Didier Lombard, fusible de la politique industrielle de STMicroelectronics ?

Lu sur le site de l’UNSA ST Microelectronics et ST Ericcson :

L’UNSA STM&STE soutient la déclaration du syndicat CFE-CGC/UNSA de France Télécom-Orange qui est choqué par la nomination de Didier Lombard à la présidence du Conseil de Surveillance de STMicroelectronics.

Au-delà du sensationnalisme et de la réprobation, l’UNSA STM&STE ne se fait aucune illusion sur le Monopoly des jetons de présence d’une entreprise dont tout le capital est en bourse. Ce capital est plus ou moins directement et minoritairement détenu par les états Français et Italien qui ont de moins en moins de poids face à la pression financière des « private equities ».

La désignation cette semaine de Didier Lombard à la présidence du Comité de Surveillance va-t-elle changer quelque chose à la politique industrielle de STMicroelectronics et de ST-Ericsson ainsi qu’à l’avenir des salariés du groupe en France ? Le Conseil de Surveillance est l’organe qui contrôle la gestion du Directoire et qui rend compte aux actionnaires. Il a des préoccupations principalement financières et donc très éloignées de celles des salariés.

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Didier Lombard recruté par STMicroelectronics

Lu dans ChannelNews du 4 mai 2011 :

Depuis son départ définitif de France Télécom au mois de mars on pensait que Didier Lombard (69 ans révolus) songeait enfin à prendre sa retraite. Il n’en est rien puisqu’on vient d’ apprendre que l’ancien PDG de

l’opérateur historique a été nommé président du conseil de surveillance, pour une période de 3 ans, de ST Microelectronics. Une nomination qui n’avait pas été annoncée initialement par le fabricant franco-italien de semi-conducteurs ainsi que le reconnaît un de ses portes-parole.

Après une vague de suicides sans précédent chez France Télécom, Didier Lombard avait été forcé de céder ses fonctions opérationnelles à Stéphane Richard en mars 2010, conservant toutefois la présidence du groupe jusqu’en février 2011….

…On notera tout de même que l’Etat est actionnaire de STMicroelectronics qui vient donc de recruter l’ancien polytechnicien.

Réaction de la CFE-CGC/UNSA à la nomination de Didier Lombard à la tête de ST Microeletronics :

« Pour la CFE-CGC/UNSA France Télécom-Orange, la nomination de Didier Lombard à la Présidence du Conseil de Surveillance dont le FSI et le CEA sont les actionnaires de référence (27% dont 10,9% chacun via l’intermédiaire d’un holding conjointe avec le Trésor italien), est une insulte pour les 100 000 personnels de France Télécom, en particulier à la veille de l’enterrement de l’un des leurs. »

C’est une honte pour la France que le gouvernement de notre République ait choisi Didier Lombard comme représentant d’un des fleurons de notre Industrie, alors que celui est responsable de la plus violente crise sociale et de la destruction de 30 000 emplois pendant son passage à France Télécom. »

Didier Lombard cumule les honneurs et les euros

Extrait de l’article de Libération du 5 mai 2011 :

L’ex-patron de France Télécom prend la tête du conseil de surveillance de STMicroelectronics.

Didier Lombard méritait-il une telle récompense ? Moins de deux mois après avoir quitté la présidence de France Télécom, carbonisé par la vague de suicides, il a été nommé mardi soir, président du conseil de surveillance du fabricant de puces STMicroelectronics. Cette nomination intervenue la veille de l’enterrement du salarié de FT qui s’est immolé par le feu à Mérignac (Gironde), scandalise les syndicats. « Du foutage de gueule », s’indigne-t-on chez Sud.  » C’est une insulte aux salariés (…) et une honte pour la République » , ajoute Sébastien Crozier, de la CGC-Unsa…

…Les syndicats sont d’autant plus furieux que STMicro est contrôlé par les Etats italiens et français…

…Le gouvernement s’était pourtant indigné, ainsi que le Medef et les syndicats, du fait que Lombard réactive son contrat de travail en mars, après avoir quitté la présidence de FT. Avant de démissionner, vu l’ampleur du scandale. L’affaire avait révélé l’avidité de l’ancien patron, qui avait pu conserver ses 280 000 stock-options….

