Les fournisseurs d’accès à Internet vont enfin chiffrer les emails

Les quatre opérateurs télécoms (Orange, Numericable-SFR, Free, Bouygues) et La Poste s’apprêtent à signer une charte les engageant à chiffrer par défaut leur messagerie électronique. Mais cette réponse censée rassurer les citoyens sur la protection de leurs données personnelles n’empêchera pas l’action des services de renseignement.

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Une info qui nous avait échappé le mois dernier…

Les opérateurs télécoms réclament un électrochoc dans le numérique

« Il faut un Digital Act à la française! » La Fédération française des télécoms alerte sur un risque de décrochage de la France et de l’Europe, seul continent qui connaît une baisse de revenus dans le numérique, selon une étude de Arthur D. Little pour la fédération, qui regroupe Orange, Numéricable-SFR et Bouygues Télécom. La FFTelecoms réclame une politique un peu moins favorable à la demande pour soutenir l’offre.

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Atos envoie ses salariés indésirables au placard

Par Michaël Hajdenberg Au sein d’Atos, la multinationale dirigée par l’ancien ministre de l’Économie Thierry Breton, des consignes sont envoyées aux (…)

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Où l’on peut voir que les manquements à la loi et aux principes officiellement énoncés par les dirigeants, dès lors que ces derniers sont pris « la main dans le pot de confiture », sont, forcément, la conséquence d’une mauvaise interprétation par les managers qui ont mal relayé… alors que, bien évidemment, ils n’ont justement que trop bien relayé les intentions de leur Direction.

Un rejet des responsabilités vieux comme le monde, auquel il ne faut bien sûr pas se laisser prendre, mais qu’il faut combattre avec la dernière énergie : ce que les salariés attendent de leurs dirigeants, mais aussi les citoyens de leurs élus, ce n’est pas un langage politiquement correct, mais bien l’application du droit, et le respect des engagements comme des personnes… Un combat de longue haleine !

Le digital labor / France Inter

Le digital labor désigne le travail invisible qui se manifeste au travers de nos traces numériques : ces contenus générés par les utilisateurs, qui finissent par nourrir les profits des industriels. Mais quels sont les enjeux de cette réflexion?

Source : Le digital labor / France Inter

Une émission fort intéressante avec pour invités :

  • Antonio Casilli – Sociologue
  • Valérie Peugeot – Chercheuse à Orange Labs, en charge des questions de prospective au sein du laboratoire de sciences humaines et sociales (et invitée de notre Université d’été 2015)
  • Marie-Anne Dujarier – Sociologue du travail, maitre de conférences Sorbonne Panthéon, chercheuse au laboratoire Lise, CNRS au Cnam

A écouter et réécouter sans modération, pour poursuivre la réflexion…

RH : vers une hot-line collaborateur à toute heure ?

ITV de Ludovic Guilcher, DRH Groupe adjoint d’Orange : « Notre enjeu est de repenser la valeur ajoutée de la fonction RH pour concilier digital et humain »

Source : RH : vers une hot-line collaborateur à toute heure ?

Le contenu du papier va très au-delà de ce que suggère le titre, et mérite d’être lu en entier, analysé et médité. Il pose la question de la mise en convergence (possible ? pas possible ?) entre les attentes de l’employeur et celles des salariés face à la numérisation du travail et des apprentissages.

Comme tout ce qui touche à ces processus de numérisation du travail, le rôle des managers est fortement questionné, leur adhésion recherchée, sans pour autant que soit clairement explicité le bénéfice concret qu’ils peuvent en attendre, pour eux-mêmes et pour leurs équipes.

Il convient aussi de voir ce qu’au delà des beaux discours l’entreprise est capable de concrétiser sur le terrain : il y a souvent loin des intentions aux réalisations… et ici en l’occurrence est en partie passée sous silence la collecte massive d’informations sur les salariés de l’entreprise… sous couvert de leur proposer un parcours de formation plus adapté par exemple.

Serons nous, comme dans les réseaux sociaux publics tels que Facebook (ou LinkedIn ici cité), entièrement « pistés » et « décortiqués » via les big data, sans savoir exactement ce qui est collecté sur nous, dans quel but, avec quelle interprétation et quelle exploitation ? Comment serons nous informés et formés sur la compréhension des enjeux et des conséquences possibles ?

Serons nous sommés d’adhérer sans restriction ou aurons nous le pouvoir, en tant que salariés, de décider d’une phase d’observation avant que de « plonger » corps et âmes dans la « digitalisation au travail », ou d’une mise en retrait après test ? Ceux qui le feront n’en seront-ils pas sanctionnés, ne serait-ce que dans leurs parcours professionnels, alors que rien aujourd’hui ne démontre que cette « digitalisation » soit réellement un facteur de progrès pour l’entreprise et pour ses personnels ? Ou que de n’y pas totalement adhérer empêcherait de remplir efficacement et avec compétences ses missions professionnelles ? Voire que des salariés plus doués pour le « faire-savoir » ne prennent le pas sur des salariés plus doués pour le « faire » et le « produire », qui reste cependant au cœur des enjeux de l’entreprise ?

