Fiscalité : le Luxembourg ne veut pas des impôts d’Amazon, l’Italie si

En octobre dernier, la Commission européenne avait condamné Amazon à rembourser au Luxembourg 250 millions d’euros « d’avantages fiscaux indus » : le gouvernement luxembourgeois vient de décider de faire appel de cette décision devant le tribunal de l’Union européenne.

A l’inverse, le géant américain du commerce en ligne a été contraint de signer un accord avec le fisc italien, prévoyant le versement de 100 millions d’euros pour solde de tout compte, dans le cadre d’une enquête pour fraude fiscale qui le visait. Ce n’est pas une première pour le fisc transalpin qui avait déjà réussi à épingler Apple et Google à son tableau de chasse.

Sources :
Le Luxembourg fait appel de la condamnation fiscale d’Amazon par Bruxelles
Amazon va payer 100 millions d’euros au fisc italien

30% des personnes LGBT constatent des discriminations au travail

Certes, 89% des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transsexuelles interrogées dans le cadre du sondage réalisé par l’Ifop pour Autre cercle se sentent bien intégrées dans leur organisation. Mais 30% d’entre elles (contre 9% des hétérosexuels) affirment avoir déjà constaté au travail des discriminations liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre, moqueries, mais aussi mises à l’écart, voire inégalités en matière de déroulement de carrière.

Source : 89% des personnes LGBT se disent « intégrées » au travail, mais 30% constatent des discriminations

Couverture mobile : des discussions toujours compliquées entre l’Etat et les opérateurs

De sources proches du dossier, les négociations entre le gouvernement et les opérateurs pour accélérer la couverture mobile en France sont toujours extrêmement difficiles : Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free expriment de profonds désaccords, qui rendent incertaine la conclusion d’un « new deal ».

Source : Couverture mobile : l’Etat et les opérateurs à couteaux tirés

Fibre : l’Arcep renonce à imposer des obligations spécifiques à Orange

L’autorité de régulation a fixé la semaine dernière le cadre de la régulation des réseaux fixes d’Orange pour les trois prochaines années. Soucieuse de mettre en place une « régulation pro-investissement », l’Arcep a renoncé à imposer à l’opérateur historique des obligations spécifiques en termes d’accès au réseau de fibre optique sur le marché grand public. Elle a ainsi pris acte des propositions d’évolutions faite par Orange afin de répondre aux difficultés opérationnelles rencontrées par ses concurrents.

Sur le marché des entreprises, l’Arcep, qui entend toujours « faire bouger les lignes de la concurrence » affirme, sans plus de précisions, avoir imposé « plusieurs obligations nouvelles » à Orange.

Source : Régulation fibre: l’ARCEP compte sur la bonne volonté d’Orange

Finalement, Atos dit « oui » à… Thales

L’offre de 4,3 milliards d’euros présentée la semaine dernière par Atos pour la reprise du spécialiste de la sécurité numérique Gemalto, offre rejetée par ce dernier, aura servi d’accélérateur à la concrétisation d’une OPA amicale formulée par Thales. D’un montant de 4,8 milliards d’euros, celle-ci a été acceptée par les dirigeants d’Atos, qui étaient en discussion « depuis des mois » avec leur repreneur.

« Thales n’anticipe pas de suppressions d’emplois qui résulteraient de cette opération » et « s’engage à préserver l’emploi dans les activités françaises de Gemalto au moins jusqu’à fin 2019 ». En revanche, Gemalto maintient bien son plan de suppression de 288 postes annoncé au début du mois.

Sources :
Thales et Gemalto s’allient pour former un leader de la cybersécurité
Gemalto qui a accepté l’offre de Thales maintient son plan de suppression de 288 postes

Intelligence artificielle : comment permettre à l’humain de garder la main ?

Depuis le début de l’année, La CNIL a animé le débat public sur la problématique des enjeux éthiques des algorithmes et de l’intelligence artificielle. Un rapport de synthèse vient aujourd’hui conclure cet exercice.

Source : Comment permettre à l’Homme de garder la main ? – Rapport sur les enjeux éthiques des algorithmes et de l’intelligence artificielle

SNCF : plus de 2000 suppressions d’emplois prévues en 2018

Comme c’est devenu une (mauvaise) habitude depuis plusieurs années, la SNCF vient de livrer son plan de suppressions de postes pour 2018 : comme en 2017, le groupe public prévoit de délester ses effectifs de 2000 emplois, principalement dans sa branche Mobilités, chargée de l’exploitation des trains de voyageurs et de marchandises en France. Les syndicats, auxquels le projet de budget a été présenté, ont tous rendu un avis négatif, évoquant un « budget d’austérité ».

