Rachat de Bouygues Telecom et TF1 par Orange : une affaire sérieuse ?
Une offensive d’Orange envers les actifs télécoms et médias du groupe de Martin Bouygues est jugée très crédible par nombre d’observateurs. De quoi relancer les spéculations sur le retour d’un marché français des télécommunications à trois acteurs.
Source : Rachat de Bouygues Telecom et TF1 par Orange : une affaire sérieuse ?
Bouygues Telecom réclame 2,28 milliards d’euros à l’Etat
L’opérateur estime que l’Arcep n’a pas encadré dès le départ le contrat d’itinérance conclu par Free Mobile avec Orange, ce qui aurait permis au nouvel opérateur de pratiquer des tarifs particulièrement bas.
Source : Bouygues Telecom réclame 2,28 milliards d’euros à l’Etat
Bouygues Telecom persévère : en 2012, son Directeur Général, intervenant à l’Université d’été de la CFE-CGC Orange, soulignait déjà l’asymétrie concurrentielle liée à la faculté de Free Mobile de disposer d’un contrat d’itinérance sur le réseau d’un concurrent.
La CFE-CGC Orange, pour sa part, dénonçait les pertes d’emploi associées à ce lancement. Vous pouvez revoir les interventions de Bruno Deffains sur la question des emplois, et de Laurent Benzoni sur les effets de la régulation.
Les pertes d’emploi ont malheureusement eu lieu. Mais personne n’en dédommage les chômeurs induits, ni n’est astreint à re-créer les emplois perdus (+ de 10 000 chez les seuls opérateurs de télécom… sans parler des autres acteurs de la filière, tels que distributeurs, centres d’appels, équipementiers, sous-traitants de tous ordres…).
Télécoms : le fragile équilibre du marché français
Après des années de guerre prix, Orange, Numericable-SFR, Free et Bouygues Telecom semblent se focaliser davantage sur la rentabilité et la création de valeur, dans le sillage d’un appétit croissant des consommateurs pour l’Internet à très haut débit. Même si, dans un univers toujours très concurrentiel, de nouvelles passes d’armes restent possibles.
Barbariser la régulation pour réguler les barbares | Sébastien Soriano
TECHNO – Le numérique est une source inépuisable d’opportunités. En moins d’une génération, la mise en réseau planétaire des individus a permis l’apparition de nouvelles formes de partage et de communication. Au-delà des opportunités économiques, le numérique permet d’entrevoir le développement d’une société de la connaissance, fondée sur un espace public de plus en plus participatif.
Source : Barbariser la régulation pour réguler les barbares | Sébastien Soriano
Euh… plutôt que des idées générales très peu opérantes… quand elles ne sont pas erronées, on aurait préféré que le patron de l’Arcep (régulateur des télécoms) nous en dise plus sur l’opération « les barbares attaquent la régulation »…
Itinérance de Free : la balle est dans le camp de l’Arcep, High-Tech & Médias
Google va-t-il enfin rentrer dans le rang ?
Pour Google, c’est un coup dur. Après près de cinq ans d’enquête sur un éventuel abus de position dominante sur la recherche en ligne, la Commission européenne a finalement décidé, mercredi 15 avril, d’envoyer au groupe internet américain ce que l’on appelle dans le jargon bruxellois une « communication de griefs », c’est-à-dire un acte d’accusation en bonne et due forme. L’annonce devait être faite par la commissaire à la concurrence, la Danoise Margrethe Vestager, en charge du dossier depuis sa prise de fonction, en novembre 2014.
La domination de Google en Europe est écrasante (80% des recherches en ligne) et le géant américain a pour le moment toujours réussi à contourner les règles européennes, qu’il s’agisse de concurrence, de respect des données privées, ou encore de fiscalité. Jusqu’à présent, la Commission ne l’avait jamais attaqué frontalement, agissant plutôt sur le mode anglo-saxon de la négociation, sans véritable mesure coercitive.
