L’avenir des filles âgées de 10 ans en 2016 : un enjeu pour la stabilité et la croissance

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Dans son rapport annuel, le Fonds des Nations unies pour la population scrute l’avenir des jeunes filles qui auront 25 ans en 2030.

Source : L’avenir des filles âgées de 10 ans en 2016 : un enjeu pour la stabilité et la croissance

Un rappel d’éléments connus, mais qu’il est important de garder en mémoire.

En France et en Europe, nous ne devons pas relâcher nos efforts sur l’insertion des filles, qu’elles puissent prendre la place qu’elles méritent dans les entreprises et dans la vie de la nation.

A la CFE-CGC Orange, nous militons notamment pour une meilleure intégration des filles dans les métiers techniques. Cela procure au moins deux bénéfices :

  • la mixité des équipes est toujours bénéfique à plusieurs niveaux : dynamisme, qualité des échanges et des comportements au travail, créativité accrue…
  • l’intégration des filles dans les métiers techniques permet de faire évoluer la culture d’entreprise, le regard sur les femmes au travail, et, à moyen terme, de briser les plafonds de verre pour permettre l’accès des femmes aux postes de responsabilité.

Faire évoluer notre culture et nos modes de fonctionnement dans les pays dits « développés », dans un monde de plus en plus globalisé, c’est aussi ouvrir des voies plus larges pour toutes les filles du monde.

Demain, des syndicats du numérique ?

Sur Open Democracy.net, deux chercheurs britanniques ont récemment publié une stimulante tribune de défense des coopératives et des syndicats, à l’heure de l’économie collaborative.

Nous avons besoin de penser de façon créative comment utiliser les outils numériques pour développer la collaboration entre travailleurs plutôt que pour favoriser leur mise en concurrence.

Dans un monde où l’atomisation du travail continue à être utilisée contre les travailleurs, nous ne devons pas oublier un vieux cri de ralliement qui nous a bien servi : travailleurs du monde entier, unissez-vous !

chaine_humaineSource : Coopératives, forces et limites

Grâce à Pokemon Go, Nintendo explose (virtuellement) en Bourse

Ou comment le spécialiste du jeu vidéo qui avait raté le train du mobile a vu le cours de son action multiplié par 2 (!) en un peu plus d’une semaine, suite au lancement et au succès phénoménal de Pokemon Go, jeu qu’il n’a même pas développé.

Le récent rebond de l’action Nintendo semble excessif s’il est fondé uniquement sur les espoirs de bénéfices tirés de Pokemon Go. Le jeu peut cependant avoir des implications pour les titres ultérieurs et pour l’industrie des jeux mobiles dans son ensemble.

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Source : Pokemon Go, la belle affaire de Nintendo
+ (bonus pour les plus 30 ans) : L’article à lire si vous n’avez rien compris à « Pokémon Go »

Facebook et Microsoft cofinancent la construction d’un câble transatlantique

Facebook et Microsoft font alliance pour la construction, entre les Etats-Unis et l’Europe du Sud, d’un câble sous-marin de 6 600 km affichant une capacité initiale de transfert de données de 160 Terabits par seconde. Sa construction commencera en août 2016 et devrait être achevée en octobre 2017.

Après ceux mis en œuvre par Google l’an dernier, ce chantier confirme la volonté des géants du Web de grignoter une partie toujours un peu plus importante des activités jusque-là réservées aux opérateurs de télécommunication.

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Source : Facebook et Microsoft tirent un câble Internet sous l’Atlantique

La gouvernance d’Internet aux mains des GAFA ?

Dévoilée il y a deux semaines, la réforme de l’Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) émancipe l’organisme responsable de la gestion des noms de domaines de la tutelle du gouvernement américain. Mais, alors qu’il était prévu que gouvernance du registre technique soit assurée par une communauté multipartite (États, société civile, acteurs économiques) et internationale, le lobbying des GAFA a considérablement limité l’implication des États dans ce pilotage. Si l’Europe est divisée sur l’attitude à adopter, la France dénonce une réforme qui donne le contrôle d’Internet à des acteurs privés.

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Source : Réforme de l’Icann : Paris se sent floué

La fin du salariat est-elle inéluctable ?

Sur cette question très sensible, on a surtout entendu jusqu’à présent s’exprimer les experts du monde du travail. Dans sa récente étude sur « L’évolution du travail », ADP, outsourceur spécialisé dans la gestion des ressources humaines, a interrogé des employeurs et des salariés des grandes régions développées.

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La presse fait état des résultats concernant la France, qui montrent que les travailleurs sont bien conscients des mutations en cours. Voici un extrait de l’article de Challenges qui dévoile les principaux chiffres.

Est-ce la fin des carrières en entreprise ?

En tout cas, les Français le pensent puisqu’ils sont 53% à anticiper qu’ils pourront – et devront sans doute – travailler là où leurs compétences sont nécessaires, sans lien de fidélité à une seule entreprise. Aujourd’hui la « carrière » repose souvent sur une succession d’expériences et de postes dans la vie d’un homme ou d’une femme, au sein d’une même entreprise ou de plusieurs. Or, pour 47% des personnes interrogées en France, les entreprises embaucheront dans l’avenir exclusivement des travailleurs contractuels, au cas par cas. Ainsi la masse salariale pourrait se changer en un ensemble de freelance ou collaborateurs temporaires.

