Le Conseil d’État donne raison à Orange sur un énorme litige fiscal

Le Conseil d’État a donné raison lundi au groupe de télécommunications Orange, en conflit avec l’administration pour une affaire vieille de dix ans, en annulant un arrêt portant sur un redressement fiscal avoisinant les 1,9 milliard d’euros.

Source : Le Conseil d’État donne raison à Orange sur un énorme litige fiscal – La Tribune

Si Fillon parvient à l’Elysée, privatisera-t-il Orange ?

Le candidat de la droite et du centre à l’élection présidentielle s’est dit favorable à des privatisations pour relancer l’investissement dans les infrastructures, et notamment dans le très haut débit. De quoi relancer le débat sur le maintien de l’Etat au capital de l’opérateur historique, dont il contrôle 23%.

Source : Si Fillon parvient à l’Elysée, privatisera-t-il Orange ?

Emploi : que penser des derniers chiffres ?


Emploi : que penser des derniers chiffres ?

Valérie Segond, journaliste économique et auteure de « Va-t-on payer pour travailler ? », commente les chiffres du chômage du jeudi 24 nombre qui font état d’une réduction de 3,3% du nombre de chômeurs en catégorie A.

Source : Emploi : que penser des derniers chiffres ?

Elle sera notre invitée lundi prochain au séminaire CFE-CGC Orange, pour nous présenter son livre « Va-t-on payer pour travailler ? »

Prixtel et le pari des forfaits mobiles qui s’ajustent aux usages

L’opérateur a dévoilé de nouvelles offres dont le prix évolue selon la consommation. A La Tribune, David Charles, son fondateur, n’exclut pas de s’allier à terme avec un des nouveaux opérateurs Internet fixe de fibre optique dans les campagnes.

Source : Prixtel et le pari des forfaits mobiles qui s’ajustent aux usages

Bientôt la fin pour Viadeo, placé en redressement judiciaire

Les jours du réseau social des professionnels Viadeo sont comptés, du moins sous sa forme actuelle. Le « LinkedIn français » vient d’être placé en redressement judiciaire et prépare actuellement la cession de ses actifs, un processus déjà engagé depuis un certain temps. Retour sur les raisons d’un échec.

viadeo

Sources :
Crash de Viadeo : le parcours du LinkedIn français en six dates
Comment Viadeo a fini par valoir 2.440 fois moins que LinkedIn

Télécoms : BT forcé de séparer son réseau du reste de ses activités

Source : Télécoms : BT forcé de séparer son réseau du reste de ses activités, High tech

Une sorte de coup de tonnerre dans le paysage des télécoms européennes : aux débuts de la dérégulation du marché, BT était l’opérateur historique qui était allé le plus loin dans la démarche de séparation de ses activités « réseau », en les logeant dans une entité spécifique. A l’époque, cela avait été salué par la régulation britannique et européenne, comme un acte garant d’une gestion « loyale » du réseau à l’égard de l’ensemble des compétiteurs.

Aujourd’hui, le régulateur demande la séparation juridique… et la menace de la séparation fonctionnelle ressurgit, comme un épouvantail qu’on agite sous le nez de tous les opérateurs : en France, on reproche à Orange… d’être en phase avec son plan de marche en termes d’investissement sur la Fibre, et du coup d’être leader sur son marché domestique. L’idéologie de la concurrence effrénée continue de déboucher sur des absurdités :

  • on ne peut pas à la fois prôner la concurrence par les infrastructures (position du régulateur français notamment) et pénaliser ceux qui investissent, pour le bénéfice collectif de tous les acteurs économiques du territoire, qui ont besoin  de couverture et de débit ;
  • les télécommunications, et particulièrement l’activité d’opérateur de réseau, sont une industrie d’économies d’échelles, où atteindre une taille critique en termes de nombre de clients connectés à son réseau est la clef de voute d’une rentabilité suffisante pour assurer la capacité future d’investir, tout en maintenant des tarifs de détail accessibles pour les consommateurs. Toutes les études économiques le démontrent, et ce depuis longtemps (revoir la présentation de Laurent Benzoni, Professeur à la Sorbonne et spécialiste de la régulation, très explicite à ce sujet).