De l’avis des acteurs européens de l’internet et des télécoms, il est temps que cela cesse : Google en effet, dans une large mesure, cueille les fruits de la croissance du net sans contribuer, loin s’en faut, à la hauteur de ce qu’il récolte. Pis, sa position dominante lui permet d’étouffer dans l’œuf les initiatives concurrentes qui tenteraient d’émerger et d’écorner son leadership. C’est ce dernier volet qui fait réagir la Commission… toujours plus vigoureuse à défendre la soi-disant « concurrence pure et parfaite » qui n’existe que dans l’imagination des idéologues que les autres aspects d’une régulation qu’on pourrait qualifier de « citoyenne ».
On attend aussi avec impatience que Google, mais aussi d’autres géants des services sans réseaux (Apple, Amazon, Facebook et consorts), soient mis au pas sur leurs pratiques d’évasion fiscale, leurs entorses à la protection des données personnelles au regard du droit européen, mais aussi mis à contribution pour participer à l’investissement dans les réseaux dont ils profitent. C’est un peu trop facile d’arriver au moment de la moisson, sans avoir participé ni au labour, ni à l’ensemencement des terres !
Itinérance de Free Mobile : les régulateurs ne sont pas en phase…
L’Autorité de la concurrence insiste pour que le contrat d’itinérance de Free Mobile sur le réseau d’Orange s’interrompe assez rapidement, pour obliger le 4ème opérateur à faire concurrence aux autres dans des conditions plus équitables. Mais l’Arcep (régulateur des télécoms) ne semble pas pressée de demander des comptes à Free, et encore moins à le sanctionner, bien que rien n’assure qu’il soit « dans les clous » concernant le déploiement de son réseau pour répondre aux obligations de sa licence…
Comme le souligne l’article de Silicon.fr « Un accord [l’accord d’itinérance] qui avait fait polémique auprès de la concurrence qui y voyait là un moyen pour Free à casser le marché en affichant des tarifs agressifs rendus soutenable par l’absence d’investissement dans un réseau mobile en propre. » … et qui de facto a globalement mis en péril l’emploi et l’investissement dans un secteur d’activité pourtant loin d’être en phase d’obsolescence !
Arnaud Montebourg semble souhaiter que l’itinérance cesse le plus tôt possible, du moins s’exprimait-il ainsi en janvier dernier. On peut dès lors s’interroger sur le fait qu’aucune action n’ait été menée, en cohérence avec les mesures réclamées par l’Autorité de la concurrence, qui pour une fois apparaissent raisonnables… même si, rappelons-le, c’est elle qui a contraint Orange à offrir l’itinérance à Free Mobile sur son réseau, en contrepartie de l’autorisation de mise en œuvre des offres Open…
« Souvent femme varie, bien fol est qui s’y fie », dit un vieux proverbe : il semble valoir aussi pour les autorités de régulation.
Pour sa part, la CFE-CGC Orange a toujours dénoncé les conditions faites à Free pour proposer ses offres de téléphonie mobile, au nom de la défense de l’emploi et de l’investissement, et d’une vision à moyen terme de l’intérêt collectif national. Des économistes avisés ont démontré depuis que le bilan du lancement de Free Mobile était globalement négatif pour la collectivité, mais qui s’en soucie ?
En attendant, le marché des télécommunications européen est en pleine consolidation, et le marché à 3 opérateurs pourrait devenir la norme. Un autre économiste, spécialiste de la régulation et du marché des télécoms, démontrait, il y a au moins 2 ans, que c’était vraisemblablement le point d’équilibre entre économies d’échelle et concurrence pour assurer aux consommateurs le meilleur prix, sans détruire la capacité d’investissement des opérateurs. Mais là encore, quand l’idéologie de la concurrence s’en mêle, il est difficile de faire entendre raison aux décideurs européens et nationaux !
Le prix des abonnements baisse, les téléopérateurs trinquent !
Tandis que le dernier indice des prix du mobile de l’ARCEP tombée ce matin annonce « Les prix des services mobiles diminuent de 27,2 % en 2013 en moyenne annuelle après un recul de 11,4 % en 2012. », un reportage de France Inter fait le lien entre la baisse des prix dans la téléphonie et l’emploi dans les centres d’appels : Les abonnements téléphoniques en baisse, ont un coût salarial.
