Une réflexion intéressante… qui n’apporte pas de réponse chiffrée (de temps en temps, ça fait du bien), mais qui pose une bonne question :
Le spectre de la déflation hante la planète. Prix à la consommation en hausse d’à peine 0,3% en un an dans la zone euro, taux d’intérêt à moins de 1% en France ou en Allemagne, prix du pétrole au plus bas depuis cinq ans, pic des recherches du mot « déflation » sur Google…
[…]
Cette déflation-là est bien visible. Et elle est bien nuisible. Elle incite les acheteurs à dépenser plus tard en espérant payer moins cher. Elle accroît le fardeau de la dette pour les particuliers, les entreprises et les Etats qui se sont endettés. Mais il y a aussi sans doute une autre déflation à l’œuvre dans l’économie mondiale. Une déflation invisible mais précieuse, car elle donne de l’air à ceux dont les revenus baissent.
Cette déflation-là vient surtout des technologies de l’information – mais pas seulement. Elle se résume ainsi : on achète à la fois mieux et moins cher.
Un édito de JM. Vittori à lire dans Les Echos (si vous arrivez à passer entre les pubs, de + en + intrusives….)