#3Novembre11h44 : Mesdames, et si on bullait ?

Source : CFE-CGC groupe Orange | #3Novembre11h44 : Mesdames, à partir de cette date, vous travaillez bénévolement. La CFE-CGC Orange dépose un préavis de grève. | Communiqués de Presse | Presse

En écho à ce que nous avons déjà signalé sur ce blog, et pour la seconde année consécutive, la CFE-CGC Orange dépose un préavis de grève, 4 jours + tôt que l’an dernier, pour protester contre les inégalités salariales entre les femmes et les hommes.

Pourquoi le burn-out n’est pas reconnu comme une maladie professionnelle

La question de la reconnaissance du « syndrome d’épuisement professionnel » refait régulièrement surface, au gré d’une actualité souvent tragique. Mais il y a une dizaine de jours, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a confirmé que le burn-out ne serait pas, pour l’heure, reconnu comme une maladie professionnelle. Pour quelles raisons ? Cet article nous l’explique.

Sources : Pourquoi le burn-out n’est pas reconnu comme une maladie professionnelle

SFR condamné à 100 000 euros d’amende par la DGCCRF

L’opérateur au carré rouge est sanctionné par Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes pour divers manquements aux droits des consommateurs dans le cadre de ses activités de démarchage téléphonique et de vente à distance.

Source : SFR : 100.000 euros d’amende, le dernier cadeau de la répression des fraudes

L’éthique dans l’emploi à l’ère de l’intelligence artificielle

Le think tank Renaissance Numérique et Randstad France viennent de publier une contribution portant sur les enjeux éthiques soulevés par l’utilisation de l’IA dans le monde du travail. Ils y prônent une collaboration étroite entre humains et technologies d’intelligence artificielle.

Source : Emploi : réconcilier l’humain et la machine pour une IA éthique

Mails, navigation Internet, stockage des données : comment réduire son impact énergétique au bureau

Source : Mails, navigation Internet, stockage des données : comment réduire son impact énergétique au bureau

Lire et écrire des emails, imprimer un rapport, utiliser son smartphone, organiser une visioconférence avec son ordinateur portable… Le quotidien de millions de travailleurs ne se vit plus aujourd’hui sans outils informatiques et numériques.

Si ces équipements ont contribué à « dématérialiser » les façons de travailler, cette dématérialisation n’est cependant pas sans coût énergétique.

On estime ainsi que 215 milliards de mails (hors spam) ont été échangés chaque jour le monde en 2016… et quelque 180 millions de recherches effectuées sur Google. Pour permettre toutes ces opérations, il faut des serveurs, des routeurs, des data centers, des terminaux…

Mais il est possible, et en fait assez simple, d’adopter les bons réflexes pour être plus économe en énergie et en ressources sur son lieu de travail, comme le souligne un récent guide conçu par l’Ademe.

THD : Orange « pas favorable » à une nouvelle répartition des déploiements

Par la voix de Pierre Louette, son Directeur général délégué, l’opérateur historique réagit à la proposition de l’Arcep. Opposé à la renégociation du « contrat de droit privé » qu’il a signé avec SFR en 2011 pour le déploiement de la fibre optique dans les zones moyennement denses, il affirme qu’Orange respectera ses engagements, « juridiquement contraignants ».

Source : Très haut débit : Orange fusille l’idée d’un repartage des déploiements

Inégalités salariales : le fossé hommes-femmes continue de se creuser

A partir du 3 novembre à 11h44, les femmes travailleront « bénévolement ». C’est le calcul fait par le collectif féministe Les Glorieuses, en se basant sur les données Eurostat, qui montrent que les femmes sont payées 15,8% de moins que les hommes et travaillent « gratuitement » pendant 39,7 jours ouvrés.

Et cette tendance ne va pas en s’améliorant : l’an dernier, les femmes n’avaient travaillé « bénévolement » qu’à partir du 7 novembre 16h34…

Source : Inégalités salariales : le fossé continue de se creuser

BFM Business veut également faire payer les opérateurs

Dans la droite ligne du mouvement initié par TF1, la chaîne d’information en continu entend, elle aussi, être rétribuée par les opérateurs pour la réutilisation de son signal. Ironie de l’histoire, BFM Business fait partie du groupe Altice, également maison-mère de SFR… L’opérateur au carré rouge pourrait-il décemment lui accorder ce qu’il refuse à TF1 depuis des mois ?

C’est assez facile de convaincre SFR de nous rémunérer. (…) Mais SFR ne veut pas rémunérer cette chaîne s’il n’y a pas d’autres opérateurs qui la rémunèrent aussi.

Source : Droits TV : BFM Business veut également faire cracher les opérateurs

Internet des Objets : pourquoi le marché peine à décoller

Le marché de l’Internet des Objets peine encore à séduire le grand public et les entreprises. D’après l’Idate, les craintes liées à la sécurité et au respect de la vie privée constituent les principaux freins auprès des consommateurs. Quant aux entreprises, qui y voient surtout un moyen de réduire leurs coûts, elles ont encore des doutes sur la rentabilité de leurs éventuels investissements dans l’Internet des Objets.

Source : Internet des objets : pourquoi le marché peine à décoller

THD : L’Arcep rend son avis au Sénat

Quelles sont les conditions pour atteindre les objectifs du plan France Très Haut Débit ? Quel accueil faire à la proposition de SFR de « fibrer » seul la France ? Sébastien Soriano, le Président de l’Arcep s’est efforcé de répondre à ces deux questions sur lesquelles le Sénat l’avait saisi durant l’été.

