Télécoms : qui profiterait d’un retour à trois opérateurs ?

Un mariage entre Bouygues Telecom et Orange serait synonyme du grand retour à trois opérateurs dans l’Hexagone. Mais quels en seraient les impacts sur la concurrence, les prix et les investissements ? La Tribune fait le point.

Source : Télécoms : qui profiterait d’un retour à trois opérateurs ?

L’article date déjà de quelques jours, mais il reste important de connaître ces points de vue sur le sujet, qui restent présents dans le débat.

 

 

Travail et numérique : aux Etats-Unis, on laisse l’innovation se développer avant de légiférer

Vendredi dernier s’est tenue à Paris, au siège de l’OCDE, une rencontre des ministres du Travail des pays membres. Chercheurs, syndicalistes et politiques ont esquissé leur vision de l’avenir du travail à l’heure de la mondialisation et de la numérisation.

thomas perez

A cette occasion, le Secrétaire d’état au Travail des Etats-Unis, Thomas Perez a accepté de répondre aux questions de L’Usine Digitale, explicitant notamment l’attitude libérale adoptée Outre-Atlantique face à la transformation du travail sous l’effet du numérique. Selon lui, l’important est de laisser l’innovation technologique se développer et de « s’en emparer à bras le corps », avant de légiférer sur la protection des travailleurs pour rendre l’innovation « inclusive ».

Top chrono pour une interview à l’américaine, en dix minutes et entre deux portes

S. Soriano : « La régulation dans les télécoms est un sport de combat », High tech

En poste depuis un an, le président de l’Arcep est très attentif aux discussions en cours pour le rachat de Bouygues Telecom par Orange.

Source : S. Soriano : « La régulation dans les télécoms est un sport de combat », High tech

Où, notamment, on comprend mieux la notion de « réguler les barbares »… Comme quoi un papier un peu long peut être nécessaire pour éclairer ce qui se passe dans un domaine foisonnant et complexe… A lire donc !

Télécoms : les opérateurs ne croient plus à un marché à quatre

Les discussions concernant un mariage entre Orange et Bouygues Telecom semblent montrer que désormais, dans l’Hexagone, plus personne, y compris Numericable-SFR et Free, ne croit à l’avenir d’un marché avec quatre acteurs convergents (présents à la fois dans l’Internet fixe et le mobile). Décryptage.

Source : Télécoms : les opérateurs ne croient plus à un marché à quatre

Pour sa part, la CFE-CGC n’y a jamais cru… et nous l’avons dénoncé depuis 2012… Vous pouvez notamment retrouver les interventions de Laurent Benzoni (sur les impacts de la régulation) et de Bruno Deffains (sur l’impact de l’arrivée de Free Mobile sur l’emploi dans le secteur des télécoms français… catastrophique !).

Malheureusement, l’idéologie de la concurrence à tout prix aura fait beaucoup de dégâts, qu’on aurait pu s’économiser en n’introduisant pas de 4ème opérateur mobile sur le marché français… en tous cas pas à ce moment ni dans les conditions qui lui ont été consenties ! Le foisonnement concurrentiel n’est en effet utile au développement d’un marché qu’en période de démarrage et de forte croissance en valeur aussi bien qu’en volume.

Mais dans un contexte économique morose tel que nous le connaissons depuis plus d’une décennie :

  1. introduire de force (ie avec des mesures de régulation dérogatoires en faveur du dernier entrant) un acteur supplémentaire sur un marché qui n’avait pas le potentiel pour l’absorber (la saturation de la demande était déjà proche en termes de nombre d’abonnés), en créant une pression ultra violente à la baisse des prix quasi instantanée,
  2. vérifier, une fois que tous les coûts ont été serrés au maximum (et en particulier via un niveau de suppression de postes sans précédent – voir nos graphiques), qu’il n’est décidément pas possible de faire vivre sur le long terme 4 opérateurs de réseau,
  3. se résoudre enfin à la raisonnable consolidation,

revient à créer deux étapes brutales de casse de l’emploi, tous les acteurs cherchant, d’abord à comprimer leurs coûts au maximum pour tenter de conserver de la rentabilité en dépit de la guerre des prix, puis d’amortir les frais de fusion-acquisition.

