3G-4G : l’Arcep salue la qualité de service d’Orange et épingle Free Mobile

De temps en temps, il est bon que des mesures concrètes rappellent le bon sens : tout a un prix, et on ne peut laisser croire qu’on peut obtenir une Ferrari pour le prix d’une 2CV.

L’enquête annuelle de l’Arcep sur la qualité des services mobiles rappelle à point nommé cette évidence.

D’après ZDNet, les résultats concordent avec les mesures qu’ils publient avec leur partenaire 4GMark :

Le régulateur a réalisé au 1er trimestre 90.000 mesures dans 900 communes et agglomérations, dans des conditions d’usages diverses et variées : dans les immeubles, au rez-de-chaussée, en mouvement, dans la rue, dans les trains…, avec comme ligne directrice une série de 258 critères de qualité.

En 3G, les conclusions publiées rejoignent celles établies régulièrement par 4Gmark pour notre service 4GMonitor : Orange se place en tête en débits médians descendants (9,3 Mb/s), devant un Bouygues Telecom en progression (5,7 Mb/s), un SFR en recul (4,2 Mb/s) et un Free en queue de peloton (4 Mb/s).

En prenant en compte les critères de qualité établis par l’Arcep, l’opérateur historique atteint 213 indicateurs au-dessus de la moyenne contre 75 pour Bouygues Telecom, 38 pour SFR et seulement 2 pour Free Mobile.

Orange est 1er ou 1er ex-aequo sur 15 des 18 critères mesurant de la navigation sur le web, et atteint 27 critères sur 27 pour consulter des vidéos en streaming. L’opérateur obtient par ailleurs 54 des 54 critères mesurant la vitesse des échanges de données. »

L’article du Monde relève les mêmes constats.

L’étude complète et sa synthèse sont disponibles sur le site de l’Arcep.

Le prix des abonnements baisse, les téléopérateurs trinquent !

Tandis que le dernier indice des prix du mobile de l’ARCEP tombée ce matin annonce  « Les prix des services mobiles diminuent de 27,2 % en 2013 en moyenne annuelle après un recul de 11,4 % en 2012. », un reportage de France Inter fait le lien entre la baisse des prix dans la téléphonie et l’emploi dans les centres d’appels : Les abonnements téléphoniques en baisse, ont un coût salarial.

Les centres d’appels réalisent 60% de leur chiffre d’affaire avec les opérateurs télécoms alors quand ces opérateurs vont mal et doivent réduire leurs couts pour suivre la guerre des prix, les salariés des centres d’appel en subissent les conséquences.
Résultat : 4000 emplois perdus en deux ans dans la branche, des salaires qui stagnent au Smic et des conditions de travail de plus en plus difficiles : 80% des salariés sont au Smic. Burn out, fatigue, l’absentéisme y est trois fois plus élevé que la moyenne.

Nous l’avions annoncé dès l’arrivée du 4ème opérateur. Les faits le confirment malheureusement.

L’e-commerce en ligne de mire en Allemagne

Alors que le géant américain du commerce en ligne Amazon fait face depuis presque un an à un conflit social dans deux de ses sites allemands, c’est au tour de son concurrent germanique Zalando d’être publiquement dénoncé pour ses conditions de travail.

Étoile montante de la vente en ligne en Europe, Zalando traverse une tempête en Allemagne après la diffusion lundi 14 avril d’un reportage télévisé dénonçant les conditions de travail dans l’un de ses centres de logistique. Ce documentaire d’une vingtaine de minutes, retransmis par la chaîne RTL, relate l’infiltration incognito d’une journaliste au sein du principal site de traitement logistique de la société allemande, à Erfurt (Centre), où 2 000 salariés empaquettent et envoient quotidiennement des milliers de produits commandés d’un clic sur le Net.

[…]

Le marchand Amazon est aussi en proie à des difficultés sociales outre-Rhin. Les salariés de deux sites allemands du groupe étaient de nouveau en grève jeudi dans le cadre d’un conflit salarial. Les salariés des centres de logistique de Leipzig (Est) et de Bad Hersfeld (Ouest) ont été appelés à cesser le travail toute la journée par le syndicat des services Verdi. Un porte-parole de Verdi a affirmé que le mouvement était « bien » suivi dans la matinée, mais sans donner de chiffre de participation.

