Source : Comme SFR, Bouygues Telecom devrait bientôt proposer de la presse à ses abonnés, High tech
Actualités
Axelle Lemaire : « la France a une carte à jouer dans l’intelligence artificielle »
Polémique autour du départ du directeur général de l’Arcep chez Google
L’arrivée de Benoît Loutrel, directeur général du régulateur des télécoms, à la tête de la direction des affaires publiques et des relations institutionnelles de Google France fait grincer des dents. Une sénatrice fusille une nomination « qui pose de nombreuses questions, tant d’éthique personnelle que de défense de l’intérêt général ».
Source : Polémique autour du départ du directeur général de l’Arcep chez Google
On ne peut qu’abonder dans le sens de la sénatrice Catherine Morin-Desailly. L’entrée de Benoît Loutrel chez Google décrédibilise un peu plus, s’il en était besoin, la soi-disant indépendance de l’Arcep… qui devrait pourtant constituer la colonne vertébrale d’un régulateur censé travailler pour l’intérêt général.
Quant à la Commission de déontologie, elle se décrédibilise également en donnant son aval à de telles mobilités : comment peut-on imaginer qu’il n’y a aucun conflit d’intérêts, aucun mélange des genres préjudiciable à l’intérêt général ? Quand le Directeur d’une autorité de régulation, forcément assiégée par les lobbies, part chez un acteur qui fait énormément de lobbying, le tout dans deux secteurs d’activité plus que connexes, la situation n’est que trop claire, et en dit long sur « l’éthique » de nos « élites »…
Cinq chiffres chocs sur les inégalités extrêmes : à Davos, aidez-nous à redistribuer les cartes – Oxfam
A l’ouverture du forum de Davos, « savoureusement » illustré par Thibaut Soulcié pour Le Monde, les rappels de l’Oxfam ne sont pas inutiles :
Un fossé immense entre les plus riches et le reste de la population enferme des millions de personnes dans la pauvreté, fracture nos sociétés et affaiblit la démocratie. Découvrez, en quelques chiffres chocs, l’ampleur de ces inégalités et agissez avec nous maintenant.
Des approfondissements sont disponibles directement sur le site de l’Oxfam.
Pour les anglophones, on peut également lire :
- The Inclusive Growth and Development Report 2017, publié par le World Economic Forum himself, qui montre notamment que le revenu annuel médian a reculé depuis cinq ans dans les pays avancés;
- The 2017 Edelman Trust Barometer, une étude annuelle qui met en évidence le recul de la confiance des populations face à 4 institutions clefs : les entreprises, les gouvernements, les organisations non gouvernementales, et les médias. Un phénomène nouveau depuis que l’étude existe (2012).
On peut s’interroger sur la volonté réelle des participants au Forum de Davos à réellement changer les choses : ils sont évidemment du côté du manche et non du côté de l’enclume. Cependant, ils commencent à s’inquiéter.
Prémisse du changement ? Ne rêvons pas trop : si les populations elles-mêmes ne prennent pas leur destin en main, en tant que citoyens comme en tant que travailleurs, il ne se passera évidemment pas grand chose.
Numérique : 4 bonnes résolutions faciles à prendre en 2017
Fibre optique: « Il ne s’agit pas de sanctionner l’investissement d’Orange mais de trouver des relais », Sébastien Soriano
Il est en effet croustillant de regarder l’interview…
Régulation de la fibre: l’Arcep tente de calmer Orange
Sébastien Soriano, le patron du gendarme des télécoms, a justifié ce matin sur BFM Business sa volonté d’apporter « un petit complément » au cadre de régulation du déploiement de la fibre pour accélérer les investissements. Alors que ses mesures, dévoilées lundi et destinées à épauler les concurrents d’Orange, ont fait enrager l’opérateur historique.
Source : Régulation de la fibre: l’Arcep tente de calmer Orange
A suivre…
Le patron de SFR estime que les pertes de clients sont encore trop élevées
Affrontement Arcep-Orange sur la fibre : les pièces du dossier
Interviewé lundi dans Les Echos à l’occasion des vœux de l’Arcep pour 2017, Sébastien Soriano, son Président, déplorait le retard de la France dans la 4G et l’Internet fixe à très haut débit, appelait les opérateurs à investir plus dans leurs réseaux et se prononçait pour… un renforcement de la régulation d’Orange dans la fibre, affirmant vouloir « attaquer les derniers bastions de son monopole ».
Si les concurrents de l’opérateur historique, forcément, se félicitent de cette prise de position, il n’en est évidemment pas de même chez Orange.
La CFE-CGC a été la première à réagir, dans un communiqué de presse paru mardi, s’interrogeant notamment sur la justesse de l’analyse du régulateur des télécoms selon laquelle « c’est donc l’acteur qui investit le plus qui devrait être sanctionné », et appelant le gouvernement à intervenir face à ces mesures « visant à punir, une fois de plus, l’opérateur dont le défaut majeur est d’être issu d’un ancien monopole d’État ».
La Direction d’Orange lui a emboité le pas, par la voix de son Directeur général délégué, Pierre Louette, qui affirme : « Si certains concurrents sont en retard, si des erreurs ont été commises, ce n’est pas à nous de les payer. Laissez-nous déployer en paix ! ».
