Sauver les revenus et les emplois des classes moyennes from Xerfi Canal TV on Vimeo.
Encore une petite vidéo très intéressante, qui recoupe nos analyses et nos préconisations. A force de demander et d’expliquer, peut-on espérer que ça bouge ?
Sauver les revenus et les emplois des classes moyennes from Xerfi Canal TV on Vimeo.
Encore une petite vidéo très intéressante, qui recoupe nos analyses et nos préconisations. A force de demander et d’expliquer, peut-on espérer que ça bouge ?
Analysant la polarisation induite par le progrès technologique entre les métiers très qualifiés, d’une part, et les emplois de service, plus précaires et moins bien rémunérés, d’autre part, cette étude interroge les conditions de la création d’emplois dans une économie post-industrielle.
Étude téléchargeable sur le site de l’Institut Montaigne
NDLR : A lire avec précaution : après les sottises édictées par Thesmar & Landier sur la création d’emplois générés par l’arrivée de Free Mobile (ce qui s’est produit est exactement le contraire), je reste circonspecte sur les capacités d’analyse de ces auteurs.
Cependant, la question des inégalités face au marché du travail est une préoccupation réelle, dont il faut se soucier.
C’est le titre de l’émission d’Elise Lucet, Cash Investigation, ce soir sur France 2. Extrait :
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A vos écrans ce soir 20h45, ou dès demain sur Pluzz !
Une analyse intéressante de Xerfi, qui au passage détruit quelques idées reçues… ou dévoile des éléments que se gardent bien de nous dire ceux qui prônent le modèle allemand ou anglais…
Si on veut sortir de ces alternatives, il faut impérativement modifier le modèle économique global, pour mieux partager non seulement le travail, mais aussi les revenus ! Car le dysfonctionnement majeur à notre époque, c’est bien l’accroissement des inégalités, qui ne cessent de se creuser. Ce sont elles qu’il faut en priorité s’attacher à réduire pour que le partage du travail ne signifie pas obligatoirement paupérisation des classes ouvrières et moyennes, comme c’est actuellement le cas, tandis que les plus riches continuent pour leur part de s’enrichir.
Le vol de données personnelles sur les réseaux numériques est un fléau du XXIe siècle. Personne, ni entreprise, ni association, ni administration, ni particulier n’est à l’abri de cette délinquance sans visage.
Ce n’est pas une raison pour subir le phénomène avec fatalisme. C’est pour cela que la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a décidé de mettre Orange au pilori au moyen d’un « avertissement public ».
[…]
L’ex-France Télécom explique que « la faille de sécurité serait liée aux risques inhérents à une chaîne de sous-traitance », peut-on lire dans la délibération. C’est bien le problème !
Toutes les grandes entreprises recourent à des armadas de sous-traitants dans de multiples domaines. Mais dans le BTP, comme dans l’énergie ou les télécommunications, le risque est le même : celui d’une dilution de la responsabilité.
Lire l’article complet sur le blog « Pertes & Profits »
De notre point de vue, ces sous-traitances en cascade non seulement diluent la responsabilité, ce qui en l’occurrence a une incidence sur la sécurité des données de nos clients, mais elles conduisent également à la perte de compétences de l’entreprise sur ses activités, de plus en plus proches du cœur de métier.
Tout cela a évidemment des conséquences sur la sécurité, la qualité des produits, la différenciation des offres… , bref des éléments clefs sacrifiés au nom de la course aux coûts bas et à la flexibilité de l’emploi. Est-ce le monde dans lequel nous voulons vivre ?
Jamais dans son histoire Microsoft n’avait procédé à un plan social aussi lourd: 18.000 emplois supprimés, soit 14% de sa main d’oeuvre. Annoncée depuis plusieurs jours dans la presse américaine, cette restructuration, présentée officiellement jeudi 17 juillet, a cependant surpris par son ampleur. Et a ravi les financiers de Wall Street: sur un marché en forte baisse, l’action de Microsoft a gagné 1%, pour clôturer la séance à son plus haut niveau depuis 14 ans.
Lire la suite sur le blog Silicon 2.0
Si vous n’avez pas lu le dernier Jeremy Rifkin, voici de quoi vous aider à décider si vous en ferez votre lecture de plage cet été.
Si certaines prévisions apparaissent utopiques, la réflexion sur ce que sera l’ère numérique, qui n’est encore qu’à ses débuts, est forcément intéressante… Et tant qu’à formuler des prophéties autoréalisatrices, celles de Rifkin ne sont pas les plus désagréables !
Pour mieux cerner le sujet, on peut prendre connaissance de l’analyse de Xerfi Canal, et de la position de la Confédération CFE-CGC, qui pose notamment avec pertinence la comparaison avec l’Allemagne concernant le dialogue social.
Tandis que le dernier indice des prix du mobile de l’ARCEP tombée ce matin annonce « Les prix des services mobiles diminuent de 27,2 % en 2013 en moyenne annuelle après un recul de 11,4 % en 2012. », un reportage de France Inter fait le lien entre la baisse des prix dans la téléphonie et l’emploi dans les centres d’appels : Les abonnements téléphoniques en baisse, ont un coût salarial.