….il touchait déjà 520 000 € par an. Auxquels vont s’ajouter 61 000 € grâce à sa promotion à la présidence du conseil de STMicro.

« Travail. La Révolution nécessaire » et « Cadres, classes moyennes : vers l’éclatement ? »

La CFE-CGC organise un débat autour de la notion du travail, jeudi 30 juin 2011, de 17h30 à 20h00, à la Maison de la CFE-CGC, 59 rue du Rocher, dans le 8ème à Paris, autour des livres :

  • « Travail. La Révolution nécessaire », avec Dominique Méda, directrice de recherche au Centre d’Études de l’Emploi et auteure du livre
    fiche de présentation du livre
  • « Cadres, classes moyennes : vers l’éclatement ? », avec Charles Gadea, professeur de sociologie à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, et Sophie Pochic, chargée de recherche CNRS au Centre Maurice Halbwachs, auteurs du livre
    fiche de présentation du livre

Cette rencontre est animée par Carole Couvert, secrétaire générale de la CFE-CGC, en présence de Bernard Van Craeynest, président de la CFE-CGC

Selon les auteurs de « Cadres, classes moyennes : vers l’éclatement ? », « les classes moyennes se paupérisent. Le malaise des cadres s’exacerbe, coincés entre ouvriers et employés, d’une part, et les classes dirigeantes de l’autre. La société française se cabre ! Une vision pluraliste et nuancée, étayée sur des recherches empiriquement fondées, était nécessaire. En faisant appel à des comparaisons internationales et à des experts étrangers, les auteurs, spécialistes reconnus, dressent un bilan fondé pour participer au débat social et politique actuel sur la mobilité sociale, l’ascenseur social en panne ».

N’hésitez pas à vous inscrire dès maintenant.

LOPPSI 2 : La CFE-CGC & l’UNSA Télécoms condamne les dispositions liberticides

Des hommes et femmes politiques de tout bord accusant Internet de tous les maux (« envahi par toutes les mafias du monde » selon une formule célèbre), c’est un grand classique. Mais le projet de loi Loppsi 2, adopté par les parlementaires, est un festival d’incompétence, où au nom du tout-sécuritaire ce texte fourre-tout met à mal des principes fondamentaux, notamment en matère d’Internet, avec le blocage annoncé des sites au nom de la lutte contre la pédo-pornographie.


Nous avions déjà dénoncé ce projet avant qu’il ne soit voté, mais il semble que le « pays des Droits de l’Homme » a définitivement oublié ses valeurs fondamentales…

Rapport sur le déploiement de la fibre: qui le sénateur Maurey prétend-il servir ?

Le sénateur Maurey a remis un rapport sur le déploiement du très haut débit au Premier Ministre le 26 Octobre 2010.

Ses approximations, sa mise en cause des autorités de régulation du marché, et ses propositions de taxes multiples ne constituent en rien une réponse crédible au besoin de financement des nouveaux réseaux.

La CFE-CGC/UNSA a vivement réagi par la voie d’un communiqué publié le 4 novembre, et relayé par L’Expansion le 5.

A lire aussi :

Rapport 2010 de l’OIT sur le Travail dans le Monde

L’OIT pointe une détérioration sociale dans de nombreux pays, en raison de la crise persistante. Extraits du communiqué :

Certes, la nouvelle étude, intitulée «Rapport 2010 sur le travail dans le monde – d’une crise à l’autre?», reconnaît qu’après plus de deux ans de crise, l’économie mondiale a renoué avec la croissance; certains pays sont témoins de signes encourageants de reprise de l’emploi – essentiellement les économies émergentes d’Asie et d’Amérique latine.

