Le Ministre de l’Economie redoutait, en mars dernier, la dilution de la participation de l’Etat au capital d’Orange, et sa position a largement contribué à l’échec de l’opération. Se voulant « pragmatique », Emmanuel Macron se dit désormais vendeur lorsque les conditions de marché seront « propices », à savoir quand l’opérateur historique aura mené à bien sa politique d’aménagement du territoire en fibre optique et antennes 4G, et vu le cours de ses actions remonter suffisamment. De fait, le gouvernement, qui va devoir trouver plusieurs milliards d’euros pour recapitaliser EDF et Areva, envisage de revendre une partie de ses participations les moins stratégiques, catégorie dans laquelle entre visiblement Orange.
Source : Les tribulations de l’Etat au capital d’Orange