Les petits opérateurs pour les entreprises prêts à s’unir

Source : Les petits opérateurs pour les entreprises prêts à s’unir, High tech

Un article qui forcément amène des remarques, ne serait-ce qu’à partir de quelques morceaux choisis :

Intro

C’est une critique récurrente dans la bouche de Sébastien Soriano, le président de l’Arcep : le marché des télécoms pour entreprises doit davantage s’ouvrir à la concurrence.

Conclusion

Alors que le déploiement du très haut débit est une priorité en France, les opérateurs alternatifs ne demandent qu’une chose : pouvoir fournir la fibre à leurs clients.

Notre analyse

Le régulateur français (et les gouvernements successifs) a choisi la concurrence par les infrastructures, avec le maximum d’opérateurs actifs sur le marché. Or, déployer la fibre nécessite de gros investissements, qui ne sont pas à la portée de tous, surtout si le marché est trop morcelé : rappelons une fois encore que les télécommunications sont une industrie d’économies d’échelles, et qu’une masse significative de clients est nécessaire pour rentabiliser les déploiements de réseaux.

Une fois de plus, on constate que les voies de régulation choisies ne fonctionnent pas. Si on les change en cours de route pour imposer aux grands opérateurs d’ouvrir leurs réseaux aux acteurs qui n’ont pas participé au risque d’investissement, ils n’hésiteront pas à stopper les leur… qui n’ont de raison d’être que s’ils ont de bonnes chances de les rentabiliser, ce qui n’est pas gagné d’avance sur le marché français.
La rentabilité du mobile a déjà été détruite en 2012, et plus de 10 000 emplois avec dans le secteur des télécoms françaises. Si l’on détruit aussi celle de la Fibre, on peut s’attendre au pire : à libéraliser le marché à outrance, on a favorisé l’installation aux commandes des grands acteurs de Directions financières dont la préoccupation première n’est pas l’aménagement du territoire, ni le développement de l’emploi, mais la rentabilité la plus rapide possible pour que les marchés financiers continuent de les suivre.

A refuser sans cesse de regarder les implications globales de la libéralisation, on se retrouve régulièrement dans des impasses ! Et une fois de plus, on ne peut que s’interroger sur les compétences économiques de ceux qui nous gouvernent…

L’Évolution de la relation au travail et de la fonction RH vue par Jérôme Barré, DRHG d’Orange

Comme à chaque Rencontre organisée par l’Observatoire, conclusion rime avec grand témoin. Cette année, Jérôme Barré, Directeur Exécutif des Ressources Humaines du Groupe Orange, s’est exprimé sur le thème « Expérience salariée : nouvelle culture managériale à l’ère du numérique ». Sur la base des réalisations achevées par son entreprise, il a partagé sa vision en …

Source : L’Évolution de la relation au travail et de la fonction RH vue par Jérôme Barré, DRHG d’Orange

Sur le site de l’Observatoire des Réseaux Sociaux d’Entreprises, une vidéo de l’intervention, et de nombreux autres articles intéressants…

Menaces de piratage des élections : les partis politiques français sont-ils prêts ?

Au regard des fortes suspicions de piratage pesant sur les dernières élections américaines, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) a déjà fait passer aux partis politiques français un certain nombre de messages, distillant des conseils quant aux solutions technologiques à déployer. Si les équipes des différents candidats sont conscientes des risques, il n’est même pas sûr que leurs efforts suffisent au regard du déséquilibre des forces en présence…

Sources :
Hacking des élections : les partis politiques français sont-ils prêts ?
Comment le piratage informatique menace les candidats à la présidentielle

La justice européenne interdit d’imposer aux opérateurs la conservation « généralisée » des données – Le Monde.fr

La Cour de justice de l’Union européenne estime que les Etats ne peuvent pas imposer de « conservation généralisée et indifférenciée des données ». Elle autorise néanmoins une conservation « ciblée ».