Avec cette révolution du travail anticipé, c’est la notion de salaire garanti chaque mois qui serait remise en question puisque 56% des personnes interrogées estiment qu’elles seront payées en temps réel, à la mesure de leur contribution professionnelle.

La carrière telle qu’on l’entend aujourd’hui pourrait même ne plus avoir de fin… Plus de la moitié des Français consultés pour l’enquête (57%) considèrent que dans le futur, il n’y aura plus d’âge standard de départ à la retraite.

Pour en savoir plus, consultez l’étude complète d’ADP.

Amnesty International interpelle l’industrie électronique à propos du travail des enfants

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Apple, Samsung ou encore Sony n’effectuent pas « les contrôles élémentaires afin de vérifier que la fabrication de leurs produits n’intègrent pas de cobalt extrait dans les mines par des enfants », en particulier en République démocratique du Congo, alerte Amnesty International dans un rapport publié hier. Rappelons que le cobalt peut devenir très nocif lors d’une exposition chronique, et provoquer notamment des maladies respiratoires.

L’ONG appelle « les sociétés multinationales qui utilisent des batteries lithium-ion dans leurs produits à procéder à des contrôles en matière de Droits de l’Homme ».

Source : Travail des enfants : de grandes marques électroniques ferment les yeux (Amnesty) – France Info

La Banque mondiale dénonce l’inégale répartition des « dividendes du numérique »

Dans son récent rapport sur « Les dividendes du numérique », l’agence spécialisée de l’ONU constate que près de 60% de la population mondiale n’a toujours pas accès à Internet, ce ratio passant à 85% si l’on ne considère que l’Internet haut débit. La fracture est moins visible avec la téléphonie mobile, mais au final ce sont les pays riches qui profitent de la majeure partie des retombées économiques liées au développement numérique.

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Accédez à la version courte du rapport de la Banque mondiale, énonçant les messages principaux, ou à la version intégrale.

Inégalités radicales sur la planète

Les 62 personnes les plus riches au monde possèdent désormais autant que la moitié de la population mondiale, soit quelque 3,5 milliards de personnes, déclare l’ONG Oxfam dans un rapport rendu public lundi. La richesse de ces 62 individus, dont 53 hommes, a augmenté de 44 % depuis 2010, alors que celle des 3,5 milliards de personnes les plus pauvres chutait de 41 %, précise Oxfam dans cette étude, publiée à deux jours de l’ouverture du Forum économique mondial de Davos.

Un rapport (en anglais) relayé par la newsletter du Monde ce jour. Un peu en marge de nos préoccupations « télécoms »… mais fort utile pour comprendre le monde dans lequel nous vivons.

Investissements : les opérateurs mobiles européens se font distancer par leurs homologues américains et asiatiques

Lors de notre dernière actualisation des graphiques relatifs aux indicateurs clefs des opérateurs de télécommunications en France, nous avions souligné la chute des investissements des opérateurs qui, en 2014, ont atteint leur plus bas niveau depuis 4 ans.

Dévoilée en fin d’année 2015 par la Fédération Française des Télécoms (FFT), une étude de l’Idate élargit cette tendance aux principaux pays de l’Union Européenne, dans lesquels le niveau d’investissement des opérateurs se situe très en deçà de celui des Etats-Unis et des principaux pays développés d’Asie. L’écart s’est même creusé depuis quelques années comme en atteste le graphique ci-dessous qui montre l’évolution des CAPEX moyens par habitant dans ces différentes zones géographiques : celui des opérateurs mobiles américains est désormais 2 fois supérieur à celui des 5 principaux pays européens.

capex_moyen_par_habitantEn cause, la chute des revenus subie par les opérateurs européens, dont les prix de détail ont drastiquement baissé sur les dernières années, sous l’effet des batailles concurrentielles et/ou de la pression régulation. A l’inverse, sur un marché américain qui n’est pas confronté aux mêmes phénomènes, les revenus des opérateurs mobiles continuent à progresser, comme en témoigne le graphique ci-dessous.

revenus« Les opérateurs mobiles européens investissent autant qu’ils le peuvent, mais le recul de leurs revenus les empêche simplement de rester dans la course à l’innovation et l’investissement », estime l’étude de l’Idate. Comme le confirme le graphique ci-dessous, ce sous-investissement a pour conséquence un retard dans le déploiement de la 4G et, partant dans l’usage de la data par les consommateurs. Au final, « ce retard pénalise en réalité les consommateurs pour lesquels les politiques publiques ont sacrifié l’innovation et donc les usages, au bénéfice de prix très bas », comme le conclut la FFT.

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Pourquoi Microsoft licencie 18.000 salariés

Jamais dans son histoire Microsoft n’avait procédé à un plan social aussi lourd: 18.000 emplois supprimés, soit 14% de sa main d’oeuvre. Annoncée depuis plusieurs jours dans la presse américaine, cette restructuration, présentée officiellement jeudi 17 juillet, a cependant surpris par son ampleur. Et a ravi les financiers de Wall Street: sur un marché en forte baisse, l’action de Microsoft a gagné 1%, pour clôturer la séance à son plus haut niveau depuis 14 ans.

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