Sources :
S. Soriano : « Les opérateurs télécoms doivent mettre les bouchées doubles dans les investissements »
Le régulateur veut des obligations spécifiques pour Orange dans la fibre
Nouvelles contraintes réglementaires sur la fibre : injustes et contre-productives pour la croissance et pour l’emploi en France
Orange au régulateur : « Laissez-nous déployer la fibre en paix ! »
Cri d’alarme syndical sur l’emploi dans le secteur bancaire – Les Echos
Le SNB, deuxième syndicat de la profession bancaire, s’inquiète. Il dénonce les impacts sur l’emploi des technologies d’intelligence artificielle.
Source : Cri d’alarme syndical sur l’emploi dans le secteur bancaire – Les Echos
Comment relâcher la pression ?
Une intéressante émission, qui permet de prendre conscience que chacun d’entre nous doit aussi prendre du recul et ne pas se laisser « embarquer », ni par ses propres exigences, ni par celles du travail quand elles dépassent le cadre du contrat.
Trop de pression. Plus assez de temps. Moteur de réussite, la volonté de bien faire peut, quand les tâches s’accumulent et que les exigences s’élèvent, exercer une intenable pression…
Comment en sommes-nous arrivés à être autant sous pression ? La pression a-t-elle changé de nature dans nos sociétés contemporaines ? D’où viennent nos exigences ? Et que faire pour, enfin, relâcher un peu la pression ?
Mathieu Vidard reçoit pour en parler :
-
Danièle Linhart, sociologue directrice de recherches émérite au CNRS. Auteure de La Comédie Humaine du travail
-
Sébastien Bolher, rédacteur en chef de Cerveau et psycho
« Compte Nickel sera la première néobanque rentable »
Près de trois ans après son lancement, le service de compte prépayé « sans banque », qui s’ouvre en ligne ou chez le buraliste, dépasse les 465.000 clients. La Fintech, qui a réalisé 20 millions d’euros de chiffre d’affaires, vise l’équilibre mi-2017 et 1 million de clients dans un an.
Source : « Compte Nickel sera la première néobanque rentable »
Le positionnement spécifique de l’offre, son coût d’utilisation… et sans doute aussi la densité du réseau de distribution (plus de 2000 buralistes à date, près de 3500 prévus fin 2017) apparaissent comme les principaux facteurs clefs de succès de « Compte Nickel ».
Loi Travail : les principales mesures entrées en vigueur au 1er janvier
Heures supplémentaires, congés payés, Compte personnel d’activité, droit à la déconnexion… Une grande partie des mesures de la loi Travail portée par Myriam El Khomri sont désormais à appliquer dans l’entreprise. Voici un rappel de ce qui change pour les salariés.
Source : Loi Travail: sept mesures fortes entrées en vigueur au 1er janvier
Les petits opérateurs pour les entreprises prêts à s’unir
Source : Les petits opérateurs pour les entreprises prêts à s’unir, High tech
Un article qui forcément amène des remarques, ne serait-ce qu’à partir de quelques morceaux choisis :
Intro
C’est une critique récurrente dans la bouche de Sébastien Soriano, le président de l’Arcep : le marché des télécoms pour entreprises doit davantage s’ouvrir à la concurrence.
Conclusion
Alors que le déploiement du très haut débit est une priorité en France, les opérateurs alternatifs ne demandent qu’une chose : pouvoir fournir la fibre à leurs clients.
Notre analyse
Le régulateur français (et les gouvernements successifs) a choisi la concurrence par les infrastructures, avec le maximum d’opérateurs actifs sur le marché. Or, déployer la fibre nécessite de gros investissements, qui ne sont pas à la portée de tous, surtout si le marché est trop morcelé : rappelons une fois encore que les télécommunications sont une industrie d’économies d’échelles, et qu’une masse significative de clients est nécessaire pour rentabiliser les déploiements de réseaux.
Une fois de plus, on constate que les voies de régulation choisies ne fonctionnent pas. Si on les change en cours de route pour imposer aux grands opérateurs d’ouvrir leurs réseaux aux acteurs qui n’ont pas participé au risque d’investissement, ils n’hésiteront pas à stopper les leur… qui n’ont de raison d’être que s’ils ont de bonnes chances de les rentabiliser, ce qui n’est pas gagné d’avance sur le marché français.
La rentabilité du mobile a déjà été détruite en 2012, et plus de 10 000 emplois avec dans le secteur des télécoms françaises. Si l’on détruit aussi celle de la Fibre, on peut s’attendre au pire : à libéraliser le marché à outrance, on a favorisé l’installation aux commandes des grands acteurs de Directions financières dont la préoccupation première n’est pas l’aménagement du territoire, ni le développement de l’emploi, mais la rentabilité la plus rapide possible pour que les marchés financiers continuent de les suivre.
A refuser sans cesse de regarder les implications globales de la libéralisation, on se retrouve régulièrement dans des impasses ! Et une fois de plus, on ne peut que s’interroger sur les compétences économiques de ceux qui nous gouvernent…
Altice se retire de Belgique
Souhaitant se séparer de sa filiale belgo-luxembourgeoise depuis l’été 2016, Altice vient de finaliser cette opération en revendant ses activités au Belge Telenet. La holding de Patrick Drahi récupère ainsi 400 millions d’euros.