Or, que constate-t-on dans la réalité, et en particulier à l’égard des opérateurs historiques, soupçonnés de toute les turpitudes monopolistiques ?

  • On les empêche d’amortir correctement leurs infrastructures, et on les oblige à comprimer leurs personnels (la suppression de postes est actuellement, chez Orange notamment même si c’est par le biais des départs en retraite, la principale source d’économie du Groupe pour maintenir son EBITDA en France), en imposant le maintien de 4 opérateurs sur des marchés qui en réalité ne peuvent en supporter que 3 dans des conditions économiques viables à moyen/long terme.
  • Dès qu’un acteur historique se démarque par son efficacité économique, on le menace de devoir partager ses infrastructures avec les autres acteurs, à prix coûtant ou quasiment, l’empêchant ainsi d’obtenir le retour sur investissement prévu lors des décisions de déploiement des réseaux.

Au final, les revenus des opérateurs télécoms en Europe sont en baisse continue, ce qui n’est pas le cas aux États-Unis ou en Afrique. C’est en soi une aberration économique, alors que le service offert aux consommateurs ne cesse d’augmenter, en débit, en volumes d’échanges, et en couverture. L’emploi dans la filière, lui, ne cesse de se dégrader.

Il serait temps que les régulateurs prennent enfin leurs responsabilités, en matière de préservation des emplois, mais aussi de viabilité économique du marché dans la durée : si l’on veut faire de l’Europe la « Digital Society », encore faut-il que les opérateurs de télécommunications aient un intérêt à poursuivre leur activité sur le territoire (les opérateurs européens qui sont également présents outre-Atlantique regardent de plus en plus les USA comme un eldorado, et peut-être le lieu privilégié de leurs opérations pour le futur, étant tous à la peine en Europe) et le déploiement des réseaux de nouvelles générations.

Si l’on veut que l’Union européenne retrouve la confiance des peuples, il est temps qu’elle agisse vraiment pour le développement économique global de nos territoires, et non pour l’étouffement à petit feu d’activités censées porter les espoirs du futur. Que tous ceux qui la font s’interrogent également sur leurs responsabilités en matière de vote populiste : c’est tout à fait d’actualité !

 

Olivier Passet, Xerfi – La fin des 35 heures : le faux débat

Source : Olivier Passet, Xerfi – La fin des 35 heures : le faux débat – Décryptage éco – xerficanal-economie.com

Une analyse qui recoupe un certain nombre de thèmes abordés par Valérie Segond (@ValSegond) dans son ouvrage « Va-t-on payer pour travailler ?« , qu’elle nous présentera le 5 décembre prochain au Séminaire trimestriel de la CFE-CGC Orange. Vous pouvez d’ores et déjà préparer vos questions !

900 000 box Internet de Deutsche Telekom victimes d’un piratage

Les objets connectés sont loin d’en avoir terminé avec le malware Mirai, déjà responsable d’une énorme attaque sur l’infrastructure globale du Net il y a quelques semaines. Cette fois, ce sont près d’un million de box Deutsche Telekom qui ont été touchées, provoquant de sérieux dysfonctionnements.

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Source : Mirai : une variante s’attaque aux routeurs, 900 000 clients Deutsche Telekom touchés

Qui a fait élire Trump ? Des millions de « tâcherons du clic » sous-payés

Ce ne sont pas les algorithmes qui ont aidé à l’élection de Donald Trump, mais les plateformes de « Digital Labor », explique le sociologue Antonio Casilli.

Source : Qui a fait élire Trump ? Des millions de « tâcherons du clic » sous-payés – Rue89 – L’Obs

Une intéressante analyse d’Antonio Cassili, qui étudie depuis longtemps la question du « Digital Labor ».

Le programme de François Fillon sur le numérique

Un rapport d’une douzaine de pages détaille les projets pour le numérique du futur candidat Les Républicains à l’élection présidentielle, de la cybersécurité à la loi Hadopi, en passant par le vote électronique et l’enseignement de l’informatique.

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Source : Vote électronique, « open data » et Hadopi : le programme de François Fillon sur le numérique

Le « méga-fichier » de la discorde

L’association des données numériques et biométriques des citoyens modifie indéniablement les finalités premières de chacun des deux fichiers préexistants et accroît le risque de détournement.

Source : Le « méga-fichier » de la discorde