Automatisation et emploi : plus de questions que de réponses

Source : Automatisation et emploi : plus de questions que de réponses

Une seule certitude in fine : la nécessité de se former tout au long de sa vie pour mieux s’adapter aux évolutions technologiques. Une conclusion confortée par de nombreux travaux de recherche.

En tant que syndicalistes, nous devons donc nous battre pour une formation professionnelle toujours plus efficace… et nous former nous-mêmes sans relâche pour mieux identifier ce qui est utile pour tous.

Quand un algorithme complexifie les processus d’orientation scolaire

Le Ministère de l’Education nationale et l’enseignement supérieur vient de dévoiler une partie du fonctionnement de l’algorithme APB, qui traite de façon automatisée les pré-inscriptions des étudiants pour les formations post-bac.

apbComme on le savait, après avoir appliqué des critères de choix objectifs, celui-ci utilise un tirage au sort (!) pour les formations ayant des capacités d’accueil inférieures au nombre de candidatures. Mais, au regard de certaines des « règles de priorité » assez curieuses qu’il utilise, on se dit que ce système est susceptible de biaiser fortement les choix des étudiants, les incitant notamment à se positionner prioritairement sur des formations à capacités d’accueil limitées pour avoir une chance de les obtenir… même si ces dernières ne constituent pas leurs premiers choix. Vous avez dit non-sens ?

Source : Admission post-bac, l’algorithme révélateur des failles de l’université

Transformation numérique: l’université est loin du compte

Quatre à cinq universités pionnières participeront à partir de septembre à des tests « grandeur nature » pour aider à construire une stratégie pour la transformation numérique des universités françaises. Aujourd’hui, les bonnes initiatives se multiplient, mais elles restent isolées.

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France Télécom : le problème, c’est la génération bonus!

Florence Noiville, journaliste au Monde et auteur de « J’ai fait HEC et je m’en excuse » ne mâche pas ses mots. Interrogée par Marianne 2 sur la situation à France Télécom, elle dit notamment :

Partout où l’on pousse à bout le principe MMPRDC, « Make more profit, the rest we don’t care ». Partout, cette maximisation du profit se fait au détriment de la dimension humaine. Faire sortir une personne de la masse salariale est considéré comme une victoire. L’humain devient l’ennemi, une source de coûts à contenir le plus possible. Mais la charge de travail ne baisse pas, le stress est plus grand et le sentiment de culpabilité de voir ses camarades partir alors qu’on reste se développe.

L’interview au complet sur Marianne 2.