Cependant, le rapport rédigé par l’Institut international d’études sociales du BIT avertit également que «malgré ces progrès réels … de nouveaux nuages s’amoncellent à l’horizon de l’emploi et les prévisions se sont considérablement détériorées dans de nombreux pays».

Si les mesures appliquées restent en l’état, l’étude du BIT estime que le rétablissement de la situation de l’emploi à son niveau d’avant la crise serait reporté jusqu’à 2015 pour les économies avancées, au lieu de 2013 comme cela était envisagé il y a un an.

«Plus la récession du marché du travail persiste, plus les demandeurs d’emploi ont du mal à trouver un nouveau travail», affirme le rapport du BIT. «Dans 35 pays où les statistiques sont disponibles, près de 40 pour cent des demandeurs d’emploi sont sans travail depuis plus d’un an et courent donc un risque important de démoralisation, de perte de l’estime de soi et de problèmes psychologiques. Il est important de constater que les jeunes sont proportionnellement plus gravement touchés par le chômage que les autres catégories.»

«L’équité doit être la boussole pour nous sortir de cette crise», déclare Juan Somavia, Directeur général du BIT. «Les gens sont prêts à comprendre et à accepter des choix difficiles, s’ils estiment que chacun prend sa part du fardeau. Les gouvernements ne devraient pas avoir à choisir entre les exigences des marchés financiers et les besoins de leurs citoyens. La stabilité financière et la stabilité sociale doivent aller de pair. Sinon, ce n’est pas seulement l’économie mondiale mais aussi la cohésion sociale qui seront en péril.»

Accéder au rapport complet sur le site de l’OIT

L’INSEE publie une analyse des niveaux de vie en 2008

Quand on parle salaires et revenus, il est toujours intéressant d’avoir des points de repère clairs : les analyses de l’INSEE permettent de se fixer les idées.

En 2008, selon l’enquête Revenus fiscaux et sociaux, le niveau de vie médian s’élève à 19 000 euros annuels en France métropolitaine, soit une progression en euros constants de 1,7 % en un an. Les 10 % des personnes les plus modestes ont un niveau de vie annuel inférieur à 10 520 euros tandis que pour les 10 % les plus aisées, ce niveau est d’au moins 35 550 euros, soit 3,4 fois plus.

13 % de la population des ménages vit en dessous du seuil de pauvreté en 2008. C’est un peu moins qu’en 2007 en raison notamment du report de la date d’actualisation des ressources des allocataires de la Cnaf de juillet à décembre. Le seuil de pauvreté, qui correspond à 60 % du niveau de vie médian de la population, s’établit à 950 euros par mois.

La pauvreté touche 30 % des familles monoparentales. Ces familles sont celles dont le niveau de vie médian est le plus faible. La moitié des personnes pauvres vivant au sein d’une famille monoparentale ont un niveau de vie inférieur à 760 euros par mois.

Accéder à l’étude complète sur le site de l’INSEE

Art, réalisme ou provocation: le plein-emploi parodié en vidéo

Vu dans la check-list du Monde :

Denis Podalydès dépasse les bornes ! Avec un collectif de comédiens, l’acteur de la Comédie-Française (également auteur et cinéaste) s’est amusé à parodier les offres de travail proposées par les agences du Pôle emploi. Sur ce site drolatique intitulé La Borne, l’internaute-chômeur a rendez-vous pour un entretien d’embauche dans une agence au décor futuriste et automatisé. Le demandeur est invité à répondre à un questionnaire absurde, conduit par une voix off robotique. Après résultat des tests, des propositions d’emploi adaptées aux compétences de chacun se veulent des plus étranges : dénigrateur, vaseman, briseur de rêves, gratteur de nez… Dans la rubrique « chômeur du mois », le lauréat n’est autre que l’acteur vedette qui se met en scène dans une vidéo de chômeur irrésistible. Le site est agrémenté de nombreuses vidéos satyriques – certaines en 3D. Cet ovni à l’humour corrosif est notamment soutenu – contre toute attente – par le ministère de la culture et de la communication.