Source : La justice européenne interdit d’imposer aux opérateurs la conservation « généralisée » des données – Le Monde.fr

Fin 2015, près d’un salarié sur cinq était un cadre

Selon une étude de l’APEC, le nombre de cadres du secteur privé a augmenté de façon continue et régulière sur les cinq dernières années (+5,2% entre 2010 et 2015), tandis que les effectifs de l’ensemble des salariés alternaient entre croissance et décroissance selon les années.

Source : A la fin de 2015, près d’un salarié sur cinq est cadre

Le Sénat étudie la nomination d’un « défenseur des droits » pour juger de la légalité des contenus Web

Afin d’instruire plus rapidement les demandes de blocage, déréférencement ou suppression de contenus postés sur le Web, deux Sénateurs proposent la nomination d’un « ombudsman compétent pour qualifier le contenu sur l’internet de licite ou illicite ». Principal hic de cette procédure, ce défenseur des droits, issu de la CNIL, serait seul juge de la légalité ou non d’un contenu, ce qui pose tout de même des questions relatives au possible exercice d’une censure.

Source : Le Sénat étudie un « défenseur des droits » pour juger la légalité des contenus web

Le replay du débat « L’impact du numérique sur la démocratie : mirage ou révolution citoyenne ? »

Revivez l’intégralité du débat du 15 décembre « L’impact du numérique sur la démocratie : mirage ou révolution citoyenne ? » qui a eu lieu au Collège des Bernardins. N’hésitez (…)

Source : Le replay du débat « L’impact du numérique sur la démocratie : mirage ou révolution citoyenne ? » – Digital Society Forum

Zones blanches : les opérateurs vent debout contre une nouvelle loi

Orange, SFR et Bouygues Telecom se mobilisent contre la loi Montagne, qui pourrait modifier leurs obligations concernant la couverture des zones peu peuplées où le mobile ne passe pas. Ils estiment que ces mesures nuiraient à la concurrence, et profiteraient notamment, sans le citer, à leur rival Free.

Source : Zones blanches : les opérateurs vent debout contre une nouvelle loi

La France se retrouve une fois de plus confronté à ses contradictions en matière de régulation des télécoms : la doxa, c’est la concurrence par les infrastructures. Mais dès qu’elle atteint ses limites, on impose aux opérateurs la mutualisation des réseaux… qui est exactement le contraire. Et il est clair que la mutualisation profite toujours à ceux qui ont le moins investi, qui deviennent des « passagers clandestins » du système, cueillant les fruits des arbres qu’ils n’ont pas plantés. Que les planteurs menacent de cesser de planter n’est guère étonnant…

Comment se fait-il que la régulation française soit régulièrement plus favorable au 4ème entrant ? Free Mobile, qui se garde bien de contribuer à la Fédération Française des Télécoms, montre bien en cela qu’il est tout à fait satisfait des avantages que lui concède la régulation française. A quel titre est-il privilégié ? C’est une bonne question…

Mobile: les opérateurs vont devoir clarifier leur couverture

L’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) a annoncé lundi qu’elle allait exiger des opérateurs qu’ils affinent leurs cartes de couverture mobile, ce qui devrait permettre aux consommateurs de mieux choisir entre les différentes offres.

Source : Mobile: les opérateurs vont devoir clarifier leur couverture

Contraignant, mais pas forcément une mauvaise idée : cela permettra de mieux comparer la qualité des réseaux.

Une pomme de discorde à 13 milliards d’euros

Après Dublin, Apple fait appel de la décision de Bruxelles de lui imposer le remboursement de 13 milliards d’euros au titre d’avantages fiscaux indus. Un cas qui expose à nouveau les tensions au sein de l’UE en matière de politique fiscale, en attendant une hypothétique harmonisation.

Source : Une pomme de discorde à 13 milliards d’euros

Bruxelles soupçonne Facebook d’avoir dissimulé ses intentions lors du rachat de WhatsApp

La Commission européenne reproche à la firme de Mark Zuckerberg de lui avoir caché son intention de rapprocher les données des utilisateurs de WhatsApp de celles de ses autres services, afin d’améliorer les performances de ses outils publicitaires et commerciaux. Facebook risque une amende de 125 millions de dollars.

Source : L’Europe soupçonne Facebook d’avoir menti lors du rachat de WhatsApp