Orange a le réseau le plus performant en France

Ce n’est pas vraiment une surprise, mais plutôt une confirmation des chiffres régulièrement fournis par l’Arcep. Qosi, spécialiste de la mesure de la qualité de service des opérateurs mobiles, vient de livrer un rapport compilant les données qu’il a recueillies durant toute l’année 2017 : Orange y arrive en tête sur 5 des 6 protocoles de test (transferts de données descendant et montant, navigation web, visualisation de vidéos en streaming, communications vocales, et envois de SMS, pour lequel l’opérateur historique ne prend que la 2ème place), ainsi que sur la navigation Web sur le réseau ferroviaire.

Source : QoS : Orange remporte le prix de l’opérateur de l’année, Free Mobile distancé

La France parmi les 10 pays les plus innovants au monde

Ce n’est qu’un classement parmi d’autres, mais il est reconnu internationalement : dans l’édition 2018 du Bloomberg Innovation Index, qui classe les pays les plus innovants en s’appuyant sur sept critères, parmi lesquels les dépenses en R&D, le nombre d’entreprises travaillant dans les hautes technologies, le nombre de chercheurs ou encore l’intensité des dépôts de brevets, la France se situe au 9ème rang mondial, gagnant deux places par rapport à 2017. Dans le même temps, les Etats-Unis, 11èmes, font le trajet inverse.

Source : Innovation : la France passe devant les USA (sérieux !)

Une étude met en doute l’efficacité d’un logiciel censé prédire la criminalité

Un logiciel peut-il prédire le risque de récidive criminelle ? C’est en tout cas ce qu’est censé faire, aux Etats-Unis, l’algorithme Compas (pour Correctional Offender Management Profiling for Alternative Sanctions), utilisé par les juges de nombreuses juridictions en tant qu’outil d’aide à la décision. Or, une récente étude du Dartmouth College remet fortement en question son efficacité :

Ce logiciel commercial largement utilisé pour prédire la récidive n’est pas plus pertinent ni juste que les prédictions de personnes n’ayant aucune ou peu d’expertise judiciaire.

Source : Pas plus efficace que les humains, l’algo qui veut prédire la criminalité est épinglé

Hausse des troubles psychiques liés au travail

Une étude de l’Assurance maladie publiée ce jour dénombre, pour 2016, plus de 10 000 accidents du travail liés à des affections psychiques, ce qui représente 1,6% du total contre 1% en 2011. 596 maladies professionnelles d’ordre psychique ont par ailleurs été recensées, soit 7 fois plus qu’en 2011.

Source : Dépression, troubles anxieux… la hausse des affections psychiques liées au travail

Etre manager ne fait plus rêver les employés

Une récente étude de BVA pour Audencia Business School confirme que les postes à responsabilités attirent de moins en moins les salariés français. Assez méfiants vis-à-vis des « innovations managériales », ils jugent majoritairement le management de leurs entreprises comme peu innovant. S’ils stigmatisent le directivisme de leurs managers, 80% des salariés ne sont eux-mêmes pas désireux de s’investir dans l’encadrement.

Source : Les salariés et les innovations managériales  – un sondage BVA pour Audencia

Les salariés français se sentent de moins en moins autonomes

Les résultats de la dernière enquête « Conditions de travail », conduite en 2016 par la DARES, font état d’une stabilisation des contraintes en matière de rythme de travail, par rapport à la dernière enquête datant de 2013. On note la baisse de certaines contraintes psychosociales (charge mentale en diminution, horaires moins contraignants, soutien social fort et stabilisation de la demande émotionnelle), de même que la raréfaction des comportements hostiles au sein de l’entreprise. Les contraintes physiques sont, elles, globalement stabilisées, à un niveau qui reste élevé. Enfin, le degré d’autonomie ressenti par les salariés est globalement en recul.

Source : Tâches répétitives, contrôles : les salariés de moins en moins autonomes

La moitié des entreprises affirment avoir du mal à recruter

La moitié des entreprises de l’industrie, des services et du bâtiment interrogées dans une récente enquête de l’INSEE affirment rencontrer des barrières à l’embauche, une situation qui va en s’aggravant depuis deux ans. Les entreprises citent notamment l’indisponibilité d’une main-d’œuvre compétente (32 %), l’incertitude liée à la situation économique (25 %), les coûts liés à l’emploi (22 %) et la réglementation (17 %).

Source : La moitié des entreprises signalent des barrières à l’embauche

Opérateurs : investissements record en 2017, revenus et emploi en baisse

Les chiffres de l’étude d’Arthur D. Little sur l’économie des télécoms, dévoilée lors du traditionnel bilan de fin d’année de la Fédération française des télécoms (FTT), rejoignent malheureusement ceux que nous vous proposons dans le cadre de notre série Les opérateurs télécoms en 5 graphiques. « Entre 2010 et 2016, le chiffre d’affaires a baissé de 20 %, alors que les investissements ont progressé de 40 % », affirme Pierre Louette, Directeur général délégué d’Orange et Président de la FFT, qui oublie un peu, au passage, d’évoquer le volet emplois…

Les opérateurs ne rechignent pas à investir, mais la FFT pointe du doigt une politique gouvernementale qui alourdit le poids des taxes et impôts au fil des années : taxe « Copé » (sur la contribution à l’audiovisuel), IFER (taxe sur le déploiement des antennes), sans oublier les enchères autour de l’attribution des fréquences, manne financière auquel l’Etat reste très attaché.