S’inquiétant des retards de déploiement de la fibre dans les villes et territoires moyennement denses, il a appelé de ses vœux une nouvelle répartition de ces zones (actuellement 80% pour Orange et 20% pour SFR) entre les opérateurs, pour « utiliser toutes les volontés d’investissements qui se manifestent en ce moment ».

Par ailleurs, le Président de l’Arcep est venu freiner les ambitions de SFR de fibrer seul le territoire français.

La volonté [de SFR] d’investir dans les zones les plus rurales n’est acceptable que si cela se fait en plein accord avec les porteurs de projet de Réseaux d’initiative publique, ce qui signifie pas de débauchage, d’intimidation ou de double déploiement sans concertation.

Source : Très haut débit : l’Arcep veut un « repartage » des zones moyennement denses

Comment Pôle emploi contrôle actuellement les chômeurs

Suite à la proposition très polémique faite la semaine dernière par Pierre Gattaz, le président du Medef, d’un « contrôle journalier ou hebdomadaire » sur les demandeurs d’emploi – qualifiée notamment de « totalement ridicule » par François Hommeril, président de la CFE-CGC –, voilà un article qui nous détaille les dispositifs de contrôle actuellement en vigueur chez Pôle Emploi.

Source : Comment Pôle emploi contrôle les chômeurs

SFR et Bouygues ne pourront plus jouer avec la TVA réduite de la presse

Dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances, les députés ont adopté un amendement interdisant aux opérateurs télécoms d’appliquer la TVA réduite de la presse à autre chose qu’à la vente de presse en ligne. Ils entendent ainsi mettre fin aux pratiques de SFR et Bouygues Telecom.

Source : SFR et Bouygues ne pourront plus jouer avec la TVA réduite de la presse

Comment la publicité ciblée peut être utilisée pour espionner les particuliers

Une étude réalisée par des chercheurs de l’université de Washington montre qu’il est très simple d’utiliser les services publicitaires pour suivre les déplacements d’une personne à son insu.

Source : Comment la publicité ciblée peut être utilisée pour espionner des particuliers

Débat : Google est‑il l’ami de la production et de la circulation des idées ?

Source : maschinengeschrieben, CC BY-SA

Tandis que le PDG de Google France annonce d’importants recrutements, le géant de l’Internet poursuit une tournée auprès de 100 villes de France sous le signe de la formation au numérique. Or, les résultats de travaux de plus en plus nombreux à se pencher sur le pouvoir exercé par les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) sur nos sociétés vont à l’encontre de la perception très positive dont témoignent bon nombre d’utilisateurs à l’égard de Google (universitaires y compris).

Source : Débat : Google est‑il l’ami de la production et de la circulation des idées ?

Alors que, sur le même support, un universitaire se demande s’il ne faudrait pas considérer Google comme un service public, la réflexion de Julien Falgas apparaît beaucoup plus lucide et éclairée.

Bien sûr que Google rend des services à un grand nombre d’utilisateurs chaque jour dans le monde. Mais contrairement à ce que l’on pense, ils ne sont pas gratuits, bien loin de là. Si nous ne les payons pas en monnaie sonnante et trébuchante à chaque utilisation, ils nous coûtent en réalité deux fois, de deux manières différentes.

D’une part, chaque fois que nous achetons les produits ou services qui font de la publicité via Google, que nous les acquérions ou non via une annonce Google, nous payons avec le produit une partie du prix de la publicité faite par l’annonceur dans Google.

D’autre part, c’est le sujet de l’article de Julien Falgas, et c’est nettement plus préoccupant, nous payons chaque utilisation de notre liberté de penser, façonnée par l’ordre et la manière dont Google nous présente ses résultats de recherche.

On peut évidemment en dire autant de beaucoup de médias vivant de la publicité, sur Internet ou à la TV, qui cherchent à nous manipuler, et y parviennent beaucoup plus souvent qu’on ne le croit, et en outre polluent toutes nos consultations & visionnages d’incitations à consommer, souvent très éloignées de nos intentions lorsque nous voulons lire un article sur le net ou voir une émission de TV.

Si le débat est aujourd’hui également pollué, c’est parce que la doxa actuelle vise, de plus en plus, à rentabiliser ou externaliser les services publics, et rend les frontières floues. Cela tend à déplacer le débat sur gratuit / payant, alors qu’il faudrait s’interroger sur intérêt collectif / intérêts privés.

Personnellement, j’ai la chance d’avoir les moyens de payer des impôts, et je préfère contribuer par ces impôts au financement de services publics utiles à toutes et tous, qui seraient de facto gratuits pour les moins riches d’entre nous si l’impôt était réellement progressif et redistributif – ce qui certes est de moins en moins vrai par les temps qui courent.

Quant à ceux qui tirent profit financier de leurs activités, même si elles semblent gratuites pour (à) une grande partie des utilisateurs, qu’ils paient des impôts sur chaque territoire où ils exercent leur activité, à hauteur du profit qu’ils en retirent. Cela permettra de financer plus largement des services d’intérêt collectif dans le respect de notre souveraineté nationale et de la démocratie. Car, même si nous ne sommes pas toujours satisfaits, loin s’en faut, des mesures prises par ceux que nous élisons, ce sont eux qui décident quoi faire de l’argent public : des écoles, des routes, des hôpitaux… et des informations ou des services gratuits accessibles à tous sur Internet.

Et pour en finir avec Google, à tous les sens du terme, rappelons qu’il existe Qwant, un moteur de recherche gratuit, européen, qui respecte la vie privée de ses utilisateurs, et non pollué par la publicité. Ah, cela ne ressemblerait-il pas à un vrai service public ?