En Allemagne, Amazon emploie 9 000 salariés, dans huit centres logistiques et deux centres de service client. Ils sont actuellement payés selon la grille des salaires du secteur de la logistique, et Verdi réclame qu’ils le soient selon les salaires en vigueur dans la distribution, plus élevés.

Lire le texte intégral de l’article dans Le Monde

Notre commentaire :

Comme chaque (r)évolution industrielle,  l’économie digitale a sa face négative, qui se dévoile chaque jour un peu plus.

Ce qui est particulièrement regrettable dans notre « époque moderne », c’est que la plupart des mutations se traduisent par un recul social sans précédent, en termes de conditions de travail comme de rémunération des salariés. L’augmentation  parallèle du chômage facilite ce recul : elle rend certains travailleurs fatalistes,  et favorise les discours de banalisation de cette dégradation (écouter la récente émission de Mermet : Un petit boulot, c’est mieux que pas de boulot).

« Droit à la déconnexion » en France, les Anglo-Saxons ricanent

Un accord de branche signé récemment dans le secteur du numérique prévoit un « droit à la déconnexion » pour les cadres en forfait-jour, une innovation qui a suscité ces derniers jours des moqueries « anti-frenchies » dans les médias anglo-saxons.

L’accord, signé par la Fédération Syntec (métiers de l’ingénierie, du numérique, des études et du conseil), la fédération Cinov (métiers de la prestation intellectuelle du Conseil, de l’Ingénierie et du Numérique) et les syndicats CFDT et CFE-CGC le 1er avril porte sur les forfaits-jours, dispositif qui permet de rémunérer principalement des cadres sans se baser sur leurs horaires hebdomadaires.

Pour respecter une durée de repos minimale, il innove en évoquant noir sur blanc une « obligation de déconnexion » des outils informatique (mails, portables, etc.).

Lire la dépêche de l’AFP l’Express, ou Les Échos plus complets

Précisons que l’étonnante signature du Syntec, qui n’est pas connu pour offrir les conventions collectives les plus favorables aux salariés, fait suite à une série de contentieux, où quelques entreprises du secteur ont eu à payer des rappels d’heures supplémentaires conséquents. La précédente rédaction de la convention collective n’était pas assez précise selon la Cour de cassation.

D’après cet article de Courrier Cadres, d’autres secteurs pourraient être concernés :  cadres au forfait jour, il est encore temps de vérifier la légalité de votre contrat de travail ! Promis, on ne dira rien aux médias anglais !

Alcatel-Lucent allège son plan social en France

Finalement, le patron d’Alcatel-Lucent Michel Combes a mis de l’eau dans son vin. Les suppressions d’emplois programmées en France dans le cadre du plan de redressement Shift s’élèveront à 700, et non plus à 900. Cette décision a été prise alors que les syndicats se plaignaient de l’intransigeance de leur direction depuis l’annonce faite en octobre de 10.000 suppressions de postes dans le monde. Arnaud Montebourg leur a prêté main-forte en demandant publiquement une révision du volet français du plan .

Auparavant, le ministre avait appelé les opérateurs du pays au patriotisme économique.

[…]

En revanche, les fermetures et cessions de sites sont confirmées. Et le nombre de suppressions d’emplois programmées sur le site d’Orvault près de Nantes augmente.

Ce site de 483 salariés est politiquement sensible, car proche de Nantes, la ville du Premier Ministre. Il doit être cédé à horizon 2015. Les syndicats réclamaient son maintien dans le périmètre du groupe, puisque 250 spécialistes de la 4G travaillent dans son département R&D. La direction leur a coupé l’herbe sous le pied en annonçant mercredi que 170 ingénieurs 4G d’Orvault allaient être embauchés par la société de services informatiques Altran, qui pourra ainsi offrir de la R&D externalisée à Alcatel-Lucent et à d’autres, sur place. […] Les syndicats jugent cette externalisation d’autant plus surprenante que le très haut débit mobile est un pilier de la stratégie industrielle d’Alcatel-Lucent.

