La vie numérique en 2025 et les menaces sur Internet, selon Pew Research Center

Pour les anglophones, un rapport du centre de recherche américain Pew Research Center sur le futur d’Internet… qu’il convient d’analyser en prenant le recul nécessaire sur ce que les Etats-Uniens considèrent comme positif ou pas en la matière : il faut par exemple garder en mémoire que les acteurs sans réseau (dit « OTT », tels Google, Apple, Amazon) s’appuient sur la neutralité du net pour capter à leur seul avantage le bénéfice des investissements réalisés par d’autres dans les réseaux de télécommunications.

 

L’impact des diasporas pour les opérateurs télécoms africains

Sébastien Crozier et 2 consultants de BearingPoint font le point sur l’importance des diasporas pour les opérateurs télécoms africains.

Au sommaire de l’article :

  • Etat des lieux des diasporas dans l’économie des pays africains
  • Les diasporas constituent une opportunité que les opérateurs télécoms doivent utiliser en proposant des services pertinents
  • Les diasporas rebattent également les cartes entre les acteurs

A lire sur CameroonVoice

 

Quels business modèles pour le développement de services digitaux en Afrique ?

Sébastien Crozier et 3 consultants de BearingPoint vous proposent leur analyse du marché Africain et des modèles économiques qui peuvent y être pertinents pour y développer des services digitaux.

Au sommaire de l’article :

  • Un potentiel immense nécessitant la prise en compte de quelques caractéristiques clés
  • Un modèle de rémunération publicitaire particulièrement mis à mal en Afrique
  • Plusieurs modèles alternatifs dont les embryons existent déjà
  • Quels élargissements de ce modèle envisager dans les années à venir pour un développement plus large des services digitaux en Afrique ?
  • Le développement nécessaire d’un écosystème à l’échelle nationale

A découvrir sur le site d’Osiris.

Tunisie, centres d’appel : vivement la révolution !

L’émission de Daniel Mermet « Là bas si j’y suis » est actuellement en Tunisie, où elle s’est intéressée aux Centre d’Appels :

Tunis, centre d’appel. Ils nous vendent des fenêtres, du foie gras, des assurances vie, ou des panneaux solaires. Ils sont 250.000 en France, 50.000 à l’étranger.

En France, ils coûtent 25 € de l’heure à leur pauvre patron. En Tunisie, pas plus de 14 €. Eux gagnent 250 € par mois. Pas mal. Plus que le SMIC de 140 € (pour 48h par semaine) pour ceux qui ont le privilège d’avoir un emploi (chômage : 17%).

Reportage Anaëlle Verzaux.

L’Orange et la Pomme

Le dépeçage d’Orange continue. Le directeur financier de France Télécom a annoncé la vente prochaine d’Orange Suisse pour un montant d’un milliard et demi à 2 milliards…

Cela fait suite à la fusion ratée avec l’opérateur Sunrise. En effet en 2010, la Commission de la concurrence suisse avait refusé d’avaliser l’opération de concentration et la direction de France Télécom avait pris la décision de partir de Suisse.

Plusieurs investisseurs, avant tout des fonds de pensions, ont déjà fait part de leur intérêt pour la reprise d’Orange Suisse…

En 2004, Orange avait déjà vendu ses activités au Danemark à Teliasonera, en 2007 au Pays-Bas à Deutsche Telekom, et renoncé à l’exploitation d’une licence mobile 3 G en Suède au début des années 2000…

Avec le désengagement annoncé en Autriche où France Télécom n’est actionnaire d’Orange Austria qu’à hauteur du tiers de la société, on assiste à un retrait continu d’Europe occidentale.

Les enjeux de cette opération exclusivement financière sont simples : maintenir un niveau de bénéfices permettant le versement des dividendes extravagants à l’Etat, premier actionnaire à 27%.

L’endettement de France Télécom reste à un niveau élevé, de près de 30 milliards.

La Direction d’Orange avait même envisagé le cas échéant de verser un dividende exceptionnel issu de la vente d’Orange Suisse, mais les prévisions alarmantes de baisse des bénéfices la font hésiter…

Une fois de plus, la marque Orange voit son territoire se réduire… Toute ambition d’en faire une marque globale et mondiale semble abandonnée.

