Les députés européens, à l’exception des Verts et du Front de gauche, ont adopté une directive protégeant les entreprises, mais mettant à mal la liberté d’informer.
Source : Ce qu’il faut savoir de la directive sur le secret des affaires
Les députés européens, à l’exception des Verts et du Front de gauche, ont adopté une directive protégeant les entreprises, mais mettant à mal la liberté d’informer.
Source : Ce qu’il faut savoir de la directive sur le secret des affaires
Le projet de directive est débattu en séance plénière à Strasbourg, mercredi. Les eurodéputés Verts s’inquiètent de ses effets pour les lanceurs d’alerte et les journalistes qui divulguent des informations confidentielles.
Source : L’Union européenne veut mieux protéger le secret des affaires
Les opérations de concentration en cours au Royaume-Uni (Three et O2) et en Italie (Three et WIND) pourraient bien se heurter à l’intransigeance de la Commission européenne : chargée de statuer sur ces dossiers, la commissaire à la concurrence Margrethe Vestager, déjà responsable de l’échec de la fusion de Telenor et Teliasonera au Danemark en septembre dernier, redoute en effet l’inflation tarifaire susceptible d’accompagner la réduction du nombre d’acteurs sur ces marchés.
Si la situation n’est pas la même qu’en France, de nouveaux échecs, après celui du projet de rapprochement entre Orange et Bouygues Telecom, entérineraient le coup d’arrêt des mouvements de consolidation en Europe.
Source : Télécoms : La consolidation intra-marchés n’est plus à la mode en Europe
Autour de la table de l’Europe du numérique, tout semble enfin aller pour le mieux. Les données personnelles sont mieux protégées… en Europe du moins. La grande réforme des télécoms est toujours promise pour l’automne, et la réflexion est également intense concernant la digitalisation de l’industrie. Mais, la guerre des souverainetés nationales autour des fréquences empêche, pour l’instant, une réelle avancée sur ces sujets. Quant à tous les autres dossiers autour du numérique, qu’ils concernent les droits d’auteurs, la cybersécurité, l’encadrement des plateformes, ils sont sur la table… bien fermés.
Un article de L’Usine Digitale fait le point.
Ce 2 février, après des discussions âpres et tendues, l’Union européenne et les Etats-Unis sont parvenus à un accord sur l’encadrement du transfert des données entre les deux continents. Le « Privacy Shield » vient remplacer le « Safe Harbor », en vigueur jusqu’à son invalidation en octobre dernier par la justice européenne qui, au regard des révélations d’Edward Snowden, avait considéré que la sécurité des données personnelles des citoyens européens aux Etats-Unis n’était plus assurée.
Cette fois, plus de problème, assure le communiqué de presse qui entérine l’accord : « les Etats-Unis ont exclu la surveillance de masse sans discernement sur les données personnelles transférées aux États-Unis dans le cadre du nouvel accord ». Par ailleurs, « les compagnies américaines qui souhaitent importer des données à caractère personnel en provenance d’Europe devront respecter de solides obligations sur la façon dont les données personnelles seront traitées et les droits individuels garantis ». Enfin, un médiateur sera mis en place au sein du Département d’Etat américain, afin de traiter les plaintes des citoyens européens.
Accueilli par des réactions tièdes, voire franchement hostiles (une « plaisanterie » pour l’eurodéputé franco-allemand Jan Philipp Albrecht, un accord « universellement critiqué » pour Edward Snowden), cet accord semble, il est vrai, très politique et extrêmement difficile à mettre en place, tant il va nécessiter un accroissement important du contrôle exercé par l’administration américaine sur ses entreprises.
Saluant la conclusion de cet accord, les CNIL européennes attendent encore d’en connaître le contenu précis pour juger. Elles donneront un avis définitif fin mars après avoir étudiée les documents écrits qui doivent leur être communiqués.
Sources :
Transferts de données : le Privacy Shield, une jolie coquille vide ?
Privacy Shield : les Cnils européennes attendent plus que des mots pour trancher
La comparaison des régimes européens d’assurance chômage est un exercice délicat, tant les règles varient d’un pays à l’autre.
Source : La France indemnise-t-elle mieux les chômeurs que ses voisins ?
Les décryptages des « Décodeurs » sont toujours très intéressants. Et comme dirait l’autre, un peu de social, ça peut pas faire de mal…
Dans un article, publié dans ces colonnes il y a quelques mois, évoquant les risques associés au Big Data, nous nous posions la question : « Et si quelques entreprises accaparaient la donnée ? »… La Communauté européenne formule aujourd’hui les mêmes craintes, par la voix de la Commissaire à la concurrence, Margrethe Vestager, qui s’inquiète que quelques acteurs américains – principalement les GAFA – aient la mainmise sur les données des citoyens européens, au point de pouvoir en faire une arme anti-concurrentielle.
