RH : Des chabots pourquoi faire ?

Au contraire des directions marketing, les directions des ressources humaines ne comprennent visiblement pas trop à quoi des chatbots pourraient bien leur servir, selon l’Observatoire des Chatbots dévoilé par l’éditeur Do You Dream Up.

Source : Les chatbots vus par la fonction Ressources Humaines

RGPD : quelles obligations pour les employeurs ?

Le Règlement général sur la protection des données n’a pas seulement vocation à empêcher Facebook ou Google de faire n’importe quoi avec vos données. Il est également appelé à jouer un rôle important dans l’entreprise lambda, donnant de nouvelles obligations à l’employeur et de nouvelles responsabilités au service des ressources humaines.

Source : RGPD : quelles obligations pèsent sur les employeurs ?

Usage du numérique dans les RH : le Lab RH et la CFE-CGC présentent une charte éthique

La CFE-CGC et le Lab RH, association regroupant plus 400 start-ups de l’univers des ressources humaines, ont présenté en milieu de semaine un projet de charte éthique, visant à réguler l’utilisation du numérique dans l’entreprise, dans les domaines de l’emploi et des RH.

Elaboré par les deux organisations, secondées par un comité d’experts, ce texte va être mis en ligne sur une plate-forme où les internautes pourront le discuter et l’amender, l’objectif étant d’obtenir un texte définitif à la fin du premier semestre.

Source : Numérique et éthique en entreprise : une charte RH pour éviter les dérives

L’expérience collaborateur, de la théorie à la pratique

Concept symétrique à l’expérience client, l’expérience collaborateur en est encore à ses balbutiements. Résultera-t-elle d’une simple transformation des méthodes de management, d’une révolution dans la gestion des ressources humaines ou d’une mutation en profondeur de toute la culture de l’entreprise ? Les invités du Social Media Club en débattent.

Source : Employee Experience : du concept à la pratique

L’Évolution de la relation au travail et de la fonction RH vue par Jérôme Barré, DRHG d’Orange

Comme à chaque Rencontre organisée par l’Observatoire, conclusion rime avec grand témoin. Cette année, Jérôme Barré, Directeur Exécutif des Ressources Humaines du Groupe Orange, s’est exprimé sur le thème « Expérience salariée : nouvelle culture managériale à l’ère du numérique ». Sur la base des réalisations achevées par son entreprise, il a partagé sa vision en …

Source : L’Évolution de la relation au travail et de la fonction RH vue par Jérôme Barré, DRHG d’Orange

Sur le site de l’Observatoire des Réseaux Sociaux d’Entreprises, une vidéo de l’intervention, et de nombreux autres articles intéressants…

Ressources (in)humaines : Politis flingue le « système Free »

Licenciements pour fautes fictives, fichage, pressions et harcèlements… l’hebdo consacre une enquête très critique aux pratiques sociales au sein de l’opérateur télécoms.

Source : Ressources (in)humaines : Politis flingue le « système Free » – Rue89 – L’Obs

Edifiant…

Le futur DRH ? Un magasin d’applis !

L’Usine Digitale assemble depuis quelques jours un intéressant corpus d’articles sur la transformation de la fonction ressources humaines sous l’impact du numérique. Et à écouter les créateurs de startups, il n’est pas une tâche remplie par le DRH qu’un programme ne saurait prendre en charge ! Au-delà de ce mirage technologique, le rôle du DRH est, il est vrai, appelé à fortement évoluer dans les années à venir.

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Source : Le futur DRH ? Un magasin d’applis !

Digitalisation des Ressources Humaines : encore un long chemin à parcourir

Ces derniers jours, nous avons repéré sur le Web plusieurs contenus intéressants portant sur cette thématique.

Un article autour de l’étude « RH et transformation digitale » de Unow évoque le caractère inéluctable, mais lent de cette évolution.
Un autre article analyse les attentes de la génération Z en matière de ressources
Enfin, la vidéo ci-dessous recueille l’avis sur la question de Yves Grandmontagne, ancien DRH France de Pfizer puis Microsoft.

Big Data : le nouveau couteau suisse des entreprises et des administrations

Au-delà de ses nombreuses applications en matière de marketing et de relation client, présentées dans un précédent article, le Big Data propose bien d’autres cas d’usage, mis en œuvre par les entreprises et les administrations. Tous les secteurs sont touchés, comme nous le rappelle l’infographie ci-dessous, tirée d’une présentation de Business & Decision.

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Le Big Data transforme toutes les fonctions de l’entreprises… jusqu’aux RH

Gartner nous rappelle que l’optimisation des process opérationnels d’une entreprise, tout particulièrement dans le pilotage de son activité, est un des principaux leviers à l’adoption des technologies Big Data. Ces dernières lui permettent d’accroître son efficacité et de réduire ses coûts et ses pertes liées au matériel et/ou à la production. En s’appuyant notamment sur les technologies, désormais matures, de machine-to-machine, les entreprises sont mieux outillées pour gérer les problématiques relatives à leurs équipements de production, ainsi que les nombreux éléments de leur chaîne logistique.