Insolite, et finalement étonnamment réaliste !

Les limites de la concurrence dans les télécoms

Le Monde daté du 20 septembre publie un article d’Olivier Voirin (DuVarroy Consulting), qui expose de manière claire des concepts souvent oubliés lorsqu’on ne voit les télécoms que sous l’angle dogmatique de la concurrence. Cette vision dogmatique est également populiste, en ce sens qu’elle donne une vision simpliste des règles de fonctionnement du marché des télécoms, en faisant l’impasse sur l’une des données clefs du métier d’opérateur : le fait qu’il s’agit d’une activité essentiellement basée sur les coûts fixes, avec des niveaux d’investissement élevés, qui nécessitent donc de sécuriser les ressources des opérateurs.

Toute la démonstration est intéressante, l’un des paradoxes soulevés par les conclusions du papier est particulièrement croustillant… ou déplorable, selon le point de vue qu’on adopte :

Aucun des nouveaux acteurs du fixe n’a investi de façon significative dans la partie terminale du réseau, considérant que le prix du dégroupage de la ligne cuivre offrait une opportunité bien plus intéressante. La conséquence de cette situation est qu’aucun des acteurs actuels ne dispose des ressources pour mettre en place le réseau du futur, la fibre, en remplacement de la paire de cuivre. Ni l’opérateur historique qui ne dispose ni des ressources venant de ses clients résidentiels du fait de la baisse des prix, ni de celles de la vente en gros en raison des prix orientés vers les coûts du dégroupage et des tarifs d’interconnexion, ni ses concurrents qui pour acquérir des parts de marché ont fixé leur niveau de prix (30 euros) au minimum. Le marché s’est ainsi équilibré à un niveau de prix qui ne permet pas la modernisation des réseaux. La conséquence est paradoxale : l’ouverture à la concurrence, avec des contraintes réglementaires asymétriques portant uniquement sur le propriétaire du réseau, d’une activité dynamique, rentable, d’un intérêt social et économique évident, pour laquelle dans les années 1990 la France disposait d’acteurs industriels puissants, a eu comme conséquence de créer une situation dans laquelle aucun des acteurs n’est capable de financer l’infrastructure sur laquelle il peut développer son service sans le secours de la puissance publique, au niveau local ou national.

Selon nous, il manque un élément d’analyse, tout aussi paradoxal : concernant l’opérateur historique, le montant exorbitant du dividende (supérieur au bénéfice consolidé pour l’exercice 2009 rappelons-le, tandis-que l’engagement de maintenir le niveau du dividende pour les 3 prochains exercices, 2010-2012, privera l’entreprise de 11 milliards d’euros de fonds propres) contribue à l’asphyxie de ses capacités d’investissement dans les nouveaux réseaux.  Le niveau aberrant de ce dividende est pour l’essentiel le fait de … l’État, actionnaire principal (27% du capital), et dont on sait qu’il cherche désespérément à renflouer ses caisses, et fait pression sur le Conseil d’Administration de France Télécom pour s’assurer des recettes. Pour financer le déploiement du réseau de fibre ? et redistribuer aux concurrents une partie du CA de l’opérateur historique, lui aussi soumis à la concurrence ?

Étonnant, non ?

A lire :

Les dérives des nouveaux modes de management

L’émission de France Culture « Du grain à moudre » a organisé le 13 juillet dernier un débat en direct intitulé « Les dérives des nouveaux modes de management« , avec :

Michel Yahiel, président de la ANDRH, Ancien DRH de la ville de Paris
Danielle Linhart, sociologue Directrice de recherches au CNRS
Jean Marc Daniel, directeur de la revue Sociétal, Professeur d’économie
Gérard Doublet, conseiller en ressources humaines et management des organisations

On y parle (évidemment ?) de France Télécom, et les participants à la dernière Université d’été de la CFE-CGC/UNSA auront reconnu

Vous pouvez écouter l’émission via le site « tous les podcasts« .

