À l’ère des mégadonnées, de l’informatique en nuage, du marketing comportemental basé sur la publicité ciblée, de la surveillance et de la cybercriminalité, les citoyens se sentent dépossédés de leurs données personnelles et aspirent à davantage de maîtrise. Concilier le développement de l’économie numérique, fondée sur l’exploitation des données, et la protection de la vie privée des citoyens, est un casse-tête pour les entreprises et pour les États.
Source : Peut-on encore reprendre le contrôle de nos données ?
Un papier plutôt bien fait, qui met en avant notamment les solutions du libre.
Il est clair que si nous voulons reprendre le contrôle, nous ne pourrons nous en remettre ni à la Commission européenne, ni à l’État (qui ne rêve que de nous mettre sous contrôle, comme il l’a démontré avec la Loi sur le Renseignement), et encore moins aux grands acteurs du Net, qui, même s’ils en venaient à changer leur modèle économique pour passer à autre chose que la récupération et la revente de nos données, manqueraient singulièrement de crédibilité pour prétendre nous protéger (ils le disent déjà dans leurs Conditions Générales, mais n’en font évidemment rien !!)
Comme il n’existe aucun repas gratuit, ce que nous ne paierons pas avec notre argent, nous devrons le payer avec notre temps : celui de monter en compétences pour comprendre les enjeux, savoir identifier les acteurs (et le code) qui respectent vraiment nos données et notre liberté, et non seulement choisir, mais aussi contribuer au développement de solutions loyales.
Une utopie ? peut-être… mais il nous en reste si peu par les temps qui courent que, comme dans le domaine du développement durable , nous ferions bien de reprendre nos vies en main en prenant nous même les initiatives dont nous aimerions profiter, avant d’être définitivement broyés par le système… Cessons d’être des consommateurs pour devenir des citoyens… et nous pourrons envisager de changer le monde.