Si le gouvernement s’était contenté de laisser le marché en l’état, la baisse des prix aurait certes été moins rapide, en lien avec les grains de productivité réels. Cependant, la situation française était loin d’être dramatique, l’offre de télécommunications sur le marché français étant l’une des moins chères d’Europe dès avant l’arrivée du 4ème opérateur mobile. Les dernières études des régulateurs européens (anglais et belge notamment) relayées par la Fédération Française des Télécoms mettent désormais tous les ans les télécommunications française sur le podium des prix les plus bas.

Si les régulateurs du marché français (Arcep, Autorité de la Concurrence) avaient proposé une vision plus sage, et non uniquement centrée sur la concurrence pour la concurrence, la décrue des emplois aurait été moins brutale… et l’économie française ne s’en serait que mieux portée : moins de chômage, plus de pouvoir d’achat, plus de rentrées dans les caisses de l’État et de la protection sociale, moins de risques psycho-sociaux, dont les impacts ne sont pas neutres sur les comptes de la Sécurité Sociale, et peut-être même un peu de cette croissance que nos gouvernants réclament de manière incantatoire sans se donner les moyens de la booster…

Faudra-t-il toujours attendre que les dégâts soient définitivement consommés pour faire entendre raison à ceux qui nous gouvernent ? A quand un pilotage économique au profit de l’ensemble de la nation ?

Les opérateurs télécoms en 5 graphiques : la chute se poursuit !

Avec un peu de retard, nous actualisons les graphiques qui permettent d’appréhender, de manière synthétique, les indicateurs clefs des opérateurs de télécommunications en France avec les données consolidées de l’année 2014.

Vous pouvez retrouver sur ce blog nos analyses des données 2008, 2010, 2011, 2012 et 2013.

Ces indicateurs proviennent de l’Observatoire des marchés consolidé par l’Arcep, régulateur français des télécoms, les chiffres étant tirés des séries annuelles depuis 1998, dont nous intégrons les actualisations rétroactives dans nos graphiques. Nous les complétons par l’analyse des données présentées par France Télécom-Orange dans son document de référence 2014.

Ils ne concernent que les opérateurs de télécommunications, hors activité des autres acteurs de la filière, et le marché français.

Les revenus des opérateurs atteignent leur plus bas niveau depuis 12 ans

Certes, la baisse de revenus observée par les opérateurs en 2014 (-3,4%) est moins importante que celle de 2013 (-7,3%). Toutefois, les services mobiles (-7%) continuent à tirer le marché vers le bas, alors même que le nombre d’abonnés (+2,5%) et, surtout, le trafic (+7% pour la voix, +2% pour les SMS et +97% pour la data !) ne cessent d’augmenter. De fait, l’étude de l’Arcep sur l’évolution des prix des services mobiles met en lumière une baisse moyenne de 10% en 2014, certes moins importante que celle observée en 2013 (-26%), mais qui continue d’impacter fortement les revenus d’opérateurs engagés dans la spirale du « low-cost » depuis l’arrivée de Free Mobile en 2012. En effet, si l’impact maximal a eu lieu l’année même du lancement de Free Mobile, les renouvellements de contrats qui arrivent à échéance dans les années qui suivent se font systématiquement à des conditions tarifaires en baisse… d’autant plus dans un contexte de morosité économique, alimentée par un chômage de masse qui devient, malheureusement, une constante de notre vie économique.

revenus

Appelé, fin 2014, à commenter ces chiffres et à extrapoler sur leur évolution future, Jean-Ludovic Silicani, alors Président de l’Arcep, pariait sur un accroissement des revenus des opérateurs pour 2015. Pour justifier son optimisme, il estimait que la guerre des prix arrivait à son terme et qu’une « cure d’amaigrissement » du marché avait contribué à son « assainissement ». Hélas, comme toujours, ce sont les emplois du secteur qui ont fait les frais de ce régime forcé, sacrifiés sur l’autel des politiques de rationalisation des coûts des opérateurs. Mais le régulateur n’en a cure, obnubilé par la religion de la concurrence à tout prix.

