« Compte Nickel sera la première néobanque rentable »

Près de trois ans après son lancement, le service de compte prépayé « sans banque », qui s’ouvre en ligne ou chez le buraliste, dépasse les 465.000 clients. La Fintech, qui a réalisé 20 millions d’euros de chiffre d’affaires, vise l’équilibre mi-2017 et 1 million de clients dans un an.

Source : « Compte Nickel sera la première néobanque rentable »

Le positionnement spécifique de l’offre, son coût d’utilisation… et sans doute aussi la densité du réseau de distribution (plus de 2000 buralistes à date, près de 3500 prévus fin 2017) apparaissent comme les principaux facteurs clefs de succès  de « Compte Nickel ».

Les petits opérateurs pour les entreprises prêts à s’unir

Source : Les petits opérateurs pour les entreprises prêts à s’unir, High tech

Un article qui forcément amène des remarques, ne serait-ce qu’à partir de quelques morceaux choisis :

Intro

C’est une critique récurrente dans la bouche de Sébastien Soriano, le président de l’Arcep : le marché des télécoms pour entreprises doit davantage s’ouvrir à la concurrence.

Conclusion

Alors que le déploiement du très haut débit est une priorité en France, les opérateurs alternatifs ne demandent qu’une chose : pouvoir fournir la fibre à leurs clients.

Notre analyse

Le régulateur français (et les gouvernements successifs) a choisi la concurrence par les infrastructures, avec le maximum d’opérateurs actifs sur le marché. Or, déployer la fibre nécessite de gros investissements, qui ne sont pas à la portée de tous, surtout si le marché est trop morcelé : rappelons une fois encore que les télécommunications sont une industrie d’économies d’échelles, et qu’une masse significative de clients est nécessaire pour rentabiliser les déploiements de réseaux.

Une fois de plus, on constate que les voies de régulation choisies ne fonctionnent pas. Si on les change en cours de route pour imposer aux grands opérateurs d’ouvrir leurs réseaux aux acteurs qui n’ont pas participé au risque d’investissement, ils n’hésiteront pas à stopper les leur… qui n’ont de raison d’être que s’ils ont de bonnes chances de les rentabiliser, ce qui n’est pas gagné d’avance sur le marché français.
La rentabilité du mobile a déjà été détruite en 2012, et plus de 10 000 emplois avec dans le secteur des télécoms françaises. Si l’on détruit aussi celle de la Fibre, on peut s’attendre au pire : à libéraliser le marché à outrance, on a favorisé l’installation aux commandes des grands acteurs de Directions financières dont la préoccupation première n’est pas l’aménagement du territoire, ni le développement de l’emploi, mais la rentabilité la plus rapide possible pour que les marchés financiers continuent de les suivre.

A refuser sans cesse de regarder les implications globales de la libéralisation, on se retrouve régulièrement dans des impasses ! Et une fois de plus, on ne peut que s’interroger sur les compétences économiques de ceux qui nous gouvernent…

L’Évolution de la relation au travail et de la fonction RH vue par Jérôme Barré, DRHG d’Orange

Comme à chaque Rencontre organisée par l’Observatoire, conclusion rime avec grand témoin. Cette année, Jérôme Barré, Directeur Exécutif des Ressources Humaines du Groupe Orange, s’est exprimé sur le thème « Expérience salariée : nouvelle culture managériale à l’ère du numérique ». Sur la base des réalisations achevées par son entreprise, il a partagé sa vision en …

Source : L’Évolution de la relation au travail et de la fonction RH vue par Jérôme Barré, DRHG d’Orange

Sur le site de l’Observatoire des Réseaux Sociaux d’Entreprises, une vidéo de l’intervention, et de nombreux autres articles intéressants…

Le replay du débat « L’impact du numérique sur la démocratie : mirage ou révolution citoyenne ? »

Revivez l’intégralité du débat du 15 décembre « L’impact du numérique sur la démocratie : mirage ou révolution citoyenne ? » qui a eu lieu au Collège des Bernardins. N’hésitez (…)

Source : Le replay du débat « L’impact du numérique sur la démocratie : mirage ou révolution citoyenne ? » – Digital Society Forum

Zones blanches : les opérateurs vent debout contre une nouvelle loi

Orange, SFR et Bouygues Telecom se mobilisent contre la loi Montagne, qui pourrait modifier leurs obligations concernant la couverture des zones peu peuplées où le mobile ne passe pas. Ils estiment que ces mesures nuiraient à la concurrence, et profiteraient notamment, sans le citer, à leur rival Free.

