L’opérateur téléphonique a obtenu l’aval des deux premiers syndicats du groupe pour supprimer 5 000 emplois d’ici à 2019.
Source : SFR : accord avec la CFDT et l’Unsa
L’opérateur téléphonique a obtenu l’aval des deux premiers syndicats du groupe pour supprimer 5 000 emplois d’ici à 2019.
Source : SFR : accord avec la CFDT et l’Unsa
Dirigeant de Latitude RH, Xavier Tadeschi accompagne depuis de nombreuses années des entreprises dans leur transformation. Il est l’auteur de « Et moi je fais quoi ? Plaidoyer pour une saine restructuration » aux éditions du Palio. Un titre qui nous a conduit à lui demander son analyse sur le plan de départs volontaires de SFR. Selon lui bon nombre de questions doivent être encore posées.
Ces départs devraient intervenir entre cet automne et l’été 2017. La direction du groupe s’est par ailleurs engagée maintenir les effectifs du pôle télécoms au-delà des 10.000 emplois jusqu’à mi-2019.
Source : SFR : direction et syndicats d’accord sur un plan de départs volontaires – La Tribune
A noter : la CFE-CGC SFR n’a pas signé le plan de départ. L’hémorragie des personnels pourrait en effet s’avérer fatale pour la pérennité de l’entreprise, qui aura d’autant plus de mal à reprendre l’offensive sur le marché avec des effectifs réduits d’un tiers.
Télécharger le communiqué du SNT CFE-CGC : CDP-CFE-CGC-PDV-NCSFR
Le syndicat estime que l’exécutif n’a pas les moyens d’empêcher un plan de départ massif.
[…] la CFE-CGC demande à ce que « le gouvernement conditionne l’octroi des licences aux opérateurs au maintien des emplois sur le sol français », arguant du fait que « cette mesure simple n’est ni une entrave à la concurrence et encore moins la marque d’une « économie administrée » comme le prétend Myriam El Khomri ».
Source : SFR : « l’impuissance » du gouvernement dénoncée par la CFE-CGC
Le conditionnement des licences au maintien des emplois sur le territoire français est une revendication de la CFE-CGC depuis 2009, et elle n’a cessé de la réitérer auprès de la puissance publique.
Dans la mesure où cette contrainte s’appliquerait à l’ensemble des opérateurs, ce ne serait aucunement une distorsion de concurrence. Cela permettrait en revanche :
La loi 96-659 du 26 juillet 1996 de réglementation des télécommunications, dont les dernières modifications sont rappelées sur le site de l’Arcep, indique explicitement que :
II. – Le ministre chargé des télécommunications et l’Autorité de régulation des télécommunications veillent, dans le cadre de leurs attributions respectives :
« 1 A la fourniture et au financement de l’ensemble des composantes du service public des télécommunications ;
« 2 A l’exercice au bénéfice des utilisateurs d’une concurrence effective et loyale entre les exploitants de réseau et les fournisseurs de services de télécommunications ;
« 3 Au développement de l’emploi, de l’innovation et de la compétitivité dans le secteur des télécommunications ;
« 4 A la définition de conditions d’accès aux réseaux ouverts au public et d’interconnexion de ces réseaux qui garantissent la possibilité pour tous les utilisateurs de communiquer librement et l’égalité des conditions de la concurrence ;
Malheureusement, le volet « emploi » est systématiquement sacrifié à « Sainte Concurrence », qui a certes fait de notre pays le champion des prix bas en matière de télécommunications… mais dans quelles conditions ?
Chez les seuls opérateurs de télécommunications, 3 à 4 000 emplois sont désormais détruits chaque année. Et ne parlons pas de l’hécatombe de ces dernières années dans le reste de la filière (disparition des réseaux de distribution indépendants, catastrophes en séries chez les équipementiers…).
Est-ce vraiment pour le profit du pays et l’intérêt collectif des citoyens ?
La conclusion, cette semaine, d’un accord sur la réduction des effectifs s’annonce difficile.