Les opérateurs poursuivent leur politique de réduction d’effectifs

emplois

De fait, 3000 postes ont été supprimés dans le secteur des télécoms en 2014, soit une baisse des effectifs de 2,5%. De façon logique, la courbe globale du secteur suit de près les fluctuations de l’opérateur historique (qui s’est délesté de 2,6% de ses effectifs contre 2,2% pour ses concurrents), qui représente toujours 82% des effectifs du secteur. Ainsi, les 5000 emplois nets créés entre 2009 et 2012, sous l’effet du « nouveau contrat social » négocié par les organisations syndicales auprès de la direction d’Orange, ont été contrebalancés par… plus de 7000 suppressions de postes en deux ans suite à la fin de cet accord.

emploisOrange

Avec près de 2700 emplois supprimés en 2014, Orange est passé sous la barre symbolique des 100 000 employés en France. La Direction de l’opérateur historique poursuit sa politique de réduction d’effectifs sans plan social, se contentant de s’appuyer sur une pyramide des âges vieillissante : en 2014, les 1600 embauches en CDI n’ont pas compensé les 3600 départs, essentiellement en retraite. Ce mouvement n’est pas près de s’inverser, le Groupe tablant sur le départ à la retraite de 30 000 salariés sur la période 2013-2020, dont une grande partie ne sera pas remplacée : l’objectif affiché est de stabiliser les effectifs autour de 66 000 à l’horizon 2020.

Au final, confronté à la pression d’un marché toujours très concurrentiel, et d’un actionnaire principal (l’État) qui réclame toujours un dividende plus élevé que l’entreprise ne peut le supporter, Orange continue à faire supporter à ses personnels l’essentiel de son effort de rationalisation des coûts, par la baisse des effectifs, mais aussi par la mise en œuvre de mesures d’économie, certes moins « drahistiques » que chez Numericable-SFR, mais qui constituent une pression quotidienne à l’impossible injonction de faire toujours plus avec toujours moins de moyens.

emplois-alternatifs

La situation n’est pas meilleure du côté des opérateurs alternatifs, qui ont vu disparaître un peu plus de 500 emplois en 2014, et aux dernières nouvelles, elle ne devrait pas s’arranger : en juin 2014, Bouygues Télécom annonçait la suppression à venir de 1500 emplois, tandis que le rachat de SFR par Numéricable menacerait à terme entre 1000 et 2000 emplois selon une estimation du Ministère de l’Économie et des Finances.

Les investissements hors achats de licences sont à leur plus bas niveau depuis 4 ans

investissements

Après les achats de licences 4G des années 2011 et 2012, les investissements ont retrouvé un niveau plus « normal » depuis 2013. En 2014, ils ont à peine dépassé la barre des 7 millions d’euros (-2,9% par rapport à 2013), et si on met de côté les rares achats de licences pendant la période, les investissements sont restés en deçà des 7 milliards d’euros, à 6 906 millions d’euros (-3,5%), pour la première fois depuis 2010.

SFR a notablement contribué à cette baisse, en diminuant ses investissements d’infrastructures de 150 millions d’euros, durant la période d’attentisme qui a précédé sa fusion avec Numericable. La politique mise en œuvre par le repreneur risque de ne pas améliorer les choses en 2015… d’autant que tous les opérateurs ont fortement investi dans l’acquisition de nouvelles licences 4G. (Au total, les lauréats devront verser à l’État une redevance fixe de 2 798 976 324 euros. Celle-ci est exigible en quatre quarts entre 2015 et 2018. Ils verseront également une redevance variable égale à 1% du chiffre d’affaires réalisé sur les fréquences concernées. Source : Arcep)

Ces chiffres ne mentionnent pas les dégâts intervenus dans le reste de la filière télécoms

Aucun acteur n’ose plus suivre en détail l’évolution de l’emploi chez l’ensemble des acteurs de la filière des télécoms en France (équipementiers, centres d’appels, réseaux de distribution spécialisés, sous-traitants en génie civil, SSII intervenant directement chez les opérateurs ou dans le domaine des services numériques…).

