Une étude de la revue américaine Journalism & Mass communication quarterly vient mettre à mal, preuves à l’appui, l’argument du « Rien à cacher », brandi par les partisans d’un accroissement de la surveillance de nos vies. Elle montre en effet statistiquement comment la menace d’une surveillance de masse conduit les internautes à s’autocensurer, en n’exprimant pas leurs opinions lorsque celles-ci sont minoritaires. Elle justifie ainsi l’image du panoptique maintes fois employée par Laurent Chemla dans ses pamphlets contre la Loi Renseignement.
Source : L’autocensure des idées minoritaires, conséquence de la surveillance de masse