Source : Google et Facebook lancent leurs dispositifs anti « intox » en France, Médias
A l’ère de la « post-vérité » ou des « vérités alternatives », qui viennent battre en brèche le « fact-checking » en vogue (à juste titre) depuis quelques temps déjà dans les médias, une nouvelle initiative voit le jour.
Sera-ce pour autant la fin de la manipulation de l’information ? Rien n’est moins sûr, mais l’initiative reste intéressante, même si au fond, le plus crucial serait de développer une réelle éducation aux médias dans les écoles, lycées et universités. Car, au final, développer son esprit critique, savoir démêler le vrai du faux par soi-même, construire son opinion sur des faits et des raisonnements structurés, reste la meilleure garantie contre le risque de devenir des « moutons manipulés ». Alors oui, cela demande plus d’efforts que de « gober » ce qu’on veut nous faire ingurgiter, ou même que de s’en remettre à un « label »… mais c’est la condition sine qua non de la liberté de pensée et de la capacité à exercer pleinement sa citoyenneté.
A voir aussi, comme le souligne la conclusion de l’article :
Ces deux initiatives reposent donc à la fois sur les internautes et le bon vouloir des médias. En attendant de voir si elles portent leurs fruits, plusieurs médias français ont récemment renforcé leurs propres dispositifs de fact-checking (Les décodeurs au « Monde » et la nouvelle extension Decodex pour repérer les sites parodiques ou mensongers, Desintox à « Libération » ou Le vrai-faux aux « Echos »).