Les données publiées par la Fédération Française des Télécoms (enquête Arthur D.Little publiée en 2014 et en 2015), qui n’agglomèrent que les 5 premiers acteurs des activités suivantes : opérateurs télécoms, équipementiers réseaux, fabricants de terminaux (qui n’engendrent que très peu d’emplois directs), fournisseurs de contenus et acteurs internet OTT, montrent cependant une très nette baisse de l’emploi :

  • 2012 : 170 000 emplois
  • 2013 : 159 000 emplois
  • 2014 : 156 000 emplois

14 000 emplois perdus en 3 ans sur ce périmètre, dont la moitié chez les opérateurs de réseaux, et sans compter tous les autres sous-traitants du secteur, dont certains ne font plus parler d’eux… ayant purement et simplement disparu du paysage, c’est énorme pour un secteur unanimement reconnu comme l’un des principaux vecteurs de croissance pour l’économie occidentale.

Alors que « l’uberisation » constitue la nouvelle perspective de l’économie numérique (ou portée par le numérique), et sachant quels dégâts elle produit sur la création de valeur et d’emplois stables, il est plus que temps que nos dirigeants se retroussent les manches pour créer les conditions d’une croissance riche en emplois de qualité !

L’autorité de la concurrence inflige à Orange la plus grosse amende prononcée en France

Source : L’autorité de la concurrence inflige à Orange la plus grosse amende prononcée en France, Les Echos – High tech

Voir aussi : Orange écope d’une amende record de 350 millions d’euros – La Tribune

 

Orange condamnée à une amende record :
les personnels en sont les premières victimes…
tandis que les entreprises clientes n’ont rien à y gagner !

Après 8 ans d’instruction, l’Autorité de la Concurrence inflige une amende de 350 millions d’euros pour « abus de position dominante, discrimination et fidélisation abusive » sur le marché Entreprise. Cette instruction fait suite à des plaintes formulées par Bouygues Telecom et SFR, pour « prédation, couplage abusif, discrimination tarifaire » qui auraient été mis en œuvre par Orange depuis 2002.

Pour autant, aucun préjudice réel n’est avéré pour les opérateurs concurrents… tandis que les entreprises clientes ne tireront aucun bénéfice de cette procédure !

Seuls les personnels sont mis à la peine, contraints d’exercer leur métier dans un contexte de plus en plus complexe et menaçant, y compris pour la pérennité des emplois.

Lire la suite du communiqué de la CFE-CGC Orange,
ou  télécharger la version pdf : pdfCdP-CFE-CGC-Orange_Amende-marche-entreprises_17decembre2015.pdf

L’accord sur le commerce des services (TISA) : l’autre traité que l’Union européenne négocie en secret avec les Etats-Unis / France Inter

Source : L’accord sur le commerce des services (TISA) : l’autre traité que l’Union européenne négocie en secret avec les Etats-Unis / France Inter

Avec :

  • Viviane Reding – Ancienne commissaire européenne, et députée PPE.
    Yannick Jadot – Député EELV, et vice-président de la commission du commerce international.
    Patrick Le Hyaric – Député européen de la Gauche Unitaire Européenne.

A réécouter ici  :

A lire aussi sur le blog Les Décodeurs du Monde : TiSA : un accord géant de libre-échange en discrètes négociations

Macron n’est pas opposé à un retour à trois opérateurs – Business – Numerama

Des rumeurs évoquant un rachat de Bouygues Telecom par Orange ont émergé cette semaine. Interrogé sur ce point, le ministre de l’économie Emmanuel Macron a fait comprendre qu’il n’était pas absolument contre un retour à trois opérateurs.

Source : Macron n’est pas opposé à un retour à trois opérateurs – Business – Numerama

Bouygues Telecom réclame 2,28 milliards d’euros à l’Etat

L’opérateur estime que l’Arcep n’a pas encadré dès le départ le contrat d’itinérance conclu par Free Mobile avec Orange, ce qui aurait permis au nouvel opérateur de pratiquer des tarifs particulièrement bas.

Source : Bouygues Telecom réclame 2,28 milliards d’euros à l’Etat

Bouygues Telecom persévère : en 2012, son Directeur Général, intervenant à l’Université d’été de la CFE-CGC Orange, soulignait déjà l’asymétrie concurrentielle liée à la faculté de Free Mobile de disposer d’un contrat d’itinérance sur le réseau d’un concurrent.

La CFE-CGC Orange, pour sa part, dénonçait les pertes d’emploi associées à ce lancement. Vous pouvez revoir les interventions de Bruno Deffains sur la question des emplois, et de Laurent Benzoni sur les effets de la régulation.