Lire l’article complet dans Les Échos

Voir aussi, dans Ouest France, une partie des propositions formulées par les organisations syndicales pour sauvegarder l’emploi.

Trafic IP : la cour d’appel donne raison à Orange face à Cogent

Orange remporte une seconde manche dans le conflit qui l’oppose à Cogent, société américaine spécialisée dans le transit IP et dont le métier consiste à amener le trafic des acteurs du Net aux FAI. Déjà conforté par l’Autorité de la concurrence, Orange voit ses positions appuyées par la cour d’appel de Paris.
Le groupe télécoms français et l’opérateur de transit IP américain se querellent autour de l’une des ramifications de la neutralité du Net : la problématique du peering, en d’autres termes l’interconnexion et l’acheminement de données. Dans son jugement officialisé le 19 décembre, la cour d’appel de Paris a confirmé la décision rendue en avril 2012 par l’Autorité de la concurrence en faveur d’Orange. L’ex-France Télécom y était autorisé à facturer à Cogent l’élargissement de la bande passante.

[…]
A l’issue d’un « test de marché » destiné à recueillir les observations de tous les acteurs du marché (FAI, prestataires de services Internet, fournisseurs de contenus en ligne, opérateurs IP, etc.), l’autorité administrative chargée de veiller au bon fonctionnement de la concurrence avait conforté Orange dans sa demande de rémunération.
Selon Les Echos, les expérimentations avaient en l’occurrence conclu à un déséquilibre des échanges : Cogent envoyait treize fois plus de trafic qu’il n’en recevait de la part de son homologue. Son pourvoi en appel rejeté, Cogent peut encore porter l’affaire devant les instances compétentes de l’Union européenne.

Un article à lire dans son entier sur Silicon.fr

Une décision de justice rassurante quant à la capacité des opérateurs de réseaux à retirer les fruits de l’activité économique générée grâce à leurs investissements… à condition que l’Europe n’en décide pas autrement si Cogent en saisit la juridiction !

La filiale polonaise d’Orange vise 2.950 départs volontaires

A lire sur Reuters France.

« Nous avons signé un pacte social pour 2014-2015 avec les syndicats qui prévoit que jusqu’à 2.950 employés se verront offrir la possibilité de quitter la société sur la base du volontariat », a dit la filiale d’Orange dans un communiqué publié lundi

[…]

Les salariés qui quitteront la société auront droit à une indemnité allant de quatre à 15 mois de salaire, plus une somme comprise entre 5 et 26 milliers de zlotys (1.195-6.220 euros).

Les effectifs de TPSA, déjà rudement touchés ces dernières années, continuent d’être mis à mal, au motif du contexte économique et concurrentiel en Pologne.

Echos du Digiwolrd 2013 : intervention de JL Silicani, ARCEP

Pour le régulateur français des télécoms, tout va toujours bien dans le meilleur des mondes.
Je n’ai pas le courage de relever toute la mauvaise foi d’une idéologie bornée qui détruit les emplois.

J’encourage tous ceux qui ont perdu leur job dans les télécoms cette année à envoyer une carte postale à Monsieur Silicani, pour lui demander à quoi sert la « croissance en volume si formidable » des télécommunications françaises si elle met les salariés sur la paille ? Vous pouvez également lui demander quel job il vous propose pour remplacer celui que vous avez perdu, et éventuellement « qu’est-ce qu’on mange » en attendant que le « marché nouveau » recrée (peut-être) des emplois ?

Nous qui travaillons dans le secteur, nous pouvons vous confirmer que les opérateurs européens réduisent les coûts, à toute vapeur même ! Et le premier coût qu’ils réduisent, c’est la masse salariale. Mais c’est vrai que les idéologues de la concurrence s’en moquent pas mal, seul le consommateur les intéressent (qu’ils se dépêchent tant qu’ils existent encore, car un consommateur est d’abord un travailleur…)

Et si l’idée d’écouter 40 minutes de ce discours obtus vous rebute, vous pouvez lire l’article de ZDNet.