L’entreprise semble plus embarquée dans une stratégie dictée par de simples considérations financières court-termistes et cantonnée à participer à un mauvais un jeu de Monopoly.

Peut-on raisonnablement imaginer que le rachat de l’opérateur Congo China Télécom viendra compenser la vente d’Orange Suisse.

Est-ce dans ces pays que la marque Orange déploiera les services innovants de demain ?

Le fondateur de la pomme la plus célèbre du monde est mort ces jours-ci.

Avait-il renoncé à se développer sur des marchés pourtant préemptés par ses concurrents comme par exemple en Corée par Samsung ? Non, jamais…

Il est vrai que celui refusait depuis 15 ans de verser le moindre dividende à ses actionnaires.

Aujourd’hui, Apple dispose sur son compte en banque de quoi croquer  Orange sans faire appel au moindre emprunt…

 

Quand la Chine s’éveillera

ITespresso.fr ouvre la porte à un nouveau contributeur externe multi-casquette : Sébastien Crozier (expert télécoms-TIC, conseiller prud’homal, syndicaliste…). Découvrez sa plume incisive et son regard décalé de l’actu.

Après avoir envahi le monde des équipementiers dans le domaine des télécoms, c’est au tour des opérateurs de téléphonie d’être le nouveau champ de conquête des acteurs chinois.

Si l’investissement de ZTE dans Congo China Télécom s’est fait avant tout en équipement maison, il est difficile de considérer que l’opérateur congolais a connu un succès commercial foudroyant.

ZTE est en train de négocier la reprise de sa participation majoritaire à Orange.

Pour autant, il y a quelques semaines, China Télécom, le plus grand opérateur mobile chinois, a annoncé son intention de lancer des MVNO dans toute l’Europe à l’attention des communautés chinoises mais aussi des touristes chinois.

Le roaming reste une niche où la marge est importante pour les opérateurs.

C’est en Grande-Bretagne juste avant les des jeux olympiques de 2012, que l’opérateur compte lancer ses premières offres pour pouvoir surfer sur la vague de médailles remportées par les compétiteurs chinois.

Il vise le demi-million de Chinois vivant en Angleterre et entend lui offrir l’accès à des contenus en chinois.

Il se murmure que l’opérateur hôte serait Everything Everywhere, la filiale commune entre Orange et T-mobile…

Ce n’est pas la première excursion de l’opérateur China Télécom à l’extérieur. Il est déjà présent au Japon, au Canada, au Vietnam et en Indonésie, soit au travers de licences de téléphonie ou de bureaux de représentation, avant tout dans des pays où la communauté chinoise est d’importance.

China Télécom dispose depuis 2006 d’une  infrastructure en Europe solidement  reliée à l’Asie par différentes routes passant soit par le Kazakhstan ou par Dubai… Il a annoncé sa volonté de grossir par croissance externe.

A l’heure du développement de la data mobile, on imagine déjà les synergies possibles avec des offres de MVNO dans tous les pays d’Europe où il existe une communauté chinoise.

Il est certain qu’une offre de MVNO de China Télécom ne peut être que le prélude à des acquisitions ciblées qui feront de China Télécom un acteur majeur de télécoms européens de demain.

Face à ses centaines de millions de clients et à la puissance financière qui en résulte, comment sera-t-il possible aux nains que sont nos 140 opérateurs européens de résister à China Télécom ?

La question n’est plus de savoir « quand la Chine s’éveillera », mais quand nos opérateurs européens, eux, se réveilleront ?

202 millions de noms de domaine sur Internet

Image d’ivanpw (Flickr) sous licence CC by

Actu express: VeriSign, qui gère plusieurs infrastructures d’Internet, vient d’annoncer qu’avec 3,8 millions de nouveaux noms de domaine au 3ème trimestre 2010, le nombre total de noms de domaine sur la Toile a atteint fin septembre presque 202 millions. Les domaines en .com et .net représentent ensemble plus de 103 millions de noms. Les noms de domaine par pays (comme le .fr pour la France) atteignent 79,2 millions.