Source : Zones blanches : les opérateurs vent debout contre une nouvelle loi

La France se retrouve une fois de plus confronté à ses contradictions en matière de régulation des télécoms : la doxa, c’est la concurrence par les infrastructures. Mais dès qu’elle atteint ses limites, on impose aux opérateurs la mutualisation des réseaux… qui est exactement le contraire. Et il est clair que la mutualisation profite toujours à ceux qui ont le moins investi, qui deviennent des « passagers clandestins » du système, cueillant les fruits des arbres qu’ils n’ont pas plantés. Que les planteurs menacent de cesser de planter n’est guère étonnant…

Comment se fait-il que la régulation française soit régulièrement plus favorable au 4ème entrant ? Free Mobile, qui se garde bien de contribuer à la Fédération Française des Télécoms, montre bien en cela qu’il est tout à fait satisfait des avantages que lui concède la régulation française. A quel titre est-il privilégié ? C’est une bonne question…

Mobile: les opérateurs vont devoir clarifier leur couverture

L’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) a annoncé lundi qu’elle allait exiger des opérateurs qu’ils affinent leurs cartes de couverture mobile, ce qui devrait permettre aux consommateurs de mieux choisir entre les différentes offres.

Source : Mobile: les opérateurs vont devoir clarifier leur couverture

Contraignant, mais pas forcément une mauvaise idée : cela permettra de mieux comparer la qualité des réseaux.

Une pomme de discorde à 13 milliards d’euros

Après Dublin, Apple fait appel de la décision de Bruxelles de lui imposer le remboursement de 13 milliards d’euros au titre d’avantages fiscaux indus. Un cas qui expose à nouveau les tensions au sein de l’UE en matière de politique fiscale, en attendant une hypothétique harmonisation.

Source : Une pomme de discorde à 13 milliards d’euros

RGPD : le Règlement Général sur la Protection des Données qui bouleverse la loi Informatique et Liberté.

Après quatre années d’âpres négociations, les États Membres de l’Union Européenne sont enfin convenus d’un texte venant moderniser la directive (…)

Source : RGPD : le Règlement Général sur la Protection des Données qui bouleverse la loi Informatique et Liberté. Par Bernard Rineau, Avocat, et Julien Marcel, Juriste.

Un décryptage intéressant…

Géolocalisation des salariés : un dispositif contraignant

Le code du travail et la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978 prévoient que le dispositif de contrôle de l’activité des salariés soit « proportionné au but recherché », « justifié par la nature de la tâche à accomplir » et par une finalité légitime.

Source : Géolocalisation des salariés : un dispositif contraignant

Un petit rappel utile du droit concernant la géolocalisation des véhicules d’entreprise.

Et pour info, le jugement de la Cour d’appel mentionné en fin d’article concerne… Orange.

L’inquiétant bilan dressé par les opérateurs télécoms français

La fédération française des télécoms tire la sonnette d’alarme. Entre les hausses des impôts, la nécessité d’investir et les baisses de chiffre d’affaires, l’équation semble impossible à résoudre pour les opérateurs.

Source : L’inquiétant bilan dressé par les opérateurs télécoms français

Certes un plaidoyer « pro-domo »… mais les chiffres sont malheureusement exacts en ce qui concerne l’emploi, la baisse du chiffre d’affaires et des marges, les ponctions toujours plus élevées de l’Etat, et l’absence de symétrie dans la taxation des GAFA avec celle des opérateurs européens.

A l’heure où se profile la fin des frais d’itinérance en Europe, la question reprend toute son actualité. Et si l’Europe à commencé à se préoccuper des détournements fiscaux des GAFA, on est encore très loin d’avoir rétabli l’équité… et encore plus loin de desserrer l’étau qui se referme toujours plus sur les opérateurs.

Les services qui nous surveillent sont-ils mieux contrôlés ?

Le «gendarme des écoutes», renforcé par la loi sur le renseignement, a rendu son premier rapport mardi. Malgré un accroissement de ses activités et une indépendance durcie, il montre que des zones d…

Source : Les services qui nous surveillent sont-ils mieux contrôlés ? – Libération

A remettre  en perspectives avec l’intervention de Jean-Marie Delarue lors de notre l’université d’été 2015  [Vidéo] « Loi sur le renseignement : quelles évolutions par rapport à la gestion actuelle des interceptions de sécurité ?« , que vous pouvez retrouver dans notre ouvrage « Enjeux de la numérisation de nos vies », disponible en version imprimée ou numérique sur le site des Editions du Net.