Si quelques sociétés contrôlent les données dont vous avez besoin pour satisfaire les clients et réduire les coûts, cela pourra leur donner le pouvoir pour sortir leurs compétiteurs du marché.
La commission européenne n’a, pour l’instant, pas engagé de procédure, mais un rapport préliminaire sur le sujet devrait être publié avant l’été.
Source : Le Big Data dans le collimateur de l’Europe – Le Monde Informatique
En poste depuis un an, le président de l’Arcep est très attentif aux discussions en cours pour le rachat de Bouygues Telecom par Orange.
Source : S. Soriano : « La régulation dans les télécoms est un sport de combat », High tech
Où, notamment, on comprend mieux la notion de « réguler les barbares »… Comme quoi un papier un peu long peut être nécessaire pour éclairer ce qui se passe dans un domaine foisonnant et complexe… A lire donc !
La troisième étape de la révolution numérique vient de commencer. Elle se caractérise, à grands traits, par la puissance combinée du big data, du cloud, du web social et de l’Internet des objets. Dans ce nouveau contexte, il n’est pas impossible d’anticiper une nouvelle donne qui profiterait à l’Europe, démunie de grandes puissances du Net mais forte de ses géants sectoriels en passe de se transformer également en entreprises Internet. –
Source : Le numérique européen sauvé par ses «verticaux»? – Telos
Lors de notre dernière actualisation des graphiques relatifs aux indicateurs clefs des opérateurs de télécommunications en France, nous avions souligné la chute des investissements des opérateurs qui, en 2014, ont atteint leur plus bas niveau depuis 4 ans.
Dévoilée en fin d’année 2015 par la Fédération Française des Télécoms (FFT), une étude de l’Idate élargit cette tendance aux principaux pays de l’Union Européenne, dans lesquels le niveau d’investissement des opérateurs se situe très en deçà de celui des Etats-Unis et des principaux pays développés d’Asie. L’écart s’est même creusé depuis quelques années comme en atteste le graphique ci-dessous qui montre l’évolution des CAPEX moyens par habitant dans ces différentes zones géographiques : celui des opérateurs mobiles américains est désormais 2 fois supérieur à celui des 5 principaux pays européens.
En cause, la chute des revenus subie par les opérateurs européens, dont les prix de détail ont drastiquement baissé sur les dernières années, sous l’effet des batailles concurrentielles et/ou de la pression régulation. A l’inverse, sur un marché américain qui n’est pas confronté aux mêmes phénomènes, les revenus des opérateurs mobiles continuent à progresser, comme en témoigne le graphique ci-dessous.
« Les opérateurs mobiles européens investissent autant qu’ils le peuvent, mais le recul de leurs revenus les empêche simplement de rester dans la course à l’innovation et l’investissement », estime l’étude de l’Idate. Comme le confirme le graphique ci-dessous, ce sous-investissement a pour conséquence un retard dans le déploiement de la 4G et, partant dans l’usage de la data par les consommateurs. Au final, « ce retard pénalise en réalité les consommateurs pour lesquels les politiques publiques ont sacrifié l’innovation et donc les usages, au bénéfice de prix très bas », comme le conclut la FFT.
Source : L’accord sur le commerce des services (TISA) : l’autre traité que l’Union européenne négocie en secret avec les Etats-Unis / France Inter
Avec :
A réécouter ici :
A lire aussi sur le blog Les Décodeurs du Monde : TiSA : un accord géant de libre-échange en discrètes négociations
Source : Un « Schengen de l’Internet » ?
A propos du « geoblocking » qui vous interdit de visionner les programmes auxquels vous êtes abonnés en France lorsque vous sortez du territoire.
Si vous aimez les casse-tête juridiques, vous allez adorer !
Depuis plusieurs mois, Günther Oettinger, le commissaire à l’Economie numérique, plaide pour une consolidation des télécoms à l’échelle européenne. A contrario, Margrethe Vestager, son homologue à la Concurrence, balaye l’idée, craignant que les consommateurs en fassent les frais.
Source : Bras de fer à Bruxelles sur la concurrence dans les télécoms
Selon Reuters et Bloomberg, l’opérateur historique a fait appel à des banques pour mieux cerner ses opportunités de consolidation sur le marché européen. Plusieurs possibilités seraient à l’étude, y compris celle d’un rapprochement avec Telecom Italia. Toutefois, Orange assure qu’aucune discussion n’a été ouverte avec l’opérateur transalpin.
Source : Consolidation des télécoms: Orange regarde ses options
« Il faut un Digital Act à la française! » La Fédération française des télécoms alerte sur un risque de décrochage de la France et de l’Europe, seul continent qui connaît une baisse de revenus dans le numérique, selon une étude de Arthur D. Little pour la fédération, qui regroupe Orange, Numéricable-SFR et Bouygues Télécom. La FFTelecoms réclame une politique un peu moins favorable à la demande pour soutenir l’offre.
Source : Les opérateurs télécoms réclament un électrochoc dans le numérique