Au cours de la décennie écoulée, note Verisign, Internet s’est internationalisé: le monde anglophone représente moins de 40% des internautes à présent. L’Afrique, qui comptait moins de 5 millions d’internautes il y a dix ans, dépasse maintenant les 100 millions. Et l’Asie, qui en avait autant que l’Europe et l’Amérique du Nord, a à présent plus d’internautes que les deux réunis.

A lire aussi

Deux milliards d’internautes d’ici la fin de l’année – 24 octobre 2010

Cinq milliards d’abonnements au téléphone mobile – 15 juillet 2010

Noms de domaine en .fr: +25% par an – 28 novembre 2009

Deux milliards d’internautes d’ici la fin de l’année

En cinq ans, la population mondiale ayant accès à Internet aura doublé: d’ici la fin de l’année 2010, on comptera deux milliards d’internautes dans le monde, deux fois plus qu’en 2005. Ces données viennent d’être publiées par l’Union internationale des télécommunications (UIT, ou ITU en anglais).

Internautes dans le mondeImage Septem Trionis (Flickr) sous licence CC by-nc-sa

La répartition est, comme dans d’autres domaines, très inégale: fin 2010 ce sera 71% de la population qui sera en ligne dans les pays développés, contre 21% dans les pays en développement. Et si 65% des habitants ont un accès Internet à domicile dans les pays développés, ils ne sont que 13,5% dans les pays en développement, «où l’accès Internet dans les écoles, sur les lieux de travail et dans les lieux publics est d’autant plus crucial», souligne l’UIT.

La téléphonie mobile est largement plus répandue, 90% de la population mondiale y ayant accès: 5,3 milliards d’abonnements à la fin de l’année), dont 3,8 milliards dans les pays en développement.  Sa croissance passe par les pays pauvres: dans les pays développés, la hausse entre 2009 et 2010 est de 1,6%, et avec 116 abonnements pour 100 habitants, le marché approche de la saturation.

Lien externe

UIT : Selon les estimations de l’UIT, deux milliards de personnes seront en ligne fin 2010. Plus de 90% de la population mondiale a accès à des réseaux mobiles et 143 pays offrent des services 3G

Cinq milliards d’abonnements au téléphone mobile

Nous serons sept milliards d’humains en 2011 (12 ans après le cap des six milliards en 1999), mais nous venons en ce mois de juillet de franchir un autre palier en milliards, celui des cinq milliards d’abonnements au téléphone mobile, selon une estimation que vient de publier Ericsson.

Le constructeur de réseaux de téléphonie mobile évalue le rythme à deux millions d’abonnements mobiles supplémentaires par jour, et estime que sur ces cinq milliards d’abonnements, plus de 500 millions (soit 10%) sont des abonnements 3G.

Foule avec téléphones mobilesPhoto de megadem (Flickr) sous licence CC by-nc-sa

Cette croissance rapide du marché de la téléphonie mobile tient largement à des marchés émergents comme l’Inde et la Chine, indique Ericsson. En 2000, on comptait 720 millions d’abonnements mobiles dans le monde, soit moins que le nombre que l’on compte maintenant dans la seule Chine – le pays compterait près de 800 millions d’abonnés mobiles et 380 millions d’internautes.

Les abonnements Internet par téléphone portable croissent à la même vitesse, et devraient atteindre 3,4 milliards d’ici 2015, selon Ericsson, contre 360 millions en 2009.

Les abonnements mobiles sont une nécessité pour certains, estime le constructeur, qui cite les gens qui n’ont pas accès à une banque pour transférer de l’argent, les pêcheurs et les fermiers pour être alertés d’un changement météo brusque, les villageois pour avoir des soins médicaux…

Dans les pays développés, « les appareils connectés, plus que les personnes, mènent l’augmentation du trafic réseau ». Le constructeur rappelle qu’en décembre 2009, un autre tournant majeur a été atteint, lorsque le trafic données a dépassé le trafic voix. La montée des communications M2M, Machine-to-Machine, sera une composante clé de la future croissance de l’industrie des télécoms mobiles, prévoit Ericsson.

La prospérité du vice

Daniel Cohen est économiste, professeur à l’École Normale Supérieure et éditorialiste associé au journal « Le Monde ». Son dernier ouvrage, La prospérité du vice, est sous-titré « Une introduction (inquiète) à l’économie ».