57% des Français affirment ne pas faire confiance aux syndicats

Une majorité (57%) de Français déclare ne pas faire confiance « de manière générale » aux syndicats, selon un sondage de l’Ifop publié mardi dans La Lettre de l’opinion.

Pourquoi relayer cette dépêche AFP sur un blog syndical ? Parce qu’elle souligne elle-même les limites de la méthodologie d’enquête :

Il est difficile de comparer ces résultats avec ceux des années antérieures en raison d’un changement du mode d’administration du sondage (auto-administration en ligne au lieu de téléphone), ce qui entraîne un biais selon les spécialistes des sciences sociales.

Le baromètre d’image des syndicats réalisé par l’Ifop en 2009 par téléphone faisait apparaître qu’une majorité (57%) de Français déclarait faire confiance « de manière générale » aux syndicats.

The Magical World Of Alice, in "365 Manipulations Project"
Image pareeerica (Flickr) sous licence CC by-nc-sa

Et puis, accessoirement, vous savez qui est Vice-Présidente de l’IFOP ? (et surtout son ancienne Présidente et créatrice)

Comme dans les bonnes vieilles enquêtes policières, il suffit donc de se demander « à qui le crime profite » pour mieux comprendre les résultats de ce sondage…

Université d’été de la CFE-CGC/UNSA : J-10

L’université d’été a lieu les 5 & 6 juillet prochains. Le programme et les modalités d’inscription sont disponible sur le site de la CFE-CGC/UNSA. En principe, les inscriptions sont clôturées. Mais vous pouvez toujours tenter votre chance, peut-être reste-t-il quelques places ?

Ce sera l’occasion notamment de rencontrer Maya Bacache-Beauvallet, maître de conférence en économie à Télécom-ParisTech, chercheur au CEPREMAP (Centre pour la recherche économique et ses applications) et associée au laboratoire MATISSE du Centre d’Économie de la Sorbonne.

Le titre de son dernier livre :  Les Stratégies absurdes. Comment faire pire en croyant faire mieux (Éditions du Seuil) est déjà tout un programme.

Pour en savoir plus, vous pouvez allez lire 5 questions à Maya Bacache-Beauvallet sur le management par les indicateurs de performance, sur le Site des Sciences Économiques et Sociales…

… et contacter la CFE-CGC/UNSA pour vous inscrire à l’Université d’été.

Université d’été de la CFE-CGC/UNSA : J-18

Dernier jour pour vous inscrire (le programme et les modalités d’inscription sont disponible sur le site de la CFE-CGC/UNSA).

En attendant le jour J, vous pouvez écouter l’exposé de Caroline Miltgen au colloque « Reconnaissance et Marketing », publiée sur le blog du MOI (Marketing Opérationnel International). Caroline Miltgen, maître de Conférences à l’Université d’Angers,  interviendra aussi à notre Université d’été sur le thème de la « privacy », ou « respect de la vie privée », dont elle est une spécialiste. Ses travaux montrent que  les pratiques des consommateurs en la matière relèvent du paradoxe.

Les limites de l’expression sociale sur les intranets de SFR et de France Télécom

Actu Express: Miroir social note avec à propos que les opérateurs, prompts à promouvoir le web participatif auprès de leurs clients,  sont nettement moins enthousiastes lorsqu’il s’agit de le mettre en pratique sur leurs intranets d’entreprise.

On peut aussi rappeler une fois de plus que le forum sur le stress, «Réagir ensemble» et l‘Observatoire du stress créés à l’initiative de la CFE-CGC/UNSA et SUD chez France Télécom-Orange sont également censurés depuis les accès internet de l’entreprise. Les déclarations médiatiques au sujet d’une ouverture vers un meilleur dialogue social n’y ont toujours rien changé…