Source : Plan de départs chez SFR : des frictions entre les syndicats et la direction
Extrait :
« Ils sont en train de tuer SFR ! »
Pour quel motif et sur quel métier ? Mystère. Les syndicats craignent en réalité que la direction utilise ce procédé pour sous-traiter des licenciements. « Cela veut dire que les 5 000 postes supprimés, c’est un plancher minimum ! », se désole Sana Iffach, déléguée syndicale centrale CFE-CGC. « Nous n’avons aucune garantie sur cette partie », corrobore Fabrice Pradas. La direction a promis de « reconstituer le volume d’effectifs » s’il était détruit ailleurs. Manifestement, cet engagement ne suffit pas à rassurer les représentants du personnel.
Le calendrier inquiète aussi. « Où est le volontariat quand il s’agit de faire partir 4 000 salariés en six mois ? Ils sont en train de tuer SFR ! Nous voulons revoir ce chiffre à la baisse et faire inscrire les garanties sur l’emploi dans les licences accordées à SFR. Nous avons dit à la ministre que nous ne pouvions pas accepter l’accord », poursuit Sana Iffach. « On veut s’assurer que c’est l’organisation qui va s’adapter et non l’inverse. Par le passé, on a mis en place des organisations cibles. Et certains salariés qui avaient choisi de rester se sont retrouvés avec un emploi fictif, pas du tout à la hauteur de leurs compétences », complète le délégué de l’UNSA. Autant dire qu’une signature de l’accord cette semaine paraît difficilement réalisable.
Source : SFR veut un accord cette semaine sur les suppressions de postes – Les Echos
La direction de SFR, pilotée par Michel Paulin, propose un plan de 5.000 départs volontaires sur un effectif total de 14.300, sans licenciements secs.
A lire aussi : SFR veut boucler son plan de licenciement cette semaine – Le Figaro
Premiers départs dès 2016
Ces négociations sont menées alors que les engagements pris lors du rachat de SFR par Numericable en 2014, par son principal actionnaire, Patrick Drahi, courent encore. Il avait promis de préserver l’emploi pendant 36 mois. C’est-à-dire jusqu’à la fin juin 2017. Mais pour que les premiers départs aient lieu dès cette date, il faut commencer les négociations avec les partenaires sociaux très en amont. Il ne s’agirait que de départs volontaires.
En outre, cet engagement ne concerne pas les filiales de distribution du groupe. Les suppressions de postes pourraient donc avoir lieu en deux temps. Quelque 1000 emplois devraient être concernés dans la distribution d’ici à la fin de l’année. La direction souhaite que la nouvelle organisation soit mise en place dans la distribution «avant les fêtes de fin d’année, qui sont une période clé», de sources syndicales.
Ensuite, dès la fin de l’engagement sur l’emploi, c’est-à-dire en juin 2017, les premiers départs volontaires pourraient avoir lieu dans le reste du groupe. «La direction veut faire partir 4000 personnes entre juin et fin 2017, c’est irréaliste», dénonce Sana Iffach, déléguée CFE-CGC, qui s’inquiète pour la pérennité de l’entreprise. «Nous sommes réalistes et pragmatiques. Il y a des doublons dans l’entreprise. Mais avec 5000 suppressions de postes, on parle de licenciements boursiers!» s’emporte Fabrice Pradas, délégué syndical Unsa SFR.
A télécharger : le communiqué de la CFE-CGC SFR suite au RDV avec Myriam El Khomri
La ministre du travail Myriam El Khomri va recevoir ce mardi 2 août les organisations syndicales et la direction de SFR, suite à l’annonce de la suppression d’un tiers des emplois chez l’opérateur. Nouvel épisode d’une feuilleton qui ne fait sans doute que commencer… De fait, à moins d’un an des élections présidentielles, cette perspective tombe mal, suffisamment pour que l’Etat s’en préoccupe… en tout cas plus que des 11 300 emplois supprimés dans la filière télécoms depuis 3 ans.