Relativement court (280 pages) et facile à lire, cet ouvrage n’apporte pas de « solution miracle » pour sortir de la crise dans laquelle nous sommes actuellement. Et c’est certainement l’un de ses grands mérites. L’autre, c’est qu’il retrace, depuis les origines de l’humanité, les différents systèmes économiques, les analyses qui en ont été faites, et les théories fondatrices des grands courants de la pensée économique. La mise en perspective historique et géopolitique permet d’identifier les éléments – innovation, nouvelle contrainte, ambition ou décision politique – qui permettent à un système économique de se mettre en place,  mais aussi comment les différentes théories économiques se sont articulées au fil du temps. Pour finir, il retrace efficacement et très intelligiblement le déclenchement de la crise financière, et les nouvelles contraintes auxquelles l’humanité contemporaine doit faire face pour mettre en place un système qui lui permette, ni plus ni moins, de se survivre à elle-même.

Il pose ainsi un cadre très concret, documenté et argumenté, pour comprendre le monde dans lequel nous vivons, évacuant au passage quelques idées toutes faites qui perdurent malgré leur inadéquation dans certains discours. Il permet aux plus audacieux de réfléchir à la manière de construire le monde de demain, et à tout un chacun d’évaluer, pour l’immédiat et le futur proche, la validité des solutions qui sont, ou pas, proposées à l’appréciation des citoyens du monde que nous sommes, économie mondialisée oblige, tous devenus.

Pour se convaincre de l’intérêt du livre, on peut consulter l’interview donnée par l’auteur à La Tribune.

Carlos Slim, propriétaire du quatrième opérateur mobile mondial et homme le plus riche du monde

Actu express: Bill Gates, fondateur de Microsoft, était classé par le magazine américain Forbes comme l’homme le plus riche du monde. Cette année, il n’est «que» deuxième, après le Mexicain Carlos Slim, à la troisième place l’an dernier et maintenant classé première fortune mondiale – avec 500 millions de dollars d’avance – par Forbes.

Carlos Slim
Carlos Slim (octobre 2007), photo Agência Brasil sous licence CC by Brésil

Carlos Slim, 70 ans, est à la tête d’une fortune estimée à 53,5 milliards de dollars. Il possède de nombreuses entreprises, mais son coup le plus important fut son rachat en 1990, avec des associés, de la compagnie publique mexicaine de téléphone Telmex (Telefonos de Mexico) pour 1,7 milliard de dollars. Il la développe par acquisitions et l’a scindé entre Telmex et América Movil (téléphone mobile).

Ce dernier serait le quatrième opérateur mondial de téléphonie mobile, avec 194,3 millions d’abonnés mobiles (PDF) en septembre 2009.

Un rapport de l’Onu prévoit une énorme croissance des déchets électroniques

Actu express: chaque année, nous produisons 40 millions de tonnes supplémentaires de déchets électroniques, provenant des téléphones, téléviseurs, ordinateurs et appareils divers. L’Onu vient de publier un rapport, portant sur 11 pays, qui prévoit que cette marée d’e-déchets va fortement progresser: +500% en Inde entre 2007 et 2020, +200 à 400% en Chine et en Afrique du Sud.

Déchets électroniques à GuiyuDéchets électroniques à Guiyu, en Chine, qui passe pour le plus grand site mondial de stockage d’e-déchets. Image Bert van Dijk (Flickr) sous licence CC by-nc-sa

La téléphonie mobile devrait produire sept fois plus de déchets en 2020 qu’en 2007 en Chine, dix-huit fois plus en Inde. En outre, la proportion de déchets de téléviseurs devrait doubler dans ces deux pays et celle des réfrigérateurs pourrait tripler en Inde.

L’étude invite en urgence à mettre en place des recyclages pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et récupérer d’importantes quantités de métaux, comme l’argent, l’or, le palladium, le cuivre ou l’indium. « Le Brésil, la Colombie, le Mexique, le Maroc et l’Afrique du Sud ont le plus grand potentiel pour établir des technologies de pointe en matière de recyclage », selon le rapport.