Echos du Digiworld 2013 : interview d’Yves Gassot de l’IDATE

IT espresso a interviewé le Directeur général de l’IDATE, qui organise le Digiworld Summit à Montpellier. Cette manifestation annuelle permet de faire le point sur les grandes tendances du moment dans l’univers des technologies de l’information.

Parmi les questions posées :

Peut-on s’attendre à une nouvelle donne dans le financement des réseaux télécoms avec une contribution plus active des OTT ?


[Les opérateurs télécoms] ne sont pas condamnés par l’innovation technique. En règle générale, les gens n’ont jamais autant communiqué. Ils n’ont jamais eu autant d’appétit pour s’emparer des nouvelles infrastructures d’accès. Par contre, il faut ré-inventer un business model.

En Europe, on recense plus d’une centaine d’opérateurs télécoms (exploitants réseaux, MVNO…). Pour aboutir à un marché unique des télécoms, une phase de consolidation est-elle nécessaire ?

Ensuite, on peut analyser ces résultats exécrables des opérateurs comme le fruit d’une guerre des prix. On l’a vu avec l’arrivée de Free Mobile en France. Sa stratégie pour gagner des parts de marché rapidement a été proposer des tarifs attractifs. Ses concurrents ont dû réagir en abaissant leurs tarifs pour éviter de perdre trop de clients. Pour le grand bénéfice du consommateur à court terme. C’est indiscutable et c’est une très bonne chose.

Le revers de la médaille, c’est que la situation n’est pas soutenable àà moyen terme et elle pèse sur les moyens d’investissement. Il y a très certainement un lien à faire avec ce sujet et le retard pris dans la 4G et le déploiement de réseaux à haut débit en Europe.

La guerre des prix peut engendrer une consolidation sur un marché donné : on passe de quatre à trois acteurs. C’est ce qui s’est passé en Autriche et en Irlande.

Il faut absolument suivre l’opération initiée en Allemagne pour fusionner O2 (filiale de Telefonica) et E-Plus (filiale de KPN) car elle est stratégique au regard de l’importance de ce marché en Europe (c’est le premier).

Si les autorités antitrust (Allemagne et Commission européenne) donnent leur feu vert à ce rapprochement, cela pourrait des idées sur d’autres marchés (Royaume-Uni, France, Italie, Espagne…) : pourquoi soutenir par principe l’exploitation de quatre opérateurs ?

En France, la cohabitation à quatre opérateurs mobiles est-elle tenable ?

Elle me semble très difficile au regard des prix pratiqués et des résultats financiers. C’est vrai pour Orange au regard de ses derniers résultats mais aussi pour SFR et Bouygues Telecom.

Cette tendance n’est pas soutenable sur le long terme. Il y aura forcément un processus de consolidation.

J’observe que les processus d’introduction en Bourse de Numericable et de SFR sont liés à des intentions d’investisseurs de sortir du marché. Les changements capitalistiques ne changeront rien à la concurrence vivace.

Parallèlement, on observe le processus de mutualisation des réseaux entre SFR et Bouygues Telecom. Ce partage de l’infrastructure constitue un signe que le marché cherche sa voie dans le sens de la consolidation. C’est une manière d’alléger la pression concurrentielle.

Lire l’interview complète sur IT espresso.fr

La société Free Mobile déboutée de sa plainte contre un professeur d’économie

Fin  de l’épisode judiciaire que nous évoquions le 13 février dernier :

Le tribunal de grande instance de Paris a débouté la société Free Mobile dans la procédure qui l’oppose à l’universitaire Bruno Deffains, professeur d’économie à l’université Panthéon-Assas (Paris-II) et auteur d’une étude sur l’impact de l’arrivée du quatrième opérateur sur le marché de la téléphonie mobile.