Source : Emplois chez SFR : la ministre du Travail s’en mêle
Si l’annonce de la suppression à venir de 5 000 emplois chez SFR n’a sans doute pas étonné beaucoup d’observateurs du marché, elle a encore moins surpris Zoé de Bussière, coréalisatrice avec Mathieu Rénier, d’une enquête sur Patrick Drahi. « Il achète en s’endettant », explique-t-elle et, au bout d’un moment, « il doit rendre des comptes à ses créanciers » et licencie.
Si vous avez manqué la diffusion de ce reportage en octobre 2015, le voici :
Source : Suppression de postes chez SFR : une question de stratégie
Le patron d’Iliad (Free) s’est séparé ses options (15%) dans l’opérateur historique italien.
Source : Niel et Telecom Italia, c’est terminé
Mais Iliad sera quand même opérateur mobile en Italie…
Décidé à favoriser l’émergence de concurrents sur le marché B2B, dominé par un duopole constitué d’Orange (beaucoup) et de SFR (un peu), l’Arcep vient d’épingler l’opérateur historique. Il lui reproche de ne pas « respecter ses obligations de non-discrimination et de transparence en matière d’accès à ses infrastructures de génie civil », nuisant ainsi aux affaires de ses concurrents alternatifs.
Source : Télécoms d’entreprise : le régulateur épingle Orange
« Orange a plein de choses à échanger avec Vivendi », avait récemment affirmé Stéphane Richard. Une « prédiction » qui n’a pas tardé à se vérifier, avec une première offre commune, dévoilée hier, qui permettra à certains abonnés fibres d’Orange de bénéficier sans surcoût d’un bouquet de chaînes payantes de CanalSat.
Avec ce partenariat, Vivendi trouve un moyen, sinon d’accroître sa base d’abonnés, tout au moins d’améliorer la distribution de ses contenus, tandis que l’opérateur riposte à la stratégie de convergence entre médias et télécoms de SFR.
Source : Canal+ et Orange s’associent pour une offre commune
Avec cette acquisition, l’opérateur américain Verizon met la main sur les nombreux services en ligne de Yahoo! (mail, actualités, finance, etc.), sur son moteur de recherche, sur sa régie publicitaire et sur ses biens immobiliers.
Après le rachat d’AOL et de la majeure partie des activités publicitaires de Microsoft, Verizon poursuit sa stratégie de diversification dans la publicité en ligne, censée compenser la stagnation de son chiffre d’affaires dans le mobile.
Source : Yahoo! vend son cœur de métier à Verizon pour 4,4 milliards d’euros
Les deux concurrents s’associent pour améliorer leur couverture mobile dans les petites villes, les villages et les zones rurales. Dernier exemple en date, la Corse, région montagneuse où les infrastructures sont difficiles à déployer.
Source : Mobile : Bouygues Telecom et SFR accélèrent dans les campagnes
Comme chaque année, l’Arcep vient de publier les résultats de son enquête d’évaluation de la qualité de service des opérateurs mobiles en France métropolitaine.
La hiérarchie des enquêtes de 2014 et 2015 se confirme. Orange affiche les meilleurs résultats sur l’ensemble de l’enquête. Bouygues Telecom et SFR affichent des performances assez proches, toutefois moins bonnes. (…) Enfin, Free Mobile obtient des résultats sensiblement moins bons sur un grand nombre d’indicateurs.
L’ensemble des résultats est à retrouver sur le site de l’Arcep.
Après avoir réalisé des opérations similaires avec TDF en 2002, puis FPS en 2012, Bouygues Télécom a annoncé la vente de 230 pylônes à l’Espagnol Cellnex, opérateur d’infrastructures télécoms. Cette cession, assortie d’un contrat de location sur 20 ans, devrait rapporter 80 millions d’euros à l’opérateur français, somme qu’il déclare vouloir réinvestir dans le développement de son réseau.