Communiqué du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE): Il faut préparer les pays en développement à gérer l’explosion des déchets électroniques

Communiqué en anglais (avec lien sur le rapport)

Rapport Recycling – from E – Waste to Resources (PDF, 120 pages)

Noms de domaine en .fr: +25% par an

Actu express: l’Afnic (Association française pour le nommage Internet en coopération), qui gère les noms de domaine en .fr, a publié l’édition 2008/2009 de son Observatoire du marché des noms de domaine en France. Elle montre que le .fr reste en forte hausse, avec 25% de croissance contre 8% pour les autres extensions au niveau mondial.

Les .fr représentent désormais 33 % des noms de domaine enregistrés en France. Le 10 septembre 2009, le 1,5 millionième nom de domaine en .fr a été enregistré. Le rythme de progression du .fr a été multiplié par deux depuis 2006, avec l’ouverture aux particuliers (qui représentent 50% des nouveaux enregistrements). Le taux de renouvellement des .fr est de l’ordre de 80%.

Le nommage des sites sur Internet est à la veille d’un bouleversement avec l’arrivée des caractères non romains (chinois, hindi, arabe etc.), une internationalisation des noms de domaine ouverte par l’Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) en octobre-novembre: les premiers noms de domaine en caractères non ASCII sont attendus pour mi-2010.

Vivendi reprend l’opérateur brésilien GVT

Actu express: la bataille entre Vivendi et l’espagnol Telefonica pour prendre le contrôle du brésilien GVT (Global Village Telecom), opérateur de télécoms et fournisseur d’accès à Internet, se termine par la victoire du groupe français.

Vendredi 13 novembre, Vivendi a annoncé détenir potentiellement 57,5 % du capital et des droits de vote de GVT (communiqué, en PDF). Le groupe va lancer une offre d’achat sur le solde des titres. Le coût total de l’acquisition sera de 2,8 milliards d’euros.

GVT, rapporte Le Figaro, « est encore un petit opérateur avec 2,3 millions de lignes ouvertes au 30 juin, dont 600 000 abonnés ADSL, sur une population brésilienne de 191 millions d’habitants. Mais avec une croissance de 27 % de ses ventes au troisième trimestre et une marge opérationnelle du même ordre, le retour sur investissement paraît assuré.

Les Français se sont donc résignés à revaloriser de 30 % leur première offre déposée en septembre. À l’époque, ils espéraient rafler le petit opérateur pour 2 milliards d’euros. » Le même article du Figaro observe que les investisseurs doutent cependant de l’intérêt de l’opération: ce lundi, l’action Vivendi a connu la plus forte chute du CAC 40.

La fusion géante Bharti – MTN n’aura pas lieu

Les deux géants indien et sud-africain ont à nouveau échoué dans leurs négociations. Le troisième opérateur mondial qu’aurait créé leur fusion ne verra pas le jour.

Des mois de négociations se sont terminés par un communiqué début octobre: les deux grandes entreprises ont annoncé mettre fin à leurs pourparlers en vue d’un rapprochement. Le sud-africain MTN a indiqué que « les actionnaires sont informés que MTN et Bharti n’ont pas réussi à conclure une transaction dans le cadre économique, légal et réglementaire au sein duquel opèrent les deux compagnies ».

Bharti Airtel explique de son côté que le gouvernement sud-africain n’était pas en mesure d’accepter le projet dans sa forme actuelle. Et que Bharti continuera à étudier les possibilités de développement à l’international.

Le ministère des finances sud-africain a de son côté déclaré à l’AFP qu’il « n’avait pas à approuver la fusion dans la mesure où les deux firmes étaient d’accord pour ne pas la faire ». Le gouvernement sud-africain possède indirectement 21% du capital de MTN.

Les deux groupes poursuivent leurs développements chacun de son côté: Bharti vient de passer un accord avec Twitter pour permettre aux abonnés du groupe indien d’envoyer leurs messages (« tweets ») par SMS sur Twitter. Tandis que MTN s’associe à l’indien IMImobile pour fournir des contenus comme musique, sports, jeux, actualités etc.

Présentation en français du groupe MTN (fin 2008)

Bharti-MTN: grandes manœuvres Inde-Afrique du Sud dans la téléphonie (27 août 2009)