Toutes ces questions restent ouvertes, et c’est à nous, organisations syndicales représentant les personnels, de nous en saisir pour que la numérisation ne nous avale pas tous crus…

Une starlette des réseaux sociaux nous rappelle que les images savent mentir

En changeant les légendes de ses photos sur Instagram, Essena O’Neil, une jeune Australienne de 18 ans suivie par près de 700 000 abonnés, nous rappelle que les images ne disent que ce que l’on veut bien leur faire dire.

Source : Une starlette des réseaux sociaux nous rappelle que les images savent mentir

Même s’il est paradoxal d’utiliser les réseaux sociaux pour dénoncer leurs dérives, la démarche n’en demeure pas moins intéressante : espérons qu’elle saura faire réfléchir d’autres « apprenties starlettes » et faire prendre un peu de recul aux gens sur un passe-temps parmi les plus pervers qui soient…

Peut-on encore reprendre le contrôle de nos données ?

À l’ère des mégadonnées, de l’informatique en nuage, du marketing comportemental basé sur la publicité ciblée, de la surveillance et de la cybercriminalité, les citoyens se sentent dépossédés de leurs données personnelles et aspirent à davantage de maîtrise. Concilier le développement de l’économie numérique, fondée sur l’exploitation des données, et la protection de la vie privée des citoyens, est un casse-tête pour les entreprises et pour les États.

Source : Peut-on encore reprendre le contrôle de nos données ?

Un papier plutôt bien fait, qui met en avant notamment les solutions du libre.

Il est clair que si nous voulons reprendre le contrôle, nous ne pourrons nous en remettre ni à la Commission européenne, ni à l’État (qui ne rêve que de nous mettre sous contrôle, comme il l’a démontré avec la Loi sur le Renseignement), et encore moins aux grands acteurs du Net, qui, même s’ils en venaient à changer leur modèle économique pour passer à autre chose que la récupération et la revente de nos données, manqueraient singulièrement de crédibilité pour prétendre nous protéger (ils le disent déjà dans leurs Conditions Générales, mais n’en font évidemment rien !!)

Comme il n’existe aucun repas gratuit, ce que nous ne paierons pas avec notre argent, nous devrons le payer avec notre temps : celui de monter en compétences pour comprendre les enjeux, savoir identifier les acteurs (et le code) qui respectent vraiment nos données et notre liberté, et non seulement choisir, mais aussi contribuer au développement de solutions loyales.

Une utopie ? peut-être… mais il nous en reste si peu par les temps qui courent que, comme dans le domaine du développement durable , nous ferions bien de reprendre nos vies en main en prenant nous même les initiatives dont nous aimerions profiter, avant d’être définitivement broyés par le système… Cessons d’être des consommateurs pour devenir des citoyens… et nous pourrons envisager de changer le monde.

Cash Investigation : big data et grosses ficelles > Nexize

Cash Investigation, France 2, nous a gratifié d’une production bien décevante lors de son prime du 6 Octobre. Le sujet : Marketing, les stratégies secrètes

Source : Cash Investigation : big data et grosses ficelles > Nexize

Un papier critique intéressant du volet « big data » de la dernière émission Cash Investigation… et un lien vers un dossier plus consistant sur le sujet… bien que déjà un peu ancien.

Olivier Passet, Xerfi – De la mondialisation sauvage à l’automatisation barbare – Politique éco – xerficanal-economie.com

Source : Olivier Passet, Xerfi – De la mondialisation sauvage à l’automatisation barbare – Politique éco – xerficanal-economie.com

Comme souvent, en quelques minutes, Olivier Passet nous permet de prendre du recul sur les phénomènes à l’œuvre pour nous poser les bonnes questions, en l’occurrence : retrouver une croissance porteuses d’emplois…

Et si le big data faisait émerger « un marché du travail qui s’ignore » ?

Pour mieux faire coïncider les besoins des employeurs avec les compétences de ses candidats, Randstad dévoile une solution basée sur l’analyse des « mégadonnées ». D’après le spécialiste de services en ressources humaines, ce type d’outil constitue une avancée pour « fluidifier » davantage le marché du travail. Et pourquoi pas, faire enfin baisser le chômage. Explications.

Source : Et si le big data faisait émerger « un marché du travail qui s’ignore » ?

NDLR : l’idée semble intéressante le raisonnement cohérent… Comme toujours, reste à voir comment se fera (ou pas) la mise en œuvre…