Les pertes d’emploi ont malheureusement eu lieu. Mais personne n’en dédommage les chômeurs induits, ni n’est astreint à re-créer les emplois perdus (+ de 10 000 chez les seuls opérateurs de télécom… sans parler des autres acteurs de la filière, tels que distributeurs, centres d’appels, équipementiers, sous-traitants de tous ordres…).

Uber France condamnée en appel pour « pratique commerciale trompeuse »

L’offre payante de transport de personne UberPop avait été suspendue en juillet à l’issue d’un bras de fer entre la filiale française du géant américain et le gouvernement.

Source : Uber France condamnée en appel pour « pratique commerciale trompeuse »

Télécoms : le coup de fouet du régulateur aux investissements

L’Arcep, le gendarme français des télécoms, a décidé d’augmenter le prix d’accès au réseau cuivre d’Orange, afin d’inciter les opérateurs à investir davantage dans la fibre. En parallèle, selon le JDD, il devrait bientôt contraindre SFR à investir davantage dans son réseau mobile.

Source : Télécoms : le coup de fouet du régulateur aux investissements

Après France Télécom, Numericable-SFR ?

Les représentants CFE-CGC Orange et Numericable-SFR
alertent le gouvernement.

Face à la situation très préoccupante des salariés de Numericable-SFR, qui rappelle de manière très inquiétante les prémices de la crise sociale intervenue en 2009 chez France Télécom, les représentants CFE-CGC d’Orange et de Numericable-SFR alertent le gouvernement afin qu’il intervienne au plus vite pour travailler à l’apaisement d’un contexte potentiellement porteur de conséquences néfastes pour l’entreprise Numericable-SFR et pour ses salariés.

En PJ, la lettre ouverte adressée à :

  • Madame Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du Numérique
  • Monsieur Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique
  • Madame Myriam El Khomri, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social

 

Télécharger :
– le communiqué en PDF
pdfCdP_CFE-CGC_Orange_et_Numericable-SFR_alerte_au_gouvernement.pdf
– la lettre ouverte aux Ministres
pdfCFE-CGC_Orange_et_Numericable-SFR_Lettre_ouverte_aux_Ministères_2décembre2015.pdf

Bande 700 MHz : résultat final de la procédure d’attribution

Source : Résultat final de la procédure d’attribution

– l’opérateur SFR est placé en 1re position dans la bande et se voit attribuer 5 MHz duplex, pour un montant de 466 000 000 euros ;

– l’opérateur Orange est placé en 2e position dans la bande et se voit attribuer 10 MHz duplex, pour un montant de 933 078 323 euros ;

– l’opérateur Bouygues Telecom est placé en 3e position dans la bande et se voit attribuer 5 MHz duplex, pour un montant de 467 164 000 euros ;

– l’opérateur Free Mobile est placé en 4e position dans la bande et se voit attribuer 10 MHz duplex, pour un montant de 932 734 001 euros.

Au total, les lauréats devront verser à l’Etat, au titre des redevances pour l’utilisation des fréquences de la bande 700 MHz, la somme de 2 798 976 324 euros.

Pour rappel, les lauréats paieront ces sommes en quatre quarts exigibles :

– à l’attribution des autorisations

– un an plus tard (soit fin 2016) ;

– deux ans plus tard (soit fin 2017) ;

– et trois ans plus tard (soit fin 2018).

A ces sommes viendront s’ajouter une part annuelle variable, égale à un pourcent du chiffre d’affaire réalisé par l’exploitation de ces fréquences.

 

Barbariser la régulation pour réguler les barbares | Sébastien Soriano

TECHNO – Le numérique est une source inépuisable d’opportunités. En moins d’une génération, la mise en réseau planétaire des individus a permis l’apparition de nouvelles formes de partage et de communication. Au-delà des opportunités économiques, le numérique permet d’entrevoir le développement d’une société de la connaissance, fondée sur un espace public de plus en plus participatif.

Source : Barbariser la régulation pour réguler les barbares | Sébastien Soriano

Euh… plutôt que des idées générales très peu opérantes… quand elles ne sont pas erronées, on aurait préféré que le patron de l’Arcep (régulateur des télécoms) nous en dise plus sur l’opération « les barbares attaquent la régulation »…