Encore une fois, on a des plans de performance qui fonctionnent avec des économies passant par des suppressions d’emplois.

Source : SNCF : plus de 2000 suppressions d’emplois prévues en 2018

Réforme du Code du travail : un coup pour rien ?

Réalisé depuis 2009 par Ipsos et le Centre des études supérieures industrielles en partenariat avec Le Figaro, l’Observatoire social de l’entreprise permet de faire régulièrement le point sur le moral des chefs d’entreprises et des salariés du secteur privé. La vague d’enquête de novembre 2017 incluait un volet thématique concernant la Loi Travail. Saluée par les dirigeants, inquiétant les salariés, cette dernière rassemble tout le monde sur un point : les ordonnances Macron ne devraient pas avoir d’impact ni sur les effectifs (ou alors plutôt à la baisse, selon les salariés), ni sur le dialogue social de leurs entreprises !

Source : Code du Travail: les ordonnances Macron n’auront pas d’impact sur l’emploi selon les patrons et salariés

Optimisation fiscale : Facebook promet plus de « transparence »

Facebook a annoncé qu’à partir de 2018, ses revenus publicitaires seraient comptabilisés localement, et non plus affectés à son siège européen de Dublin, qui bénéficie d’un faible taux d’imposition. Une promesse à suivre de près…

Source : Optimisation fiscale : Facebook promet plus de « transparence »

THD fixe et mobile : le gouvernement dévoile sa feuille de route

Hier, lors d’une conférence sur l’aménagement numérique des territoires, le Premier ministre Edouard Philippe a présenté son plan d’action sur le Très haut débit. Côté Internet fixe, le gouvernement a obtenu l’engagement, de la part d’Orange et SFR, d’une accélération de la couverture des villes moyennes, sans renégociation de l’accord de répartition entre les deux opérateurs. En revanche, la négociation concernant la couverture 4G du territoire reste toujours dans l’impasse, les opérateurs souhaitant obtenir des contreparties avant de mettre en oeuvre les lourds investissements qui leur sont demandés.

Source : L’exécutif dévoile ses plans pour le très haut débit

Neutralité du Net : quelle stratégie en France ?

C’est aujourd’hui que les Etats-Unis devraient enterrer la neutralité du Net sur leur territoire. En France, cette question revient logiquement sur le devant de l’actualité : au gré d’une interview, le P-DG d’Orange, Stéphane Richard, plaide pour « des internets avec des fonctionnalités et puissances différentes » et demande à ce qu’on « laisse faire » les opérateurs ; parallèlement, le président de l’Arcep, Sébastien Soriano, livre, lui, un plaidoyer pour la neutralité du Net, qu’un groupe de travail de l’Assemblée nationale propose même d’inscrire dans la Constitution.

Evidemment, tous affirment parler dans l’intérêt des consommateurs. Alors, faut-il sauver la neutralité du net ? Un débat entre Michel Combot, directeur général de la Fédération française de télécoms, Axelle Lemaire, ancienne secrétaire d’Etat chargée du Numérique et de l’innovation, et Valérie Nicolas, universitaire spécialiste du droit des TIC, nous en apprend plus sur cette question complexe.

Source :
Pourquoi la fin de la neutralité du Net fait peur
Stéphane Richard (Orange) veut « des internets avec des fonctionnalités et puissances différentes »
Europe Has a Message for Americans on Net Neutrality
Et si l’on inscrivait la neutralité du net dans la Constitution ?

Libérer, délivrer… et surveiller ? Le manager sous tension

Comment manager en confiance ? Doit-on libérer ses collaborateurs des contraintes de « l’ancien monde » ? Ou faire usage des outils de transparence numérique pour mieux piloter, et surveiller, à distance afin de produire plus de résultats ?

Dans leur ouvrage, Julie Bastianutti, Marguerite Descamps et Frédéric Petitbon ont réfléchi aux contradictions, sources de tensions, que les managers doivent affronter dans le « nouveau monde ».

Source : Libérer, délivrer… et surveiller ? Les tensions vécues par le manager dans les organisations entre nouveau et ancien monde