Sources :
Télécoms: les opérateurs français ont investi presque 10 milliards d’euros en 2017
Mobile : les fréquences, un jackpot auquel l’Etat reste attaché

30% des personnes LGBT constatent des discriminations au travail

Certes, 89% des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transsexuelles interrogées dans le cadre du sondage réalisé par l’Ifop pour Autre cercle se sentent bien intégrées dans leur organisation. Mais 30% d’entre elles (contre 9% des hétérosexuels) affirment avoir déjà constaté au travail des discriminations liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre, moqueries, mais aussi mises à l’écart, voire inégalités en matière de déroulement de carrière.

Source : 89% des personnes LGBT se disent « intégrées » au travail, mais 30% constatent des discriminations

Réforme du Code du travail : un coup pour rien ?

Réalisé depuis 2009 par Ipsos et le Centre des études supérieures industrielles en partenariat avec Le Figaro, l’Observatoire social de l’entreprise permet de faire régulièrement le point sur le moral des chefs d’entreprises et des salariés du secteur privé. La vague d’enquête de novembre 2017 incluait un volet thématique concernant la Loi Travail. Saluée par les dirigeants, inquiétant les salariés, cette dernière rassemble tout le monde sur un point : les ordonnances Macron ne devraient pas avoir d’impact ni sur les effectifs (ou alors plutôt à la baisse, selon les salariés), ni sur le dialogue social de leurs entreprises !

Source : Code du Travail: les ordonnances Macron n’auront pas d’impact sur l’emploi selon les patrons et salariés

La qualité de vie au travail, en amélioration pour tous… Vraiment ?

Cegos vient de nous livrer la dernière édition de son baromètre annuel sur le climat social et la qualité de vie au travail (à consulter en version (très) résumée ou en version complète), qui s’intéresse aux écarts de perception en la matière des salariés, des managers et de la DRH.

Or, si tous s’accordent sur le constat d’une amélioration du climat social dans leurs entreprises sur les dernières années et notent une amélioration de leurs conditions de travail, on note un certain spleen chez les managers, moins épanouis qu’avant et, logiquement, moins impliqués.

On observe par ailleurs un certain essoufflement de l’effet nouveauté des outils numériques, le digital venant de plus en plus s’ancrer dans le quotidien des travailleurs.

Enfin, si le stress semble de mieux en mieux pris en compte, le burn-out et la dépression s’ancrent durablement dans le paysage professionnel.

Sources :
Qualité de vie au travail : les managers sont-ils en train de basculer en plein spleen ?
L’effet magique du numérique sur le management serait-il en train de s’atténuer ?
Le burn out et la dépression s’ancrent durablement dans le monde professionnel

Jeunes et emploi : la quête de sens

Un récent sondage OpinionWay – 20 Minutes pour l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire affirme notamment que le critère numéro un de choix d’un emploi pour les 18-30 ans est le « sens », devant d’autres critères plus objectifs comme la rémunération, la possibilité de concilier vie privée et vie professionnelle (plutôt une nouveauté par rapport aux générations précédentes) ou la situation géographique de l’entreprise. De quoi amener les entreprises à se repenser pour séduire cette « cible ».

Sources :
Un métier qui a du sens, premier critère de choix pour les jeunes
Les entreprises face aux nouvelles exigences de la génération Y

Les Français divisés face aux changements qui impactent l’économie

L’étude Ipsos/Sopra Steria et Lire la Société portant sur la perception par les Français des nouveaux enjeux de l’économie souligne, une fois de plus, la profonde fracture sociale qui divise notre pays. De fait, sur à peu près toutes les questions, un clivage très net sépare les catégories moyennes et supérieures, plus confiantes en l’avenir, des catégories populaires, qui se perçoivent comme moins bien armées pour faire face aux défis qui vont se présenter à eux.

Par exemple, concernant l’impact des technologies numériques sur l’emploi, une moyenne de 34% des Français y voient une menace, mais ce pourcentage monte à 42% chez les ouvriers, alors qu’ils se limite à 19% chez les cadres.

Source : Des Français divisés face aux nouveaux enjeux de l’économie

Temps de travail et productivité : quelle situation en France ?

On entend parfois dire que les travailleurs français sont plus paresseux que leurs voisins, mais cette réputation est-elle vraiment justifiée ? D’ailleurs, faut-il forcément travailler longtemps pour être productif ? « Dessine-moi l’éco » compare la situation en France avec celle des principaux pays de l’OCDE en matière de durée du travail et de productivité.

Selon McKinsey, les robots vont accaparer entre 400 et 800 millions d’emplois d’ici à 2030

Voilà donc un nouveau rapport qui vient alimenter la réflexion sur cette problématique. Il est l’œuvre du cabinet McKinsey, qui a mené une étude dans 46 pays et sur 800 professions différentes. Selon ses conclusions, de 400 à 800 millions d’actifs (soit un cinquième du total mondial) pourraient se voir remplacés par des robots dans leur emploi, 75 à 375 millions d’entre eux étant même forcés de changer de catégorie de métier et d’apprendre de nouvelles compétences. Ces chiffres varient évidemment en fonction des pays, les économies industrialisées étant les plus touchées, et des professions considérées.

Source : Automatisation : 375 millions de personnes forcées de changer d’emploi d’ici 2030 ?