Les centres d’appels réalisent 60% de leur chiffre d’affaire avec les opérateurs télécoms alors quand ces opérateurs vont mal et doivent réduire leurs couts pour suivre la guerre des prix, les salariés des centres d’appel en subissent les conséquences.
Résultat : 4000 emplois perdus en deux ans dans la branche, des salaires qui stagnent au Smic et des conditions de travail de plus en plus difficiles : 80% des salariés sont au Smic. Burn out, fatigue, l’absentéisme y est trois fois plus élevé que la moyenne.
Nous l’avions annoncé dès l’arrivée du 4ème opérateur. Les faits le confirment malheureusement.
Sauvons les emplois chez Bouygues Telecom par un rapprochement avec Orange !
Suite aux interventions dans les médias de Monsieur Montebourg, la CFE-CGC d’Orange et de Bouygues Telecom, ainsi que l’ADEAS adressent une lettre ouverte à Manuel Valls, Premier ministre :
Télécharger la version pdf : Courrier Premier Ministre – CFE-CGC Telecom- Bouygues et Orange
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Trafic IP : la cour d’appel donne raison à Orange face à Cogent
Orange remporte une seconde manche dans le conflit qui l’oppose à Cogent, société américaine spécialisée dans le transit IP et dont le métier consiste à amener le trafic des acteurs du Net aux FAI. Déjà conforté par l’Autorité de la concurrence, Orange voit ses positions appuyées par la cour d’appel de Paris.
Le groupe télécoms français et l’opérateur de transit IP américain se querellent autour de l’une des ramifications de la neutralité du Net : la problématique du peering, en d’autres termes l’interconnexion et l’acheminement de données. Dans son jugement officialisé le 19 décembre, la cour d’appel de Paris a confirmé la décision rendue en avril 2012 par l’Autorité de la concurrence en faveur d’Orange. L’ex-France Télécom y était autorisé à facturer à Cogent l’élargissement de la bande passante.[…]
A l’issue d’un « test de marché » destiné à recueillir les observations de tous les acteurs du marché (FAI, prestataires de services Internet, fournisseurs de contenus en ligne, opérateurs IP, etc.), l’autorité administrative chargée de veiller au bon fonctionnement de la concurrence avait conforté Orange dans sa demande de rémunération.
Selon Les Echos, les expérimentations avaient en l’occurrence conclu à un déséquilibre des échanges : Cogent envoyait treize fois plus de trafic qu’il n’en recevait de la part de son homologue. Son pourvoi en appel rejeté, Cogent peut encore porter l’affaire devant les instances compétentes de l’Union européenne.
Un article à lire dans son entier sur Silicon.fr
Une décision de justice rassurante quant à la capacité des opérateurs de réseaux à retirer les fruits de l’activité économique générée grâce à leurs investissements… à condition que l’Europe n’en décide pas autrement si Cogent en saisit la juridiction !
La filiale polonaise d’Orange vise 2.950 départs volontaires
A lire sur Reuters France.
« Nous avons signé un pacte social pour 2014-2015 avec les syndicats qui prévoit que jusqu’à 2.950 employés se verront offrir la possibilité de quitter la société sur la base du volontariat », a dit la filiale d’Orange dans un communiqué publié lundi
[…]
Les salariés qui quitteront la société auront droit à une indemnité allant de quatre à 15 mois de salaire, plus une somme comprise entre 5 et 26 milliers de zlotys (1.195-6.220 euros).
Les effectifs de TPSA, déjà rudement touchés ces dernières années, continuent d’être mis à mal, au motif du contexte économique et concurrentiel en Pologne.
Echos du Digiworld : l’intervention de Jacques Attali
Digiworld Summit 2013, 21Nov – Jacques Attali (Attali & Associés) – Plenary Sessions from DigiWorld by IDATE on Vimeo.
- Une critique de la régulation européenne centrée sur la concurrence
- Une vision prospective du BigData et des réseaux sociaux
- Vers l’industrialisation de la santé et de l’éducation
Quelques inputs généraux, mais cependant toujours intéressants pour prendre du recul et réfléchir…