Et si votre banque était votre opérateur mobile ?

Alors que changer de banque sera plus facile à partir de lundi et l’entrée en vigueur de la loi Macron sur la mobilité bancaire, un nouvel acteur est dans les starting-blocks : l’opérateur Orange. Le lancement est imminent, dans quelques semaines.

Source : Et si votre banque était votre opérateur mobile ?

Fin des frais de roaming en Europe : les choses se précisent

Les représentants du Parlement européen, du Conseil de l’Europe et de la Commission européenne annoncent s’être mis d’accord sur une nouvelle tarification des prix de gros des opérateurs. Ainsi, la suppression des frais d’itinérance mobile dans les 28 pays de l’Union européenne devrait avoir lieu, pour le meilleur et pour le pire, en juin prochain.

Source : Enfin le bout du tunnel pour la fin des frais de roaming en Europe

Pour l’Arcep, la convergence télécoms-médias menace le développement des réseaux

Dans une interview au Financial Times, Sébastien Soriano s’inquiète que l’intérêt de SFR et Orange pour les médias ne freine leurs investissements dans la 4G et la fibre.

Après sa prise de position de début janvier qui avait déclenché un affrontement avec Orange (et une réaction de notre syndicat), voilà encore une nouvelle communication malheureuse du président de l’Arcep, qui intervient alors même que les opérateurs multiplient les signes attestant de leur engagement sur le développement des réseaux, à l’instar d’Orange tout récemment.

Source : Pour l’Arcep, la convergence entre les télécoms et les médias menace les réseaux

Participation de l’Etat dans Orange : la CFE-CGC et l’ADEAS nuancent l’analyse de la Cour des Comptes

Dans son rapport au vitriol sur l’Etat actionnaire, la Cour des comptes n’épargne pas la gestion de sa participation au capital de l’opérateur historique, estimant notamment que « la réticence de l’État à voir sa participation diluée et son influence réduite peut (…) constituer un handicap pour l’avenir d’Orange ».

Face à cette position qui prône un désengagement de l’Etat, la CFE-CGC Orange et l’ADEAS (Association pour la Défense de l’Épargne et de l’Actionnariat Salariés) proposent une analyse plus nuancée, développée dans ce communiqué de presse.

En attendant la fibre, Bouygues Telecom s’appuie sur la 4G pour fournir du très haut débit fixe

Soulignant en creux les difficultés de déploiement de la fibre optique, notamment dans les zones rurales, Bouygues lance une offre très haut débit fixe reposant sur l’utilisation d’une box 4G.

Source : Bouygues Telecom généralise sa 4G Box pour du très haut débit fixe

Bouygues part en campagne pour démocratiser l’Internet des Objets

Objenious, la filiale de Bouygues Télécom dédiée à l’Internet of Things a déployé son réseau LoRa (communication longue distance à bas débit) en 2016, et affirme couvrir 84% du territoire et 93% de la population. Ses dirigeants misent sur une politique de partenariats pour développer les usages et lancent une campagne de communication reprenant les codes des politiques.

Source : Objenious part en campagne pour démocratiser l’internet des objets

Affrontement Arcep-Orange sur la fibre : les pièces du dossier

Interviewé lundi dans Les Echos à l’occasion des vœux de l’Arcep pour 2017, Sébastien Soriano, son Président, déplorait le retard de la France dans la 4G et l’Internet fixe à très haut débit, appelait les opérateurs à investir plus dans leurs réseaux et se prononçait pour… un renforcement de la régulation d’Orange dans la fibre, affirmant vouloir « attaquer les derniers bastions de son monopole ».

Si les concurrents de l’opérateur historique, forcément, se félicitent de cette prise de position, il n’en est évidemment pas de même chez Orange.
La CFE-CGC a été la première à réagir, dans un communiqué de presse paru mardi, s’interrogeant notamment sur la justesse de l’analyse du régulateur des télécoms selon laquelle « c’est donc l’acteur qui investit le plus qui devrait être sanctionné », et appelant le gouvernement à intervenir face à ces mesures « visant à punir, une fois de plus, l’opérateur dont le défaut majeur est d’être issu d’un ancien monopole d’État ».
La Direction d’Orange lui a emboité le pas, par la voix de son Directeur général délégué, Pierre Louette, qui affirme : « Si certains concurrents sont en retard, si des erreurs ont été commises, ce n’est pas à nous de les payer. Laissez-nous déployer en paix ! ».

Sources :
S. Soriano : « Les opérateurs télécoms doivent mettre les bouchées doubles dans les investissements »
Le régulateur veut des obligations spécifiques pour Orange dans la fibre
Nouvelles contraintes réglementaires sur la fibre : injustes et contre-productives pour la croissance et pour l’emploi en  France
Orange au régulateur : « Laissez-nous déployer la fibre en paix ! »

Le gouvernement lance une campagne de promotion du très haut débit auprès des Français

Après une série de vidéos didactiques dévoilées en ligne tout au long du mois de décembre dans le cadre du plan France Très Haut Débit, le gouvernement lance une campagne de promotion de la fibre optique, sur Internet mais aussi via un spot TV, une campagne d’affichage et des annonces presse.

