Orange projette d’acquérir Business & Decision

L’opérateur est entré en négociation exclusive avec la société de conseil et d’ingénierie pour acquérir 67% du capital de cette dernière. Cette acquisition viendrait renforcer les activités française et internationale d’Orange Business Services dans la gouvernance et l’analyse des données.

Dans un communiqué de presse, la CFE-CGC Orange s’est félicitée de ce projet.

Source : Orange prêt à acquérir Business & Decision

Télécoms : quelle stratégie pour le nouveau gouvernement ?

L’Etat joue aujourd’hui un rôle majeur dans le paysage français des télécoms. Aussi, l’élection d’un nouveau Président suscite forcément de nombreuses questions quant à sa ligne de conduite dans ce domaine, alors qu’il va être amené à trancher sur plusieurs dossiers structurants pour l’avenir du secteur. Citons la poursuite du plan Très haut débit, la possible consolidation du secteur et… la vente (ou pas) de sa participation de près de 23 % au capital d’Orange. Sur ce dernier sujet, voici un extrait de l’interview donnée par Emmanuel Macron le 13 avril dernier au site Electron Libre.

Orange n’est ni une entreprise du secteur nucléaire ou de la défense, ni une entreprise assurant un service public en monopole. Conformément à la doctrine de l’État actionnaire que j’ai souvent exposée lorsque j’étais ministre de l’Économie, la participation de l’État dans une entreprise comme Orange peut évoluer. Cependant, l’État joue chez Orange un rôle de stabilisation de l’actionnariat dans un contexte où le secteur connait des évolutions importantes.

Sources :
Télécoms : les dossiers chauds du président Macron
L’Etat pourrait réduire sa part dans Orange

Le ministère du Travail confié à Muriel Penicaud

Voilà deux articles qui présentent cette spécialiste des ressources humaines, dirigeante passée par le public et le privé, dont le Conseil d’administration du groupe Orange, de 2011 à 2014.

Source : Muriel Pénicaud, une ministre du Travail au « profil exemplaire » selon les patrons
Le travail, l’un des plus gros chantiers du gouvernement, sera géré par une ancienne DRH

Télécoms : le casse-tête de la monétisation des nouveaux réseaux

Un article qui résume bien la situation dans laquelle se trouvent désormais les opérateurs français : en s’opposant dans une guerre de la data qui les incite à intégrer toujours plus de données dans leurs forfaits, ils laissent à penser que ces dernières n’ont pas de valeur, alors que le déploiement des réseaux les oblige pourtant à dépenser des milliards d’euros…

Source : Télécoms : le casse-tête de la monétisation des nouveaux réseaux

Facebook condamné à 150 000 euros d’amende par la Cnil

Cette sanction est certes purement symbolique au regard du chiffre d’affaires de Facebook, mais c’est la plus lourde amende que la Cnil puisse infliger en attendant l’entrée en vigueur de la réglementation européenne sur la protection des données, en 2018. Pointant les « nombreux manquements à la loi Informatique et libertés » de la firme de Mark Zuckerberg, la Cnil lui reproche notamment d’avoir tracé « à leur insu les internautes, avec ou sans compte, sur des sites tiers via un cookie ».

Source : Données personnelles : Facebook condamné par la CNIL à 150 000 euros d’amende

Fibre optique : SFR assigne Orange en justice

En 2011, les deux opérateurs s’étaient partagé la couverture en fibre optique des zones moyennement denses, dans le cadre d’un accord prévoyant qu’Orange investisse dans un peu plus de 75% d’entre elles, tandis que SFR se chargeait des zones restantes. Mais dans la foulée de son rachat par Patrick Drahi en 2014, SFR a voulu renégocier cet accord à la hausse. Orange s’y refuse, estimant d’ailleurs que son concurrent n’a pas réussi à couvrir les zones qui lui étaient réservées. Pour obliger l’opérateur historique à cette renégociation, SFR a maintenant décidé de l’assigner en justice.

Source : SFR attaque Orange en justice sur le déploiement de la fibre optique

SFR devient l’unique diffuseur des coupes d’Europe de football

Le groupe de Patrick Drahi a une nouvelle fois cassé sa tirelire pour s’approprier les droits de diffusion de la Ligue des Champions et de la Ligue Europa de football pour la période 2018-2021. En déboursant 350 millions d’euros par an (contre 160 millions pour les contrats actuels), il rajoute un nouveau joyau à son offre de contenus, et prive BeIN Sports, Canal+ et, dans une moindre mesure, M6, de ces prestigieux produits d’appel.