Les centres d’appels réalisent 60% de leur chiffre d’affaire avec les opérateurs télécoms alors quand ces opérateurs vont mal et doivent réduire leurs couts pour suivre la guerre des prix, les salariés des centres d’appel en subissent les conséquences.
Résultat : 4000 emplois perdus en deux ans dans la branche, des salaires qui stagnent au Smic et des conditions de travail de plus en plus difficiles : 80% des salariés sont au Smic. Burn out, fatigue, l’absentéisme y est trois fois plus élevé que la moyenne.
Nous l’avions annoncé dès l’arrivée du 4ème opérateur. Les faits le confirment malheureusement.
Suite aux interventions dans les médias de Monsieur Montebourg, la CFE-CGC d’Orange et de Bouygues Telecom, ainsi que l’ADEAS adressent une lettre ouverte à Manuel Valls, Premier ministre :
Télécharger la version pdf : Courrier Premier Ministre – CFE-CGC Telecom- Bouygues et Orange
Continue reading « Sauvons les emplois chez Bouygues Telecom par un rapprochement avec Orange ! »
Finalement, le patron d’Alcatel-Lucent Michel Combes a mis de l’eau dans son vin. Les suppressions d’emplois programmées en France dans le cadre du plan de redressement Shift s’élèveront à 700, et non plus à 900. Cette décision a été prise alors que les syndicats se plaignaient de l’intransigeance de leur direction depuis l’annonce faite en octobre de 10.000 suppressions de postes dans le monde. Arnaud Montebourg leur a prêté main-forte en demandant publiquement une révision du volet français du plan .
Auparavant, le ministre avait appelé les opérateurs du pays au patriotisme économique.
[…]
En revanche, les fermetures et cessions de sites sont confirmées. Et le nombre de suppressions d’emplois programmées sur le site d’Orvault près de Nantes augmente.
Ce site de 483 salariés est politiquement sensible, car proche de Nantes, la ville du Premier Ministre. Il doit être cédé à horizon 2015. Les syndicats réclamaient son maintien dans le périmètre du groupe, puisque 250 spécialistes de la 4G travaillent dans son département R&D. La direction leur a coupé l’herbe sous le pied en annonçant mercredi que 170 ingénieurs 4G d’Orvault allaient être embauchés par la société de services informatiques Altran, qui pourra ainsi offrir de la R&D externalisée à Alcatel-Lucent et à d’autres, sur place. […] Les syndicats jugent cette externalisation d’autant plus surprenante que le très haut débit mobile est un pilier de la stratégie industrielle d’Alcatel-Lucent.
Lire l’article complet dans Les Échos
Voir aussi, dans Ouest France, une partie des propositions formulées par les organisations syndicales pour sauvegarder l’emploi.
A lire sur Reuters France.
« Nous avons signé un pacte social pour 2014-2015 avec les syndicats qui prévoit que jusqu’à 2.950 employés se verront offrir la possibilité de quitter la société sur la base du volontariat », a dit la filiale d’Orange dans un communiqué publié lundi
[…]
Les salariés qui quitteront la société auront droit à une indemnité allant de quatre à 15 mois de salaire, plus une somme comprise entre 5 et 26 milliers de zlotys (1.195-6.220 euros).
Les effectifs de TPSA, déjà rudement touchés ces dernières années, continuent d’être mis à mal, au motif du contexte économique et concurrentiel en Pologne.
Télécharger le courrier de la CFE-CGC :
Courrier_Ministere_redressement_productif_emplois_et_dividende_25octobre2013.pdf
Pour rappel :
Télécharger la réponse du Ministère :
2013_12_05_-_Réponse_Ministre_Redressement_Productif_Orange-dividende-emploi.pdf
En substance, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes :
Selon ce courrier, signé de la main du Ministre, ni la politique du dividende définie par le Conseil d’Administration d’Orange, ni celle de l’emploi, ne constituent un quelconque problème.
Quelle n’a pas été notre surprise d’entendre nos arguments repris par le Ministre lors de son interview sur RTL :
EADS : Montebourg veut des mesures de compensation par rtl-fr
Dans cette interview, le Ministre
Voir aussi, bien que les chiffres y soient mal repris (inversion entre Orange et SFR) :
Ou encore :
Monsieur Montebourg, alors que vous partagez nos constats dans vos interventions parlées, comment pouvez-vous soutenir la politique de dividende d’Orange dans vos courriers ?
Nous attendons de la cohérence de la part du gouvernement.
Si comme vous l’indiquez sur RTL, vous souhaitez en priorité défendre l’emploi, meilleur garant du pouvoir d’achat des Français, il apparaît raisonnable que l’État soutienne, au moins momentanément, une suspension du dividende, en contrepartie d’une politique d’embauche plus offensive dans le groupe Orange en France.
Ce message a également été twitté @Montebourg, @Matignon, @Moscovici
Digiworld Summit 2013, 21Nov – Jacques Attali (Attali & Associés) – Plenary Sessions from DigiWorld by IDATE on Vimeo.
Quelques inputs généraux, mais cependant toujours intéressants pour prendre du recul et réfléchir…
Le DS CFE-CGC fait le point sur ce 6ème plan de licenciement chez Alcatel depuis la fusion avec Lucent (à partir de 1:45)