Source : L’Internet très haut débit en France, ça avance : découvrez la campagne de communication

Ces défis qui attendent les opérateurs français en 2017

Après une année notamment marquée par l’échec de la recomposition du paysage des télécoms français, 2017 promet d’être également animée. Voici une revue de détail des principaux enjeux du secteur, dans un contexte de marché toujours aussi concurrentiel.

Source : Les six défis qui attendent SFR, Free, Orange, Bouygues Telecom en 2017

Les petits opérateurs pour les entreprises prêts à s’unir

Source : Les petits opérateurs pour les entreprises prêts à s’unir, High tech

Un article qui forcément amène des remarques, ne serait-ce qu’à partir de quelques morceaux choisis :

Intro

C’est une critique récurrente dans la bouche de Sébastien Soriano, le président de l’Arcep : le marché des télécoms pour entreprises doit davantage s’ouvrir à la concurrence.

Conclusion

Alors que le déploiement du très haut débit est une priorité en France, les opérateurs alternatifs ne demandent qu’une chose : pouvoir fournir la fibre à leurs clients.

Notre analyse

Le régulateur français (et les gouvernements successifs) a choisi la concurrence par les infrastructures, avec le maximum d’opérateurs actifs sur le marché. Or, déployer la fibre nécessite de gros investissements, qui ne sont pas à la portée de tous, surtout si le marché est trop morcelé : rappelons une fois encore que les télécommunications sont une industrie d’économies d’échelles, et qu’une masse significative de clients est nécessaire pour rentabiliser les déploiements de réseaux.

Une fois de plus, on constate que les voies de régulation choisies ne fonctionnent pas. Si on les change en cours de route pour imposer aux grands opérateurs d’ouvrir leurs réseaux aux acteurs qui n’ont pas participé au risque d’investissement, ils n’hésiteront pas à stopper les leur… qui n’ont de raison d’être que s’ils ont de bonnes chances de les rentabiliser, ce qui n’est pas gagné d’avance sur le marché français.
La rentabilité du mobile a déjà été détruite en 2012, et plus de 10 000 emplois avec dans le secteur des télécoms françaises. Si l’on détruit aussi celle de la Fibre, on peut s’attendre au pire : à libéraliser le marché à outrance, on a favorisé l’installation aux commandes des grands acteurs de Directions financières dont la préoccupation première n’est pas l’aménagement du territoire, ni le développement de l’emploi, mais la rentabilité la plus rapide possible pour que les marchés financiers continuent de les suivre.

A refuser sans cesse de regarder les implications globales de la libéralisation, on se retrouve régulièrement dans des impasses ! Et une fois de plus, on ne peut que s’interroger sur les compétences économiques de ceux qui nous gouvernent…

La justice européenne interdit d’imposer aux opérateurs la conservation « généralisée » des données – Le Monde.fr

La Cour de justice de l’Union européenne estime que les Etats ne peuvent pas imposer de « conservation généralisée et indifférenciée des données ». Elle autorise néanmoins une conservation « ciblée ».

Source : La justice européenne interdit d’imposer aux opérateurs la conservation « généralisée » des données – Le Monde.fr

Zones blanches : les opérateurs vent debout contre une nouvelle loi

Orange, SFR et Bouygues Telecom se mobilisent contre la loi Montagne, qui pourrait modifier leurs obligations concernant la couverture des zones peu peuplées où le mobile ne passe pas. Ils estiment que ces mesures nuiraient à la concurrence, et profiteraient notamment, sans le citer, à leur rival Free.

Source : Zones blanches : les opérateurs vent debout contre une nouvelle loi

La France se retrouve une fois de plus confronté à ses contradictions en matière de régulation des télécoms : la doxa, c’est la concurrence par les infrastructures. Mais dès qu’elle atteint ses limites, on impose aux opérateurs la mutualisation des réseaux… qui est exactement le contraire. Et il est clair que la mutualisation profite toujours à ceux qui ont le moins investi, qui deviennent des « passagers clandestins » du système, cueillant les fruits des arbres qu’ils n’ont pas plantés. Que les planteurs menacent de cesser de planter n’est guère étonnant…

Comment se fait-il que la régulation française soit régulièrement plus favorable au 4ème entrant ? Free Mobile, qui se garde bien de contribuer à la Fédération Française des Télécoms, montre bien en cela qu’il est tout à fait satisfait des avantages que lui concède la régulation française. A quel titre est-il privilégié ? C’est une bonne question…