Mais l’exemple d’utilisation le plus émergent du Big Data en entreprise concerne le management de l’humain, à travers son adoption croissante par les services de Ressources Humaines, dont il redessine les outils et méthodes. Il devient possible de « matcher » par analyse sémantique les offres d’emploi existantes avec les profils des candidats potentiels identifiés via les réseaux sociaux, ou de s’appuyer sur des modèles statistiques pour identifier les profils qui présentent les meilleures chances de réussite sur un poste. Il restera à vérifier à moyen terme l’efficacité de méthodes aussi terrifiantes : souvenons-nous que chez France Télécom, la Direction des ressources humaines était très fière d’afficher la mise en place des « e-RH », censées résoudre tous les problèmes tout en faisant des économies… jusqu’à la crise sociale de 2009, qui a démontré l’impérieuse nécessité de renforcer sérieusement les équipes RH… par de bons vieux humains ! Même dans une société technologique, l’informatique n’est pas toujours « magique ».

A chaque métier, ses applications Big Data

A chaque problématique métier est associée une ou plusieurs applications faisant appel au Big Data.

Le domaine de la santé est déjà très avancé en la matière. Ainsi, les objets connectés de monitoring permettent le maintien à domicile de certains malades longue durée, dont les données sont analysées en temps réel pour un traitement adapté en fonction de l’évolution de leurs pathologies. Au-delà des cas individuels, un service comme Google Flu Trends s’avère précieux pour le suivi et les prévisions liés à l’évolution d’une épidémie. Enfin, l’avènement du Big Data fait également progresser la recherche. Ainsi, on a pu diviser par 10 000 le temps et le coût nécessaires à la modélisation du génome d’une personne – qui permet de découvrir ses prédispositions génétiques au développement d’une maladie, pour mieux la prévenir.

Le secteur financier a recours au Big Data pour optimiser la gestion des risques et prévenir la fraude. Ainsi, les compagnies d’assurance sont désormais susceptibles d’évaluer de plus en plus précisément le risque relatif à chacun de leurs assurés, pour leur proposer les produits les plus adaptés… quitte à remettre en cause le principe de mutualisation des risques qui régit la profession, brisant ainsi la solidarité entre les assurés. Egalement concernés par la gestion des risques, les banques et organismes de paiement luttent aussi contre la fraude, notamment le scam, technique d’extorsion de fonds en ligne, à l’image de Western Union, qui passe les transferts de fonds douteux au microscope du Big Data.

Pour les grands acteurs de l’énergie, le Big Data permet de répondre à plusieurs problématiques et de rendre leur activité plus « intelligente » et écologique : le « smart grid » a déjà donné naissance aux compteurs intelligents, en attendant, bientôt, des réseaux électriques capables d’optimiser la production et la répartition de l’énergie en fonction des besoins instantanés. Une entreprise comme Veolia s’attache, pour sa part, à la réduction du gaspillage d’eau, au travers de technologies permettant de détecter les fuites, limiter les débordements d’égouts, gérer les pressions et réduire la consommation d’eau.
Le Big Data se met également au service de l’écologie dans le secteur du transport, qui s’attache à réduire son empreinte écologique, tandis que l’analyse avancée de données permet au secteur agricole de mettre en place une agriculture « de précision » visant à limiter la consommation d’eau et l’utilisation d’engrais ou de pesticides.

Bref, le Big Data s’introduit dans tous les secteurs, même les plus improbables, par exemple en prédisant quels films vont s’imposer au box office, ou encore en aidant l’Allemagne à remporter la dernière Coupe du Monde de football (mais où est la « glorieuse incertitude du sport » ?).

La « Smart Administration », forcément « big datée »

Dans la « Smart City », infrastructures, usagers et administrations sont connectées et communiquent entre eux, les informations étant ensuite regroupées et traitées, via les technologies du Big Data, pour permettre à la ville de devenir intelligente, à court ou à long terme : les gestionnaires de la ville, administrations ou sociétés privés, sont à même d’améliorer le quotidien en temps réel, en optimisant le trafic, les dépenses énergétiques, l’accès aux services administratifs, l’allocation des ressources médicales… mais aussi de dégager des prévisions qui permettent aux pouvoirs publics de dessiner la ville de demain, avec de nouvelles infrastructures. De leur côté, les usagers participent au développement de leur ville à la fois en partageant des informations (détection de dysfonctionnements, remontée d’informations concernant le trafic) et en modifiant leurs comportements, en termes de déplacements, de gestion des déchets, ou de consommation énergétique.
Si les projets de « Smart City » sont nombreux, la plupart restent encore flous et, surtout, rarement globaux. En France, la ville la plus avancée est Nice, qui figure même dans le Top 5 mondial.

Enfin, récemment mis sous le feu des projecteurs par la très controversée Loi Renseignement, l’usage du Big Data dans le cadre de la lutte contre la criminalité est évidemment bien plus développé en Amérique du Nord. Il permet notamment de fournir en temps réel des informations pertinentes aux équipes de terrain, d’aider à la résolution des enquêtes et même de prévenir les crimes, dans un remake de Minority Report qui fait tout de même froid dans le dos.

Nous voilà donc désormais au fait des nombreux usages du Big Data. Ce dernier constitue-t-il une chance à saisir pour l’économie française ou sera-t-il la chasse réservée des seuls mastodontes américains du Web ? La suite au prochain numéro…