Selon cette étude, dont les conclusions avaient donné lieu à une tribune publiée dans le quotidien Les Echos en juin 2012, l’arrivée de Free sur le marché allait entraîner « une baisse du chiffre d’affaires dans le secteur des télécoms mobiles » et la perte « de 60 000 à 70 000 emplois », à échéance de quelques années. La société Free, fondée et dirigée par Xavier Niel (l’un des trois actionnaires du Monde), avait aussitôt réagi en mettant en cause l’impartialité de l’universitaire, accusé de travailler pour les opérateurs concurrents et l’avait menacé de poursuites judiciaires pour « dénigrement » ou « concurrence déloyale ».

[…]

Considérant que Free avait outrepassé ses droits en obtenant la saisie de documents, l’avocat de Bruno Deffains, Me Thibault de Montbrial, a déposé une « requête en rétractation » de l’ordonnance devant le tribunal de grande instance de Paris. La procédure contre son client, affirme-t-il, « ne repose sur aucun motif légitime » et « constitue une manœuvre d’instrumentalisation » de la justice par la société Free. L’avocat demandait la destruction ou la restitution des fichiers saisis en décembre 2012 au domicile de son client. Le juge lui a donné raison.

Dans une ordonnance rendue vendredi 1er mars, il observe que « la société Free Mobile ne justifie d’aucun intérêt légitime à faire rechercher les preuves d’un éventuel comportement déloyal [de M. Deffains] à partir de ses installations informatiques ». L’étude « ne comporte aucune critique des services proposés par Free Mobile », et « aucun élément ne conforte l’allégation d’un lien avec des concurrents de la société Free Mobile », indique la décision.

La société Free a en conséquence été condamnée à verser 2 000 euros pour frais de justice à M. Deffains. Pour Me de Montbrial, cette décision marque « un premier coup d’arrêt à la terreur judiciaire entretenue par Free ».

L’article complet dans Le Monde (abonnés)

Enjeux du travail en France : une analyse intéressante de Danièle Linhart

14 minutes à écouter absolument !

Invités des Matins de France Culture le 20 février dernier :

Danièle Linhart
Sociologue du travail et directrice de recherche au CNRS Université Paris Ouest Nanterre La Défense
et membre de l’Observatoire du Stress et des Mobilités Forcées (NDLR)

Pascal Chabot au téléphone en deuxième partie
Titulaire à l’Institut des hautes études des communications sociales (IHECS) (Bruxelles)


Les matins – La société est –elle menacée par… par franceculture

Le licenciement automatique bientôt inscrit dans la loi ?

Mieux protéger les salariés tout en ouvrant de nouvelles « possibilités d’adaptation indispensables aux entreprises ». C’est ce que promet le gouvernement avec sa « loi sur l’emploi » en préparation, qui reprend les termes de l’accord conclu entre le patronat et trois syndicats le 11 janvier. Cet accord interprofessionnel simplifie à l’extrême plusieurs procédures de licenciement, sans possibilité de recours en justice. Les mesures sur les mobilités risquent même de légaliser le harcèlement organisationnel. Des juristes dénoncent « un véritable chantage à l’emploi » et « un boulevard pour procéder à des licenciements ». Basta ! vous explique pourquoi.

Un article d’Yvan Du Roy, qui connaît bien France Télécom, et qui d’ailleurs en parle dans cet article, à lire sur Basta!

Tunisie, centres d’appel : vivement la révolution !

L’émission de Daniel Mermet « Là bas si j’y suis » est actuellement en Tunisie, où elle s’est intéressée aux Centre d’Appels :

Tunis, centre d’appel. Ils nous vendent des fenêtres, du foie gras, des assurances vie, ou des panneaux solaires. Ils sont 250.000 en France, 50.000 à l’étranger.

En France, ils coûtent 25 € de l’heure à leur pauvre patron. En Tunisie, pas plus de 14 €. Eux gagnent 250 € par mois. Pas mal. Plus que le SMIC de 140 € (pour 48h par semaine) pour ceux qui ont le privilège d’avoir un emploi (chômage : 17%).

Reportage Anaëlle Verzaux.