En cette période de contestation sociale, les syndicats entendent évidemment peser sur le débat, et tentent de se mettre d’accord sur un ordre de marche commun, ce qui est loin d’être évident.
Alors qu’ils doivent composer avec un gouvernement qui les consulte sans franchement les écouter et des travailleurs qui ne leur accordent désormais plus qu’une confiance très limitée, l’audience des syndicats est de plus en plus restreinte. Et ça ne devrait pas s’arranger avec une réforme du Code du travail qui va leur accorder une place de moins en moins importante au sein de l’entreprise.
Dans, ces conditions, les syndicats sont-ils encore audibles ? C’est la question que se posent Dominique Andolfatto, chercheur et professeur en science politique à l’Université de Bourgogne, Eric Beynel, porte-parole du syndicat Solidaires, et Véronique Descacq, secrétaire générale adjointe de la CFDT.