Source : SFR rafle les droits de la Ligue des champions de football

Fichier Titres Electroniques Sécurisés : il est possible de refuser l’enregistrement de ses empreintes

Un décret publié au Journal officiel autorise désormais les Français et les Françaises qui font renouveler leurs cartes d’identité à refuser la numérisation et l’enregistrement de leurs empreintes digitales dans le fichier TES.

Source : Fichier TES : vous pouvez désormais refuser l’enregistrement de vos empreintes digitales

Marché B2B : SFR, BT et Verizon réclament 2,7 milliards d’euros à Orange

Les trois opérateurs ont saisi le tribunal de commerce de Paris pour réclamer des réparations à Orange, auxquels ils reprochent des pratiques anticoncurrentielles sur le marché entreprises.

Les concurrents de l’opérateur historique lancent donc les grandes manœuvres, concomitamment à la consultation de l’Arcep sur la possible ouverture du réseau d’Orange aux petits » opérateurs du marché B2B, mesure soutenue en début de semaine par l’Autorité de la Concurrence via un communiqué.

Source : Trois opérateurs réclament 2,7 milliards d’euros à Orange

Vers un nouveau siège social pour Orange ?

L’opérateur a présenté en comité central d’entreprise un projet de déménagement de son siège social actuel pour s’installer à partir de 2020 dans un vaste complexe abritant 54 000m² de bureaux à Issy-les-Moulineaux. Dans ce scénario, deux autres sites parisiens disparaîtraient également, environ 2200 collaborateurs au total étant amenés à faire leurs cartons.

Ce projet va faire l’objet de discussions avec les représentants du personnel, qui doivent donner leur avis, de nombreuses voix, dont celle de la CFE-CGC Orange, s’élevant déjà pour critiquer l’opération.

D’après Sébastien Crozier, « il y a un consensus pour considérer que ce n’est pas un bon projet ». D’une part, il juge que la localisation des nouveaux locaux va globalement accroître les temps de transport des salariés, ce qui pèsera, selon lui, sur leur efficacité. D’autre part, il se montre méfiant sur l’augmentation de la taille des open spaces. Et surtout, il dénonce le système de bureaux partagés, jusqu’ici envisagé « dans des proportions inacceptables ».

Source : Orange se prépare à changer de quartier général

Des élus de Lozère dénoncent « l’effroyable abandon » du réseau fixe par Orange

Des élus du département de la Lozère estiment que l’entretien par Orange du réseau de téléphonie fixe du département souffre de trop nombreuses carences, et accusent l’opérateur de ne pas remplir sa mission de service universel.

La panne qui vient d’affecter durant 15 jours les 300 habitants de la commune de Saint-Sauveur de Peyre, privant notamment plusieurs personnes âgées de l’usage de leur système de téléalarme, est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Le maire de cette commune a déposé plainte pour « mise en danger délibérée de la vie d’autrui par négligence ». Son député entend élargir ce mouvement à tout le département, et prépare une plainte pour « non-assistance à personne en danger ».

On le sait, Orange prépare la fin de la téléphonie fixe, mais le calendrier mis en place prévoit un arrêt progressif du service RTC… à partir de 2021, et pas avant ! En tout cas pas avant que toutes les zones de France soient éligibles à des services de remplacement, basés sur l’ADSL ou la fibre.

Source : Lozère : des élus se plaignent de “l’abandon” par Orange du réseau fixe

Présidentielle : les syndicats ont-ils tout à perdre ?

La période post-élection s’annonce compliquée à négocier pour les syndicats de salariés, leur position n’étant pas acquise dans les dispositifs imaginés par les deux candidats encore en lice pour présidence : Marine Le Pen plaide pour ce qu’elle appelle une « véritable liberté syndicale », susceptible de permettre à de nouvelles organisations d’émerger et, donc, de réduire l’influence de celles déjà en place. Emmanuel Macron entend, pour sa part, réformer le code du travail par ordonnances et renouveler le dialogue social en donnant la priorité aux négociations d’entreprises ou de branches.

Voici un débat autour de cette question entre Véronique Descacq, Secrétaire générale adjointe de la CFDT, François Hommeril, Président de la CFE-CGC, et Catherine Perret, Secrétaire nationale de la CGT en charge de la formation initiale et professionnelle.